Étiquette : Premier Ministre

14
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec Antonio Costa, Premier ministre de la République portugaise

Manuel Valls, Premier ministre, recevra Antonio Costa, Premier ministre de la République portugaise, lundi 18 avril 2016 à 11h00, à l’Hôtel de Matignon.

A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 10h30 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr

Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Un tour d’images poolé sera organisé.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15communication@pm.gouv.frNote aux rédactions du 18 avril 2016 : Manuel Valls recevra Antonio Costa, Premier ministre de la République portugaise

14
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Adoption du PNR par le Parlement européen

Manuel Valls, Premier ministre, se félicite de l’adoption par le Parlement européen de la directive PNR (« Passenger Name Record »), proposée en 2011 par la Commission européenne. Face au niveau extrêmement élevé de la menace terroriste, cet outil indispensable va renforcer la sécurité de l’espace Schengen.

La France a œuvré avec détermination pour que cette directive, permettant de partager les données des passagers aériens pour lutter contre le terrorisme et les formes graves de criminalité, soit adoptée. Ce texte définit ainsi un cadre complet, renforçant la surveillance des déplacements d’individus impliqués dans des filières terroristes, des filières de criminalité organisée ou de trafics d’armes, dans et hors d’Europe.

Manuel Valls se réjouit en particulier de ce que la directive prévoie la prise en compte des données des vols intra-européens et des vols charters, conformément aux demandes formulées par la France, pour que le dispositif soit opérationnel et efficace.

Le PNR doit désormais être mis en œuvre rapidement par chaque Etat membre. La France l’a anticipé en lançant dès 2014 la réalisation technique de son dispositif, avec le soutien financier de la Commission. Ce dispositif sera expérimenté dans notre pays dès cet été, afin d’être déployé progressivement à compter de la fin 2016.

L’Europe démontre aujourd’hui sa capacité à se mobiliser pour assurer la sécurité des citoyens européens. Elle doit continuer à agir, notamment en prévoyant des contrôles systématiques à l’entrée et à la sortie de l’espace Schengen, y compris pour les ressortissants européens ; en créant des gardes-frontières européens pour assurer la protection des frontières extérieures ; et en renforçant la lutte contre les trafics d’armes au sein de l’UE.

Communiqué du 14 avril 2016 Adoption du PNR par le Parlement européen

14
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale

Chiffres clés Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion socialeDossier de presse du 14 avril 2016 Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale

14
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre à la Caisse nationale d’Allocations familiales de Mantes-la-Jolie

Mesdames les ministres,
Monsieur le président du Conseil départemental,
Madame la députée,
Monsieur le maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Monsieur le président et directeur de la Caisse nationale d’Allocations familiales,
Monsieur le président de la Caisse d’Allocations familiales des Yvelines,
Madame la directrice,
Mesdames, messieurs,

Hier à Vaulx-en-Velin, dans le Rhône, dans la métropole lyonnaise, était organisé le 3ème comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté. Et à cette occasion, nous avons dit à nouveau la nécessité de retisser des liens, de renforcer notre cohésion, d’accompagner et d’offrir des opportunités à chacun.

Notre société – vous tous le savez aussi bien que moi – est traversée par de nombreuses fractures ; et le fossé est souvent immense entre ceux qui s’en sortent bien et les autres, qui ont les plus grandes difficultés à joindre les deux bouts. Il y a les difficultés quotidiennes, la précarité et l’angoisse du lendemain.

Face à cela, il faut une mobilisation de tous : le gouvernement dans son ensemble, l’État, donc, les collectivités, mais aussi – et j’ai vu leur rôle aujourd’hui à Mantes-la-Jolie – équipes éducatives, organismes de Sécurité sociale, travailleurs sociaux, associations, qui s’engagent chaque jour dans nos territoires.

Faire vivre cette valeur profondément républicaine de solidarité, c’est l’objectif du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, lancé en 2013 et placé sous la responsabilité de Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE. Chaque année, ce plan fait l’objet d’une évaluation à laquelle le secteur associatif est largement associé. Le président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, Étienne PINTE – qu’on connaît bien, dans ce département des Yvelines –, m’a ainsi remis la semaine dernière son bilan annuel. J’ai également reçu une délégation d’associations de lutte contre la pauvreté, conduite par François SOULAGE, qui est avec nous aujourd’hui.

Tous font ce même constat : depuis trois ans, le Plan Pauvreté, ce sont des avancées concrètes sur le terrain. Bien évidemment, il ne s’agit pas de nier la réalité, il faut être lucide sur l’état de la société ; mais les avancées sont concrètes.

La scolarisation des enfants de moins de 3 ans progresse, nous l’avons constaté ce matin dans une école de Mantes, avec un formidable engagement de tous – enseignants, équipe pédagogique, parents, municipalité ;

50 000 jeunes bénéficient de la Garantie Jeunes – une allocation de 460 euros et un accompagnement renforcé vers la formation et l’emploi ;

Plus de 2 millions de ménages, dont près de 20 % de jeunes, touchent déjà la prime d’activité, créée le 1er janvier dernier. Un dispositif qui, en complétant les revenus inférieurs à 1 500 euros par mois, incite à la reprise d’emploi. Le montant moyen de cette prime est de plus de 160 euros par mois. Et pour que les choses soient précises, dans ce département des Yvelines – et je salue le dynamisme de la directrice de la CAF, comme celui de tous les agents que nous avons rencontrés et qui travaillent, qui sont au service des familles –, pour ce qui concerne la prime d’activité : 23 000 dossiers enregistrés, 5 000 jeunes de moins de 25 ans concernés, 1 500 apprentis. La prime d’activité est une véritable révolution, qui est en train non seulement de changer, nous le disions, au fond, le rapport au numérique – ce que François SOULAGE appelait ce mur du numérique –, car les allocataires s’approprient pleinement l’outil numérique, mais aussi de connaître de nouveaux dossiers, pour de nouvelles personnes qui ignoraient leurs droits, n’avaient pas fait appel au RSA activité, par exemple. C’est un élément très important de solidarité pour sortir des difficultés les salariés avec des revenus faibles. Et s’il y a un élément de solidarité qui concerne des millions de salariés, et notamment les jeunes – aujourd’hui, la jeunesse exprime son angoisse par rapport à la précarité –, c’est ce dispositif, qui est profondément ancré dans les valeurs de la République et dans cette notion de solidarité.

Mais je continue : 30 000 places d’hébergement d’urgence ont été créées depuis 2012 pour les sans-abri ;

600 000 personnes supplémentaires, parmi les plus modestes, bénéficient enfin d’une couverture complémentaire santé.

L’ensemble des mesures engagées donne des premiers résultats tangibles. Depuis 2012 – et j’ai compris que c’était dans l’actualité ce matin –, le taux de pauvreté, qui avait fortement augmenté entre 2008 et 2011, passant de 13 à 14,3 %, s’est stabilisé autour de 14 %. Les chiffres qui étaient donnés ce matin dans les médias concernaient la période précédente. Aujourd’hui, les choses s’inversent, et ce chiffre est très en dessous de celui d’autres grands pays européens, comme l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni. Pour ceux qui vont chercher souvent des références – il faut toujours être attentif à ce qui se passe à l’étranger –, il y a là, me semble-t-il, une comparaison qui mérite d’être faite.

C’est vrai pour l’école, puisqu’il y avait également, madame la ministre, des chiffres qui étaient donnés ce matin sur les inégalités à l’école. Et là, on peut regretter l’absence de rigueur d’un classement qui était évoqué ce matin, et qui reposait sur les données PISA – vous savez, ce grand classement qui concerne les écoles du monde entier – de 2012. En l’occurrence, ce sont des inégalités d’avant 2012 qui sont ici mesurées, et qui légitiment totalement notre mobilisation contre le déterminisme social – nous en avons parlé il y a un instant.

Bien sûr, tout cela ne doit pas masquer la réalité : plus de 8 millions de personnes vivent encore, en France, dans la pauvreté. 8 millions. Le Plan Pauvreté doit donc continuer à monter en puissance, en prenant en compte tous les domaines de la vie quotidienne. Hier, nous avons marqué notre volonté, notre détermination absolue de lutter contre les discriminations qui touchent beaucoup de concitoyens dans notre pays, toutes les discriminations ; aujourd’hui, nous faisons la démonstration, là aussi, d’une très grande volonté de lutter contre la pauvreté et de mettre en place ces politiques publiques.

Et d’abord – car il faut agir très tôt et très en amont –, l’école. La pauvreté frappe de nombreux enfants, et partout en France – nous venons de le voir –, les équipes éducatives se mobilisent. L’exemple de l’école Claude MONET l’a illustré. Nous poursuivons nos efforts pour développer la scolarisation dès 2 ans, notamment dans les territoires prioritaires, et pour lutter contre le décrochage scolaire. Notre action a déjà permis à 30 000 décrocheurs de reprendre le chemin de l’école ou de la formation. Et nous avons été, je crois, satisfaits de voir que pour ce qui concerne la scolarisation dès 2 ans, il y avait, contrairement à ce qu’on dit parfois, une forte demande dans les quartiers populaires.

Deuxième domaine d’action : l’emploi. Nous misons pour cela sur l’accompagnement, aussi individualisé que possible, et la formation. C’est un enjeu essentiel, alors que 300 000 emplois disponibles restent non pourvus faute de candidats qualifiés. Nous avons ainsi lancé le programme « 500 000 formations », débloqué des heures de formation supplémentaires pour les demandeurs d’emploi peu qualifiés grâce au compte personnel d’activité, et généralisé la Garantie Jeunes en 2017.

Le troisième domaine d’action, c’est le logement. Le projet de loi Égalité et Citoyenneté, présenté hier en Conseil des ministres, notamment par Emmanuelle COSSE, luttera contre ces logiques qui font que les familles les plus pauvres sont regroupées dans les mêmes parcs de logements sociaux. Dans les quartiers les plus aisés, 25 % des logements sociaux devront ainsi, désormais, être attribués aux demandeurs les plus modestes. Et nous agissons en parallèle pour que les personnes pauvres aient un cadre de vie stable et ne soient pas constamment ballottées d’un hôtel à l’autre. C’est un problème qu’on connaît, bien sûr, un peu partout dans le pays, mais qui est très prégnant en Île-de-France. Il faut pour cela développer les places d’hébergement d’urgence, prévenir les expulsions locatives, lutter contre la précarité énergétique – nous en parlerons en fin de matinée –, avec la mise en place progressive d’un chèque énergie. Les critères de domiciliation des personnes sans abri seront également simplifiés pour éviter les refus abusifs.

Dernier domaine d’action sur lequel je souhaite mettre l’accent devant vous, chères Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE : nous ne pouvons pas accepter que certains renoncent à des soins de santé faute de pouvoir avancer les frais. C’est pour cela que nous généralisons aussi le tiers payant chez le médecin. Et dès cette année, nous mettons en place une protection universelle maladie pour éviter toute rupture de droits en cas de changement de situation.

Nous agissons également, bien sûr, pour que les personnes modestes aient de quoi vivre dignement.

Le RSA sera ainsi à nouveau revalorisé de 2 % en septembre prochain, comme chaque année depuis 2013, pour une augmentation globale de 10 % en cinq ans. Nous tenons nos engagements et nous répondons là à une attente très forte dans la société.

L’allocation de soutien familial, bénéficiant aux parents isolés, vient elle aussi d’être revalorisée de 5 %, pour la troisième année consécutive. Elle aura donc augmenté de 25 % en cinq ans à l’issue du plan.

Le complément familial majoré, destiné aux familles nombreuses les plus modestes – et c’est une de vos préoccupations, bien sûr, chère Laurence ROSSIGNOL – sera quant à lui revalorisé de 50 % en cinq ans : il vient d’augmenter de 10 %, pour la troisième fois, au 1er avril.

A terme, cela représente 2,6 milliards d’euros supplémentaires redistribués chaque année à 2,7 millions de ménages, parmi les plus en difficulté.

Nous voulons enfin nous assurer que les personnes pauvres, qui, trop souvent, ne recourent pas à leurs droits, puissent bénéficier – je l’évoquais – de ces nouveaux droits que nous créons. Nous agissons donc pour développer « les rendez-vous des droits », l’accès à des conseillers ou à des travailleurs sociaux. Et je sais combien les agents des Caisse d’Allocations familiales sont, monsieur le président, madame la directrice, mobilisés sur ce sujet ; celle que je viens de visiter en est l’exemple.

Nous agissons, également, pour simplifier les procédures. Et nous l’avons fait, nous l’avons bien vu il y a un instant, par exemple avec la prime d’activité, pour laquelle tout se fait en ligne. Nous devons partir de cet exemple pour simplifier l’ensemble des dispositifs – nous l’évoquions hier –, notamment pour ce qui concerne la Garantie Jeunes ; et vous avez pris, madame la ministre, des mesures qui vont dans ce sens. Je veux saluer, à ce titre, le travail intelligent mené par des associations comme Emmaüs Connect, dont le réseau des CAF a pu bénéficier, pour l’accompagnement au numérique des bénéficiaires. Parce que l’accès Internet est devenu vital pour accéder à ses droits et rechercher un emploi, nous avons instauré, dans la loi numérique en cours de discussion au Parlement, un droit au maintien de la connexion.

Mesdames, messieurs,

Je suis venu aujourd’hui, avec Laurence ROSSIGNOL, Ségolène NEUVILLE, Marisol TOURAINE, Emmanuelle COSSE et Najat VALLAUD-BELKACEM, pour dire que nos efforts portent leurs fruits et que nous sommes déterminés à poursuivre cet engagement.

Car le Plan Pauvreté n’est pas un plan « pour les pauvres » ! Encore moins un plan d’assistanat, comme je l’ai encore entendu cette semaine. Et moi je suis prêt à de beaux débats, dans notre pays, entre ceux qui considèrent qu’aider les plus modestes, les plus pauvres dans notre société, c’est de l’assistanat, et ceux qui, parce qu’ils croient en la France et dans la République, considèrent que les mots solidarité et égalité doivent se traduire dans les faits et dans les actes. C’est un plan qui agit pour notre cohésion à tous. Quand des millions de personnes sont en dehors de la société, quand des quartiers connaissent l’apartheid ou la ségrégation, nous l’avons évoqué hier, c’est l’ensemble du pays qui ne va pas bien. C’est l’ensemble du pays qui est en difficulté, et c’est notre cohésion à tous qui est remise en cause.

Donc ce plan que nous poursuivons, que nous approfondissons, avec l’engagement exigeant mais ô combien utile des associations, de ceux qui sont sur le terrain et qui œuvrent pour la solidarité de tous les instants, doit rendre notre pays plus fort, parce qu’il fait vivre de manière concrète la solidarité et la fraternité, des valeurs qui sont au cœur de ce qui fait notre pays.

Je vous remercie.Discours du Premier ministre du 14 avril 2016 Caisse nationale d’Allocations familiales de Mantes-la-Jolie

13
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre au Comité interministériel à l’Égalité et à la Citoyenneté, à Vaulx-en-Velin

Mesdames, messieurs les ministres,
Monsieur le préfet de région,
Monsieur le Haut-Commissaire à l’Engagement civique, cher François CHEREQUE, Messieurs les délégués interministériels,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le député de cette circonscription, cher Renaud GAUQUELIN,
Monsieur le maire, cher Pierre DUSSURGEY, merci de nous accueillir ici,
Mesdames, messieurs les élus,
Mesdames, messieurs,

Depuis plus de 30 ans – peut-être davantage, bien sûr – la question des quartiers populaires est au cœur de nos débats, de tous nos débats. Des générations d’habitants se sont succédé ; des élus locaux, que je veux saluer, des acteurs de terrain – bénévoles, la plupart du temps –, se sont mobilisés ; sans compter les ministres, depuis le premier d’entre eux, Michel DELEBARRE, qui ont œuvré au nom de cette grande ambition, dans une continuité républicaine qui fait honneur à notre pays.

Madame la ministre, chère Hélène GEOFFROY,

Vous avez coutume de dire que votre ville, Vaulx-en-Velin, a mis en œuvre tous les dispositifs issus de cette politique. Il faut bien reconnaître que ces dispositifs, utiles bien sûr, à travers leurs sigles, incarnent – ou désincarnent, plutôt – la politique de la ville : ZUP, ZUS, ZEP, ZSP, ZFU, tous les contrats et les programmes visant à répondre aux enjeux spécifiques de ces territoires.

Ces dispositifs ont parié d’abord – pas seulement, je ne veux pas être caricatural – sur la rénovation urbaine : les grands ensembles ont été démolis pour reconstruire de la ville – et l’ANRU, sous l’impulsion de Jean-Louis BORLOO, a joué un rôle essentiel, nous le savons. Nous poursuivons et nous amplifions ce travail. Les transports en commun ont été amenés – même si, j’ai bien entendu le maire de la ville, il y a encore des revendications, sans aucune doute légitimes – pour connecter ces quartiers au centre. Et je salue le maire de Clichy, Olivier KLEIN, symbole aussi des grandes questions qui se sont posées au pays, dont le désenclavement est une affaire essentielle. Le cadre de vie a changé, les espaces publics ont été rénovés, des espaces verts remarquables, on l’a vu ici, ont été créés. Ce travail de titan a porté ses fruits. Et je ne veux pas laisser dire – et Patrick KANNER non plus – que la politique de la ville n’aurait servi à rien, et que le pays n’aurait pas été changé : il a été profondément changé grâce à ces politiques publiques.

Vaulx-en-Velin, avec son planétarium – nous l’avons visité avec ces enfants qui avaient des étoiles dans les yeux –, son tram, ses écoles, sa ligne de métro, ses écoles prestigieuses – et je veux remercier leurs responsables de nous accueillir – : l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Lyon, ou, là où nous sommes, l’Ecole nationale des travaux publics, école nationale de l’Etat, fruit d’une volonté antérieure à la décentralisation – l’ancien maire d’Evry sait de quoi il parle –, au moment où l’Etat, l’Etat régalien, l’Etat jacobin, avec une volonté centralisatrice, décidait pourtant d’implanter aussi de grands équipements, souvent universitaires, pour donner de la force à ses territoires … Vaulx-en-Velin, donc, est aussi un exemple abouti, malgré toutes les difficultés – et vous les connaissez.

Cette réussite, c’est le fruit d’une volonté collective, et notamment celle de la métropole de Lyon, dont je veux saluer le président Gérard COLLOMB. Si nous avons choisi Vaulx-en-Velin, c’est précisément parce que nous savons quel a été l’engagement de la métropole : c’est un beau symbole de tenir cette réunion ici. Et je veux saluer tous les élus de la métropole : Jean-Paul BRET bien sûr, élu et maire de Villeurbanne, qui fait aussi un travail tout à fait remarquable dans sa ville. Et permettez-moi de saluer les élus locaux ici présents, mais qui par ailleurs jouent un rôle au sein du gouvernement : Najat VALLAUD-BELKACEM et Thierry BRAILLARD.

Ici, un grand chantier a été conduit avec détermination. Depuis 2005, 237 millions d’euros de travaux ont été engagés pour accrocher Vaulx-en-Velin au Grand Lyon – c’était la volonté de Gérard COLLOMB.

Vaulx-en-Velin, aujourd’hui, ne vit plus refermée sur elle-même.

Venir ici, c’est adresser un démenti cinglant à ceux qui prétendent que la politique n’aurait pas le pouvoir de changer les choses. La politique de la ville, je le répète, a apporté des résultats, grâce à l’engagement de la puissance publique, incarnée par l’Etat et les collectivités locales.

Et, chère Hélène GEOFFROY, aujourd’hui, vous qui êtes ministre, ancienne maire de cette ville, vous incarnez cet engagement, ce double engagement de la puissance publique.

Mais – nous sommes lucides – cela ne suffit pas. Si le cadre de vie a changé, la réintégration des quartiers ne s’est pas accompagnée d’une intégration de tous. La politique de la ville n’a pas donné, partout en France, les mêmes opportunités. Pour les habitants, le quotidien est encore fait de blocages, de préjugés, d’injustices, d’inégalités, qui se rajoutent à une situation économique et sociale souvent plus difficile ici qu’ailleurs.

Habiter dans un quartier populaire en 2016, c’est bien souvent être condamné avant d’avoir eu sa chance ; assigné, d’une certaine manière, à résidence ; regardé avec suspicion par les employeurs potentiels.

Quand on croit à la République, on ne peut pas accepter cette réalité, celle de l’inégalité des possibles entre deux enfants selon la famille et l’endroit où il est né. Il faut donc être lucide, nommer les choses et se donner les moyens de changer les choses.

*

L’enjeu, ce n’est pas seulement les quartiers populaires, mais notre cohésion nationale, qui n’a cessé de se fragmenter, malgré les efforts, malgré les investissements. Le chômage massif et structurel est un facteur. Le malaise des jeunes est un symptôme inquiétant.

On parle beaucoup des jeunes, aujourd’hui, et nous nous sommes résolument tournés vers eux : c’est le sens du texte de loi porté par Myriam El KHOMRI, c’est le sens des mesures que nous avons annoncées lundi avec Najat VALLAUD-BELKACEM, Patrick KANNER et Myriam EL KHOMRI. Mais de tous les jeunes, je pense aux jeunes de ces quartiers, qui connaissent un chômage souvent de plus de 40 %.

La défiance à l’égard des institutions, le refus de l’autorité, sont souvent un catalyseur. Beaucoup n’arrivent plus à se projeter dans un avenir commun ; demain leur semble devoir être toujours moins bien qu’hier ; et le voisin peut être même vu comme un concurrent, voire comme une menace.

Ce constat – trop rapide bien sûr – sur la fragmentation de notre société, je l’ai fait, nous l’avons fait, à de nombreuses reprises. Elle se traduit par des phénomènes massifs de repli sur soi, ou sur des intérêts communautaires. Il y a aussi ces manifestations de haine, la montée du racisme, de l’antisémitisme, des actes antimusulmans, de tous ces phénomènes dévastateurs pour notre pays.

Il existe, dans un certain nombre de nos quartiers – et les situations sont bien sûr inégales, différentes –, un mélange ravageur fait d’échecs scolaires et de difficultés sociales. C’est là, aussi, mais bien sûr pas seulement, que, sur fond de trafics, de délinquance, d’une forme de désespoir, naissent et grandissent les phénomènes de radicalisation, alimentés par les fanatismes religieux, les prêcheurs de haine, le salafisme, qui veulent imposer leur ordre et, disent-ils, leur détestation de la République et de nos valeurs. Certains individus, plus ou moins jeunes, franchissent le pas et basculent alors dans le djihadisme.

C’est là, aussi, que l’on connaît la plus grande désaffection au moment des élections, et où les taux de participation sont les plus faibles.

*

La fragmentation de notre société, le repli, ne touchent pas seulement les quartiers. Il y a aussi, parfois – cela a été dit –, la sécession des plus riches de notre pays, qui préfèrent l’entre soi, quand ce n’est pas l’évasion fiscale, pour se soustraire à leurs obligations envers la communauté nationale. Il y a les stratégies d’évitement social, en contournant la carte scolaire, en se gardant d’aller dans certains quartiers ; et, au fond, la ghettoïsation arrange beaucoup. Les pauvres, les plus modestes, les couches populaires, ceux qui sont issus de l’immigration, sont loin des centres villes.

Et, disons-le : quand, sur certains territoires, on ne se croise plus, quand on ne se parle plus, c’est que l’on vit dans une société qui ne va pas bien. Et quand on ne partage plus les mêmes règles et les mêmes valeurs, c’est le signe que la République se désagrège et meurt.

*

Je suis élu d’Evry, toujours, après avoir été dix ans élu d’Argenteuil. Et moi, j’aime ces quartiers populaires, parce qu’ils sont aussi la France, dans sa force, dans son énergie, ses difficultés et ses questionnements. Comme tous les élus de ces quartiers, j’ai vu plein d’habitants qui avaient la volonté de réussir, de s’en sortir. J’ai vu notamment des mamans se battre pour l’avenir de leurs enfants, des jeunes qui poursuivent leurs études, parfois dans des conditions héroïques. Et j’ai vu, je connais, une jeunesse qui a cette énergie, cette soif de reconnaissance. J’ai vu de nouveaux arrivants qui avaient déjà la République chevillée au corps, des Français pour qui notre pays représente encore ce qu’il y a de meilleur – et je pense à ces belles cérémonies que nous organisons dans nos villes pour les naturaliser, pour les nouveaux Français – : l’espoir de l’ascension sociale, de l’égalité et de la solidarité ; bref, de la promesse républicaine.

Donner à chaque habitant de ce pays la possibilité de transformer cet espoir, cette promesse républicaine, est devenu le combat de notre vie ; et moi, c’est le combat de ma vie et de mon engagement politique.

Le combat de l’égalité, de la citoyenneté, c’est d’abord refuser toute hypocrisie, dire, même si les mots choquent quelquefois, les choses comme elles sont : c’est-à-dire un apartheid territorial, social et ethnique.

Et ces mots que j’ai souvent utilisés comme élu, comme maire d’Evry, je les ai utilisés il y a un an pour secouer et pour rappeler quelle était cette situation qui est, encore une fois, contrastée – parce qu’il y a ô combien d’aspects positifs.

Mais il y a une réalité. Et le combat de l’égalité de la citoyenneté, ce n’est pas renverser la table, c’est dénicher, un à un, chaque petit blocage, chaque frein, chaque préjugé, chaque injustice, et les lever méthodiquement.

La politique, ce n’est pas de la magie, ce n’est pas le commentaire. Ce n’est pas non plus une résignation à la dure réalité. Et c’est pour cela que nous sommes profondément réformistes : parce que nous savons que c’est par l’action qu’on change une société, pas par la proclamation.

*

Nous portons donc une démarche qui complète la – nécessaire – logique des moyens par une logique de terrain, beaucoup plus fine. Nous assumons une gestion patiente du temps – la reconstruction humaine de ces quartiers, c’est l’affaire d’une génération. Et donc, il faut une forme d’abnégation, portant patiemment une vision – dans une époque où il faut tout régler en quelques semaines. Vous faites un comité interministériel où il n’y a pas de mesure, c’est que vous n’avez rien à dire. Vous faites un comité interministériel où il y a des mesures, c’est parce qu’il faut répondre à un mouvement social ou à je ne sais quelle protestation. Si vous faites un comité interministériel sans annoncer de moyens financiers, c’est que vous n’avez pas les moyens de vos mesures. Et si vous annoncez des moyens financiers, c’est parce que vous êtes en campagne électorale. C’est comme cela que nous vivons en permanence, sous ce regard permanent.

Moi, j’assume – nous assumons – une politique du « pas à pas », une politique de continuité, sans nier bien sûr les différences. Les élus, quel que soit leur bord politique, quand ils assument ces responsabilités dans ces quartiers, travaillent ensemble ; c’est comme cela qu’il faut faire si on veut avancer.

C’est une démarche qui s’adresse à tous les citoyens, ceux qui habitent en banlieue comme en zone périurbaine, en ville comme à la campagne. Et c’est sous ce quinquennat qu’on a très intelligemment redessiné la carte de la politique de la ville, avec François LAMY, Najat VALLAUD-BELKACEM, Myriam El KHOMRI quand elle assumait les responsabilités de la politique de la ville. Nous continuons ce travail, bien sûr, avec Patrick KANNER et Hélène GEOFFROY, où on a intégré les quartiers de villes moyennes, de petites villes, où ces phénomènes, aussi, existent. Nous réunirons un nouveau comité interministériel consacré aux ruralités en mai pour poursuivre ce travail.

Une démarche, donc, qui rassemble, parce qu’elle est construite avec tous, pour tous.

En mars et en octobre 2015, nous avions retenu 65 mesures concrètes. Ce troisième comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté – je me suis engagé à en réunir un tous les six mois – permet de montrer que les choses ont avancé. C’est cela, la politique moderne : c’est évaluer en permanence, corriger, se donner de nouveaux objectifs. Là, nous ajoutons une vingtaine d’engagements nouveaux, construits avec vous – élus, dirigeants d’entreprise, syndicalistes, militants associatifs. Et vous êtes légitimes, car je crois, moi, à la démocratie représentative, à ceux qui représentent la sève de notre société, les corps intermédiaires, les forces d’un pays ; car nous croyons au fait d’aller chercher les meilleures idées, d’où qu’elles viennent. Nous savons que nous ne réussirons que si tout le monde s’implique – et je veux remercier tous ceux qui se sont impliqués aujourd’hui et qui notamment, parmi d’autres, ont rapporté nos travaux.

Une dynamique est lancée. Il faut l’amplifier. C’est le sens aussi du projet de loi « Egalité, citoyenneté » présenté ce matin en Conseil des ministres par Emmanuelle COSSE, Patrick KANNER et Ericka BAREIGTS. L’objectif, c’est bien un maillage de mesures fines qui doit retisser l’égalité, promouvoir la citoyenneté, renforcer ce que nous avons de commun, redonner à tous le goût de la République.

*

Retisser les liens, c’est se retrouver autour de quatre principes.

D’abord, l’ordre républicain. La République ne peut tolérer aucune zone de non-droit. Les lois, les institutions et les fonctionnaires doivent être respectés.

Nous agissons donc sans faiblir contre les incivilités, les violences, les trafics – c’est le travail conjoint de l’Etat et des collectivités, notamment dans le cadre des zones de sécurité prioritaire. Je les porte depuis 2012. Bernard CAZENEUVE a la même exigence. Et il y a des résultats. En 2015, dans les zones de sécurité prioritaire, en zone police, les vols à main armée ont baissé de 10 %, les cambriolages de 7 %, les interpellations liées au trafic de stupéfiants ont augmenté de 8 %. Je connais les réalités, elles existent, ici comme ailleurs ; mais les chiffres que je viens de citer nous encouragent à poursuivre notre action.

Nous agissons, aussi, contre le racisme et l’antisémitisme – et je veux saluer le travail notamment du délégué interministériel, Gilles CLAVREUL. L’arsenal pénal sera renforcé par la création d’une circonstance aggravante pour les crimes et délits commis avec un mobile raciste ou homophobe. Nous ouvrons également la possibilité pour les associations de se porter partie civile dans les délits d’apologie de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité.

Nous agissons, enfin, pour empêcher que ne s’enracinent des idéologies violentes et totalitaires, pour empêcher le basculement dans la radicalisation. Toute une politique publique voit le jour progressivement pour mieux détecter les situations dangereuses et pour éviter des départs, par exemple, vers des zones de guerre. Cette action doit se prolonger et s’amplifier ; elle doit emporter dans un même élan toute la société. Je présenterai dans quelques jours une nouvelle stratégie nationale de suivi et de prise en charge des phénomènes de radicalisation. Car ces phénomènes concernent des milliers de personnes aujourd’hui ; et ces phénomènes, nous les connaissons en France, mais aussi partout en Europe. Cette stratégie doit s’appuyer sur les recherches en humanités et sciences sociales. Un rapport a été remis, celui de l’Alliance ATHENA, animée par Alain FUCHS, le président du CNRS. Ce rapport fait des propositions très concrètes, et nous devons nous en inspirer ; mais nous devons créer une véritable école universitaire autour de ces questions pour apporter, là aussi, une réponse dans la durée.

*

Le deuxième principe sur lequel nous devons être fermes, c’est la laïcité, qui fait que la France n’est pas une somme d’intérêts communautaires mais un projet collectif.

Il fallait réexpliquer – il faut toujours expliquer – les droits et devoirs qui découlent de ce principe à tous les fonctionnaires, acteurs locaux, qui peuvent être confrontés à sa remise en cause. Depuis le premier comité interministériel, 10 000 formations ont été réalisées pour tous ces acteurs. Et je veux saluer l’initiative de la ministre de la Fonction publique, Annick GIRARDIN : pour veiller au respect de ce principe, alerter quand il y a un problème, il faut réunir tous les acteurs professionnels et usagers – c’est le rôle des commissions qu’elle va installer.

*

Le troisième principe – et moi je le crois fondamental – c’est l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est refuser ces logiques qui excluent de l’espace public, rabaissent la femme, l’enferment dans un rôle que dicterait je ne sais quelle morale ou pudeur. S’habiller librement, travailler, s’épanouir, vivre en somme, ce n’est pas le droit des hommes. C’est le droit français.

Et il reste un long chemin à parcourir pour que les femmes soient considérées à égalité avec les hommes. Mais sous la présidence de François HOLLANDE, des progrès considérables ont été accomplis, avec notamment la loi du 4 août 2014. L’égalité doit aujourd’hui s’appliquer, sur ce sujet comme sur tous les autres, dans tous les territoires. Il ne peut y avoir aucun compromis, qui serait pour la République un abandon.

*

Dernier principe : la langue française. La manier, c’est entrer dans l’espace républicain commun.

La première étape, c’est l’apprentissage du français à l’école, qui a été une priorité de la refondation de l’école engagée par Vincent PEILLON et poursuivie aujourd’hui par Najat VALLAUD-BELKACEM. Les nouveaux programmes de l’école maternelle et élémentaire renforcent la maîtrise des fondamentaux. Nous développons également la scolarisation des moins de trois ans – c’était traité dans l’un des ateliers il y a un instant – ; c’est un enjeu fondamental pour ceux dont la langue à la maison n’est pas le français.

L’apprentissage du français, c’est aussi l’objectif des cours pour ceux qui arrivent en France, et la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers renforce le niveau de langue requis. Car il n’y a pas d’intégration possible sans compréhension de notre langue, et donc des règles du pays dans lequel on s’installe.

La réalité, au-delà des enfants et des primo-arrivants, c’est qu’en effet, six millions de nos compatriotes ne sont pas à l’aise avec notre langue. Comment, dans ce cas, trouver sa place, prendre part à la vie de la cité ? Plus concrètement, comment accomplir des formalités administratives, accompagner ces enfants, participer à la vie sociale, discuter avec l’enseignante d’une classe, travailler ?

Ce comité interministériel tire les conséquences de la mission d’évaluation et de proposition lancée il y a un an, cher Thierry LEPAON, et crée une Agence de la Langue française pour la Cohésion sociale. Dans les cinq ans qui viennent, toutes celles et ceux qui éprouvent des difficultés dans le maniement de notre langue pourront ainsi trouver la formation ou le projet qui leur permettra de les dépasser.

Le français est la langue de la République. C’est un droit. C’est aussi un devoir. Et c’est le seul chemin possible vers la citoyenneté.

*

Mesdames, messieurs,

Retisser du lien, c’est faire que les règles trop souvent bafouées soient respectées, c’est réaffirmer des valeurs parfois ignorées. C’est aussi ouvrir des opportunités pour chacun.

Nous le savons : tout se joue dès les premières années d’apprentissage. C’est pourquoi nous avons réinvesti massivement dans le système scolaire. Il paraît que, parfois, certains s’interrogent sur les différences entre tel ou tel camp… La refondation de l’école, au fond, illustre ce que peut être une politique différente.

Cette refondation de l’école se poursuivra à la rentrée prochaine, avec 6 600 nouveaux postes, le renouvellement des programmes et le déploiement du dispositif « plus de maîtres que de classes », qui permet d’aider, d’abord, les élèves les plus en difficulté.

Nous avons refait du budget de l’Education nationale la grande priorité, et d’abord pour lutter contre les inégalités.

Nous allons également, à la rentrée 2016, accompagner des jeunes de milieux modestes qui le souhaitent tout au long du lycée. Nous guiderons ainsi – et c’est concret, c’est pratique, c’est attendu – 8 000 élèves, soit 20 % des collégiens de troisième de REP+, vers l’enseignement supérieur. C’est le « parcours d’excellence ».

Nous consacrerons aussi, en lien avec les collectivités, les financements nécessaires à la rénovation des écoles, afin que chaque enfant soit accueilli dignement. Nous traiterons les situations les plus urgentes pour cette rentrée. Demander le respect du savoir, de la République, à des enfants, c’est aussi agir pour qu’ils se sentent respectés.

Et comme être parent, c’est essentiel dans la réussite d’un enfant, nous aiderons les parents qui le souhaitent à mieux surveiller les devoirs, à rencontrer les enseignants, à s’impliquer davantage dans la scolarité de leurs enfants. Beaucoup est fait déjà dans ce domaine, grâce à l’engagement des collectivités ; beaucoup d’ « écoles des parents » ont été mises en œuvre. 5 000 services civiques seront mobilisés pour cela.

*

Ouvrir des opportunités, c’est aussi faire sauter les verrous qui empêchent d’accéder à un emploi – et Myriam El KHOMRI en parle avec raison et passion.

Trop de jeunes jouent le jeu, vont à l’université, obtiennent un diplôme, et malgré cela ne trouvent pas de travail. C’est une grande souffrance, une énorme frustration. Et c’est aussi un message terrible envoyé aux plus jeunes, et dans les quartiers. Faire des efforts, des études – et souvent les parents ont sacrifié beaucoup pour eux – ne permettrait pas d’obtenir des résultats, alors que ceux qui trafiquent, en quelques jours, gagnent plus que ce que leur père gagne en une année ? C’est ce sentiment-là auquel il faut répondre.

Les jeunes diplômés en recherche d’emploi – 8 400 dans les quartiers, soit trois fois plus que la moyenne nationale – bénéficieront donc, d’ici juin, d’un accompagnement personnalisé, et seront mis en relation avec des clubs de parrains mobilisant les réseaux RH, les chefs d’entreprise, la haute fonction publique – et je remercie tous ces acteurs de se mobiliser pour cette belle cause. 8 400, ce n’est pas énorme, mais c’est symboliquement majeur. Faire que le travail, le mérite soient toujours récompensés, c’est aussi cela : mieux accompagner les jeunes qui en veulent, leur donner les contacts, les réseaux qu’ils n’ont pas.

Il faut également miser sur l’entreprenariat, alors que c’est dans les quartiers que se créent le plus d’entreprises en France. Myriam El KHOMRI et Martine PINVILLE le savent bien. L’Agence France Entrepreneurs – et nous venons d’entendre son nouveau président, Mohed ALTRAD, entrepreneur de Montpellier et président, par ailleurs, d’un grand club de rugby – accompagnera ceux qui veulent y lancer leur activité. Il faut des résultats : il faut que cela se mette vite en œuvre.

Des convictions, des combats, des déterminations, il en est de toutes sortes et dans tous les domaines. Chacun doit être encouragé à mener ses projets, à se relever s’il échoue. Encourager, donc, le travail, le mérite, l’effort : voilà l’exigence.

*

Ouvrir des opportunités, faire sauter les verrous qui empêchent d’accéder à l’emploi, au-delà déjà de toutes les mesures qui ont été mises en œuvre ou qui sont intégrées dans la loi sur le Travail, c’est aussi lutter avec la plus grande force contre les discriminations. Des discriminations sur lesquelles notre société détourne le regard depuis trop longtemps, et qui sont, je le rappelle, punies par la loi.

Je veux très sincèrement que nous sortions de cette hypocrisie collective. Il faut renverser la table et faire respecter le droit, avec une détermination sans commune mesure avec ce que nous avons fait jusqu’à maintenant. Il faut que les élites de notre pays, dans les secteurs publics comme privés, soient à l’image de notre société. La République, notre pays, en sortiront plus forts.

J’ai demandé en juin 2015 à une équipe de chercheurs, pilotée par Yannick L’HORTY, d’évaluer les discriminations dans l’accès à la fonction publique. Il me remettra ses conclusions, que je rendrai publiques, au mois de juin. De premiers testings ont été réalisés et les faits sont là : en France, selon que vous vous appelez « Laure BERNARD » ou « Anissa ALI », le traitement de votre candidature pour être infirmière ne sera pas le même. La jeune « Anissa ALI », même si elle a autant de compétences, recevra un tiers de réponses en moins.

Parfois, on nous interroge sur ce qui reste à faire d’ici la fin du quinquennat ; parfois on nous interroge sur le sens de la politique ; parfois on nous interroge sur quel est le contenu de la République. Parfois, même, on nous interroge sur ce qu’est la gauche. Là, nous avons un chantier considérable ; et s’il y a un objectif que nous devons nous donner, une mobilisation de toute notre société, c’est autour de ce combat contre les discriminations.

*

L’Etat et la fonction publique doivent être exemplaires, et aujourd’hui ils ne le sont pas. Or, l’exemplarité, c’est donner confiance ; c’est aussi la condition pour que chacun consente des efforts au service de la collectivité. Il faut tout changer, en commençant par le haut. Et de ce point de vue-là, le Gouvernement, par la parité, par ses couleurs, par ses origines, donne, me semble-t-il, l’exemple. Mais l’Etat lui-même, sa fonction publique, doivent s’ouvrir davantage ; et Annick GIRARDIN y veillera tout particulièrement.

Je l’ai annoncé en novembre, le travail est lancé : les 75 écoles permettant de devenir fonctionnaire – l’ENA, les IRA, les écoles de sécurité sociale … – mettront en œuvre, dès la rentrée 2016, un plan d’action pour diversifier les profils, en développant des classes préparatoires intégrées, en revisitant leurs concours. Et nous serons intransigeants, même si des résistances ne manqueront pas de se manifester.

10 000 contrats d’apprentis seront, en parallèle, ouverts dans la fonction publique de l’Etat – contre 4 000 en 2015 – pour permettre aux jeunes d’apprendre le métier, d’être plus à l’aise, de s’approprier, avant le concours, les codes que d’autres possèdent dès l’enfance. Le projet de loi permettra, plus généralement, d’ouvrir le recrutement dans la fonction publique à une plus grande diversité de parcours.

Et je souhaite aussi que l’on ouvre le débat – il était présent tout à l’heure – sur la capacité des élus et ministres à cumuler durablement leur fonction élective avec un statut de haut fonctionnaire. Ouvrir la fonction publique, renouveler le personnel politique, c’est aussi sortir de l’asphyxie des élites et de la reproduction entre les mêmes.

*

Nous agissons, également, pour combattre les discriminations dans le secteur privé. Pôle emploi accompagnera désormais les TPE et les PME qui le souhaitent à développer des méthodes de recrutement non discriminantes. Et nous avons souhaité, lors du dernier comité interministériel, qu’une campagne de testing soit lancée par l’Etat – c’est la première fois – sur une quarantaine d’entreprises de toutes tailles. Les résultats seront publiés, chère Myriam El KHOMRI, en septembre. Et nous tirerons ensemble tous les enseignements de cette campagne.

Nous avons également souhaité ouvrir les actions de groupe en matière de lutte contre les discriminations, dans le cadre du texte Justice du 21ème siècle. L’objectif, c’est de donner à chacun des recours simples et efficaces pour que l’injustice soit reconnue et réparée. Pour que la République apparaisse pour ce qu’elle est, diverse, confiante et généreuse. Certains diront : « ce sont des mots ». Non, ce sont des actes, et nous avons besoin d’une République en actes. C’est essentiel, car c’est là, notamment dans ces quartiers, et dans tout le pays, que se joue, au fond, l’avenir de la République.

*

Ouvrir des opportunités, c’est bien sûr casser l’apartheid en matière de logement, en nous dotant d’outils à la hauteur.

Un an après la création du poste de délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat, les résultats de l’engagement de Thierry REPENTIN sont là. La volonté politique fait bouger les choses. Les mentalités ont évolué. Sur les 221 communes ne respectant pas leurs obligations en matière de logement social, plus de 11 000 logements ont été construits ces deux dernières années, grâce à 110 préemptions et 21 permis délivrés par les préfets. Plus de 200 Contrats de Mixité sociale ont été ou sont en cours de négociation dans ces communes, pour les aider à accélérer la construction de logements sociaux. Par ailleurs, sur l’année 2015, l’État et ses opérateurs ont cédé 80 terrains. À la clé : près de 9 000 logements, dont plus de 40 % de logements sociaux. Et je rappelle que l’habitat social, ce n’est pas seulement pour ceux qui sont les plus en difficulté ; c’est pour répondre aussi à l’attente des travailleurs de ce pays et des couches moyennes.

Un débat va s’engager à l’Assemblée. Je sais votre mobilisation, chère Emmanuelle COSSE, pour convaincre de l’utilité de mesures puissantes et d’application immédiate. Notre projet de loi renforce, ainsi, encore le pouvoir de l’État de se substituer aux communes défaillantes.

Il prévoit également – pour que la pauvreté ne soit pas concentrée toujours au même endroit – que les organismes de logements sociaux attribuent au moins 25 % des logements situés dans les quartiers les plus prisés aux ménages les plus pauvres, les loyers étant adaptés à leurs revenus.

La richesse de la République, son avenir – nous le portons tous –, ce sont ces mondes qui se recroisent enfin.

*

Nous voulons, également, rétablir le « pouvoir d’agir » des habitants et des citoyens. C’est, bien sûr, le plus difficile. Nous vivons une crise de la démocratie et de sa représentation. C’est l’antidote, pourtant, au repli ; et je veux que chacun puisse se confronter à la réalité de faire, de participer, que chacun comprenne les exigences et ressente l’immense satisfaction de l’engagement. Ce besoin de s’engager, des millions de Français l’ont ressenti très profondément suite aux attentats de janvier et novembre.

Dans les 1 500 quartiers prioritaires de la Ville, nous avons misé sur la mobilisation des habitants des quartiers eux-mêmes. J’en connais la difficulté pour avoir, dans ma ville, mis en place des conseils de quartier. C’est le sens de la création des conseils citoyens. Ce sera le sens, également, de la réforme du 1 % culturel, chère Audrey AZOULAY, que nous allons engager.

Et nous agissons, aussi, pour encourager l’engagement civique.

Dès l’école, dans le cadre d’un parcours reconnu lors du brevet des collèges.

Pendant les études : chaque étudiant qui s’engage bénévolement pourra le valoriser dans son diplôme.

Grâce au service civique – quelle belle idée ! –, qui concernera, en 2018, 350 000 jeunes, soit la moitié d’une génération. C’est une grande avancée portée par le président de la République. « Priorité à la jeunesse » … certains en doutent ? Regardez ce qui a été fait en matière d’école ! Regardez ce qui a été fait avec les emplois d’avenir. Regardez ce que nous faisons avec la prime d’activité. Regardons ce qui est engagé grâce à la Garantie Jeunes. Mais regardons, aussi, à travers l’engagement, ce qui est fait en matière, par exemple, de service civique.

Grâce à la réserve citoyenne, qui permettra de se mobiliser dès 18 ans et tout au long de sa vie.

Le projet de loi « Égalité, citoyenneté », comme le projet de loi Travail, encouragent, enfin, l’engagement des actifs dans des associations culturelles, mais aussi sportives, chers Patrick KANNER et Thierry BRAILLARD – et les associations constituent le principal lieu d’engagement des Français : 12 millions de bénévoles et plus de 20 millions d’adhérents.

Il y a toujours ceux qui parlent de l’engagement et des associations sans connaître la réalité. Cette réalité, elle est là. C’est pour cela que nous avons rétabli les moyens qui avaient été supprimés il y a quelques années pour soutenir le monde associatif, même si nous savons que, dans les quartiers populaires et dans les grands ensembles, cette vie associative est parfois en difficulté. Et nous savons combien c’est important : là, rétablir une association sportive, à condition qu’elle respecte les lois de la République, là, des locataires qui s’organisent pour créer cet engagement citoyen.

Un Haut-Commissaire à l’Engagement a été nommé ce matin. Il est placé auprès du Premier ministre pour qu’il y ait une mobilisation de toute la société civile en faveur de l’engagement. C’est une belle mission, n’est-ce pas, François CHÉRÈQUE !

**

Mesdames, messieurs,

Il y aurait tant à dire … beaucoup a déjà été dit, et je conclus.

Ce comité interministériel, vos travaux d’aujourd’hui, sont autant d’espoirs, malgré les doutes, le scepticisme, pour faire changer la France.

Nous sommes venus à Vaulx-en-Velin pour dire que la France s’affaiblit quand elle accepte la discrimination, quand elle accepte l’injustice, quand elle succombe à l’entre soi.

Et nous sommes venus à Vaulx-en-Velin pour porter une conviction, un projet : celui de l’égalité, une égalité réelle, chère Ericka BAREIGTS, pas une égalité fantasmée, pas une incantation de bonne conscience, une égalité active et exigeante avec chacun, celle-là même qui doit être le défi et la grandeur de la France. C’est par l’égalité que nous construirons une société plus juste, plus respectueuse de chacun, plus forte face aux menaces. Une société plus humaine. Une société de progrès, tout simplement.

Nous sommes venus ici exposer une méthode qui consiste, en partant à l’écoute des acteurs de terrain et des citoyens, en vous écoutant, à utiliser tous les leviers disponibles. Et nous l’avons fait, à travers cette plateforme qui a permis à de nombreux participants de faire leurs propositions et de participer directement, à travers leur vote, à la préparation de ce comité interministériel. Nous continuerons ce travail, cet engagement, pour la loi et pour l’enrichir, au-delà de l’engagement des parlementaires.

La loi, quand c’est nécessaire, l’action résolue du Gouvernement, le contrat, quand c’est suffisant. C’est ainsi que nous réussirons et c’est ainsi, c’est comme cela que nous redonnerons l’espoir, l’optimisme et la fierté qui manquent trop souvent à notre pays.

Pourquoi je suis fier, non seulement d’être chef de ce Gouvernement, mais fier aussi d’être français ? C’est parce que, comme je l’ai souvent dit, il n’y a pas beaucoup de pays au monde où le chef du Gouvernement peut être né à Barcelone, dans un autre pays que celui qu’il dirige, naturalisé. Jamais je n’aurais pu imaginer pouvoir assumer ces responsabilités il y a quelques années. Avoir, dans un Gouvernement, des femmes et des hommes qui eux aussi viennent d’autres pays : c’est cela, la France !

Mais cette image que nous donnons, il faut qu’elle se répercute dans tous les réseaux, dans toutes les veines de la société française. Et au fond, nous devons réussir cette belle synthèse entre le métissage de la société, où chacun apporte ses origines, ce qu’il a de plus personnel, au pot commun ; et, en même temps, réussir une forme d’assimilation. Je connais les mots, ils sont piégés : intégration, assimilation. Nous vivons avec cela. Mais, métissage et assimilation : c’est cela la synthèse de ce que nous souhaitons pour la République. Et pour faire avancer la République, nous le faisons en actes et nous le faisons encore aujourd’hui.

Nous sommes sur cette voie. Et cette voie, nous devons la poursuivre. C’est pour cela que nous devons être fiers d’être français, et c’est pour cela que nous devons rendre pleinement la fierté à tous nos compatriotes, notamment à ceux qui souffrent, mais qui espèrent.

Je vous remercie.Discours du 13 avril 2016, Comité interministériel à l’Égalité et à la Citoyenneté, à Vaulx-en-Velin

13
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté

Pour ce troisième comité interministériel et avant la présentation du projet de loi Égalité et Citoyenneté au Parlement, le Gouvernement a sollicité les contributions des citoyens.
Du 23 mars au 8 avril dernier, les citoyens ont été invités à formuler des propositions d’actions concrètes sur l’École, l’engagement et l’émancipation des jeunes, l’emploi et l’entrepreneuriat, et l’égalité réelle. Les contributions qui ont été les plus plébiscitées sur la plateforme égalité-citoyenneté-participez.gouv.fr ont ensuite été débattues et enrichies par une centaine d’acteurs (citoyens, partenaires institutionnels, membres associatifs) réunis en ateliers de travail, avant d’être présentées directement aux ministres.Dossier de presse du 13 avril 2016 Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté

13
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement à Mantes-la-Jolie – Bilan 2013-2015 du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra à Mantes-la-Jolie pour effectuer un bilan 2013-2015 du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.

A cette occasion, il annoncera les perspectives et les priorités 2016-2017 de ce plan, en présence de :

  • Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
  • Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé,
  • Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable,
  • Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, et
  • Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion,

le jeudi 14 avril 2016

Le Premier ministre se rendra dans une école primaire de Mantes-la-Jolie où il rencontrera les équipes éducatives qui lui présenteront les dispositifs innovants mis en place dans les réseaux d’éducation prioritaire (REP).

Il poursuivra son déplacement au sein d’une agence de la Caisse d’allocations familiales des Yvelines. Les nouveaux dispositifs mis en place par le Gouvernement pour favoriser l’accès aux droits des familles modestes lui seront présentés : le rendez-vous des droits, la prime d’activité, l’accompagnement numérique…

A l’issue de cette visite, le Premier ministre prononcera une allocution sur les perspectives et les priorités 2016-2017 de ce plan.Déroulé prévisionnel :
06h30 : Départ presse de l’Hôtel de Matignon
08h30 : Ecole élémentaire Claude Monet (5 rue Paul Gauguin 78200 Mantes-la-Jolie)

  • Arrivée de Manuel Valls, Premier ministreToute presse accréditée
  • Accueil par Frédéric Soutin, directeur de l’école
    Présentation de l’école et des dispositifs innovants : « Structure Passerelle pour les moins de 3 ans » et « Plus de maîtres que de classes »Pool images + rédacteurs
  • Visite d’une classe de CP/CE1 bénéficiant du dispositif « Plus de maîtres que de classes »Pool images uniquement

09h25 : Départ du Premier ministre
09h35 : Caisse allocations familiales (1 rue La Fontaine – 78200 Mantes-la-Jolie)

  • Accueil par Jean-Louis Deroussen, président de la Cnaf, Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf, et Elodie Clair, directrice de la Caf des Yvelines
  • Présentation de l’espace multimédia dédié aux démarches en lignes et simulation d’une demande de prime activité et d’une demande d’aide au logement. Présentation de l’espace rendez-vous. Présentation du traitement d’un dossier de prime activité entièrement dématérialiséPool images + rédacteurs
  • Allocution du Premier ministre sur le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion socialeToute presse accréditée

10h45 : Départ du Premier ministre
Informations pratiques :

Un départ en bus presse est proposé depuis l’Hôtel de Matignon le jeudi 14 avril à 06h30 précises. Il effectuera toutes les étapes du déplacement, avant de repartir pour Paris aux alentours de 11h00.

Si vous souhaitez participer à cet évènement, merci de vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant mercredi 13 avril 2016 – 20h00
Pool TV : France Télévisions
Contacts :
01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15communication@pm.gouv.frNote aux rédactions du 13 avril 2016, Déplacement à Mantes-la-Jolie

11
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Comité interministériel à l’Égalité et à la Citoyenneté

Manuel Valls, Premier ministre, réunira le 3ème comité interministériel à l’Égalité et à la Citoyenneté, mercredi 13 avril 2016 à Vaulx-en-Velin…

11
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Rapport du Conseil stratégique des industries de santé

Manuel Valls a réuni le 11 avril 2016 le 7e Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) à l’Hôtel de Matignon.

Le Conseil stratégique des industries de santé, espace de concertation et d’échanges entre les industriels du secteur et les pouvoirs publics, est le lieu où se dessine une vision stratégique partagée. A la suite du séminaire du 17 avril 2015, ouvert par le Premier ministre, trois groupes de travail ont été mis en place : ils ont réuni les industriels et les pouvoirs publics, autour des principaux enjeux du secteur : la lisibilité et la prévisibilité, l’accès à l’innovation et l’attractivité de l’industrie française. Les orientations du 7e CSIS devront répondre aux défis auxquels sont confrontées les industries de santé.Ce rapport a été élaboré sous la responsabilité de ses auteurs. Ses conclusions n’engagent pas le Gouvernement. Elles alimentent sa réflexion.Rapport du Conseil stratégique des industries de santé

10
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Liste des accords qui ont été signés lors de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau Algéro-français

I/ Accords  signés lors de la séance plénière du CIHN Accord additionnel au protocole judiciaire algéro-français signé à Paris le…

08
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec les organisations de jeunesse

A l’issue des entretiens organisés ces derniers jours par le gouvernement, Manuel Valls, Premier ministre, recevra les organisations de jeunesse, avec…

08
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement officiel en République démocratique et populaire d’Algérie

Déplacement officiel de M. Manuel Valls, Premier ministre, en République démocratique et populaire d’Algérie, Samedi 9 et dimanche 10 avril 2016. Manuel…

07
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement à la Banque européenne d’investissement (Luxembourg), et au Parlement Européen (Strasbourg)

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra à la Banque européenne d’investissement (Luxembourg), et au Parlement Européen (Strasbourg), Lundi 11 avril et…

06
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

7ème Conseil stratégique des industries de santé

Manuel Valls, Premier ministre, réunira le 7e Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), lundi 11 avril 2016 à 09h00, à l’Hôtel de Matignon, en présence de…

06
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement de Manuel Valls en Lozère

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra en Lozère, vendredi 8 avril 2016. Détails…

05
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Pose de la Première Pierre du futur Centre des Congrès de Metz

A l’issue du 18e Conseil des ministres franco-allemand, Manuel Valls, Premier ministre, posera la première pierre du futur Centre des…

05
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Notre-Dame des Landes

Le rapport demandé par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur…

04
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso

Manuel Valls, Premier ministre, recevra S. Exc. M. Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso, mardi 05 avril 2016 à…

01
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel de Manuel Valls du lundi 4 au jeudi 7 avril 2016

Lundi 4 avril 2016 09h00 : Entretien avec Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur Hôtel de Matignon 13h00 : Déjeuner avec…

01
Avr
2016
Posted in Premier Ministre

« Le Sursaut 2016 », journée de réflexion autour du thème « L’islamisme et la récupération populiste en Europe » – Précisions

Manuel Valls, Premier ministre, interviendra en clôture d’une journée de réflexion autour du thème « L’islamisme et la récupération populiste en…

31
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement en Région Centre-Val de Loire

Suite à la signature de la plate-forme d’engagements réciproques entre l’Etat et les Régions en faveur de l’emploi, de la…

30
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Manuel Valls reçoit les ministres et secrétaires d’Etat à Matignon

Manuel Valls, Premier ministre, recevra les ministres et secrétaires d’Etat, jeudi 31 mars 2016 à 11h00,  à l’Hôtel de Matignon

30
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Partenariat État-Régions : ensemble pour l’emploi

Par l’adoption de la loi Nouvelle Organisation du Territoire de la République (NOTRe), le Gouvernement a souhaité une organisation administrative…

30
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre – Etat et régions : ensemble pour l’emploi

Monsieur le président de l’Association des Régions de France, cher Philippe RICHERT,
Mesdames, messieurs,

Notre pays fait face à deux grands défis.

D’abord la sécurité, la lutte contre le terrorisme, pour lequel nous sommes, bien sûr, pleinement mobilisés.

Et le second défi, une grande préoccupation – principale préoccupation – de nos compatriotes, c’est la croissance, et l’emploi, pour lesquels nous devons faire encore plus. C’est pourquoi, en signant il y a quelques secondes une plateforme d’engagement, l’Etat et les régions ont décidé aujourd’hui d’unir davantage leurs forces.
Je veux saluer cette décision. Elle montre que nous pouvons avancer ensemble pour répondre aux priorités des Français.
Cette signature s’inscrit dans la continuité de la réforme territoriale que nous avons souhaitée.

Cette réforme, grâce à de nouvelles grandes régions plus fortes, aux compétences renforcées, à des métropoles et à des intercommunalités aux compétences clarifiées, grâce à un Etat territorial repensé, doit donner plus de moyens et d’actions.

Dorénavant, les grandes régions ont des leviers puissants pour mener des politiques publiques sur leurs territoires. Je pense bien sûr à la formation, à l’apprentissage, au développement économique.

Dès l’élection des nouveaux présidents et présidentes de région, j’ai souhaité les recevoir individuellement. Ces rendez-vous sont la preuve d’un changement de pratique qu’il faut prolonger et ne jamais oublier. Je veux – nous voulons – établir une nouvelle relation entre l’Etat et les régions ; une relation dans laquelle les responsabilités de chacun sont clairement définies, afin de mieux servir l’intérêt général et de respecter le fait régional.

Trop souvent, nous perdons en efficacité, car nous ne savons pas bien qui fait quoi, ou parce que chacun fait une partie de son côté, alors qu’il serait mieux de faire ensemble ! Mieux faire ensemble : tel est l’objectif.

Un séminaire réunissant l’ensemble des exécutifs régionaux et les membres du gouvernement s’est tenu, vous le savez, le 2 février dernier. A cette occasion, au moment d’un déjeuner, le président de la République a invité solennellement les régions à s’engager en faveur du plan d’urgence pour l’emploi.
Une première étape a été franchie, avec notamment les 500 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi.

L’objectif, c’est bien d’investir massivement pour que les personnes au chômage depuis longtemps, souvent peu qualifiées, apprennent un métier dans les domaines qui, aujourd’hui, peinent à recruter – je pense aux secteurs des aides à domicile, ou aux infirmiers – ou dans les secteurs qui recruteront demain, notamment le numérique et la transition énergétique.
Pour mettre ce plan en œuvre, nous avons souhaité travailler de très près avec les régions, car ce sont elles qui connaissent le mieux les besoins de leurs territoires, la réalité du terrain.

Myriam El KHOMRI a ainsi signé les conventions régionales du plan 500 000 formations avec plusieurs régions, dont la vôtre, cher président RICHERT.

Nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape en disant quels engagements nous prenons ensemble – régions et Etat – pour l’emploi.
Le premier engagement, c’est que le parcours des demandeurs d’emploi – formation, dispositifs d’accompagnement – corresponde mieux aux réalités des territoires.

Pour cela, les régions qui le souhaitent co-piloteront, avec l’Etat, le service public régional de l’emploi, l’orientation des crédits nationaux de la formation et le FSE sur le périmètre de leur délégation de compétence.

Les régions pourront, en mobilisant leurs moyens en matière de développement économique et de formation, conventionner avec Pôle Emploi afin d’améliorer les dispositifs d’accompagnement des demandeurs d’emploi.
Le deuxième engagement, c’est que nous voulons faire le maximum pour la formation des jeunes, en développant les formations professionnelles initiales.

Pour cela, nous donnons une nouvelle ambition à l’apprentissage, nous établissons des passerelles avec l’enseignement professionnel. De nouvelles formations seront ouvertes aux métiers de demain. L’Etat et les régions proposent d’ouvrir les titres professionnels à l’apprentissage, d’élargir l’accès à cette filière au-delà de 25 ans, de mettre en œuvre des parcours mixtes renforcés avec l’enseignement professionnel et de soutenir le développement des campus des métiers et des qualifications dans les territoires.
Enfin, troisième engagement : nous voulons affirmer le rôle essentiel des régions pour le développement économique et le soutien ciblé aux PME et aux ETI.

L’Etat et les régions veilleront à ce que tous les leviers de soutien aux entreprises – je pense à la BPI, à l’AFE, à l’Intelligence économique – soient bien en phase avec les stratégies et les orientations régionales. Dans le cadre de la réforme en cours des pôles de compétitivité, l’Etat donnera plus de pouvoir aux régions en matière de coordination et d’animation.

Les politiques publiques seront ainsi, à chaque fois, mises en œuvre par les acteurs qui agissent au bon niveau. Les politiques de l’emploi de chaque territoire seront aussi mieux coordonnées, en lien étroit avec les partenaires sociaux et les branches professionnelles.
Moins de deux mois – presque jour pour jour – après le séminaire réunissant tous les présidents de région, nous concrétisons, avec Philippe RICHERT, une nouvelle étape du partenariat entre l’Etat et les régions.

Et je veux saluer l’expérience, le rôle exigeant, bien sûr, de Philippe RICHERT, qui portait la parole de l’ensemble des régions.

Ce partenariat, qui se bâtit dans un climat de travail constructif, respectueux des contraintes et des ambitions de chacun, doit se poursuivre. Nous nous sommes donné un nouveau rendez-vous avant l’été ; j’ai proposé qu’il y ait des rendez-vous réguliers – au moins quatre par an –pour un vrai changement de culture. Et nous aurons l’occasion d’évoquer notamment la question des finances locales, des ressources des régions mais aussi des transports, à l’occasion de notre prochaine réunion – que nous préparons, bien sûr, ensemble.
Au fond, il est là, l’esprit de la décentralisation que nous mettons en œuvre depuis plus de 30 ans : donner aux territoires et à l’Etat les moyens d’agir au plus près des Françaises et des Français. Ce mouvement, nous le poursuivons, nous l’approfondissons aujourd’hui.

Les 12 régions hexagonales, la Corse, les régions de nos territoires d’Outre-mer ont un rôle essentiel : elles incarnent la France des territoires. Leurs présidents et leurs présidentes incarnent cette France des territoires, cette nouvelle relation avec l’Etat, qui doit être efficace et concrète.

Monsieur le président,

Je souhaite que les régions – mais je sais l’impulsion qui sera donnée par le président Philippe RICHERT – se retrouvent. Et le dialogue, nous l’aurons : avec chacun des présidents, avec chacun des exécutifs, avec leurs particularités, leurs attentes – parce que nous vivons aussi une période politique passionnante et animée.

Mais ce que nous mettons en œuvre – et je l’ai redit, il y a un instant, au président RICHERT – c’est sur un temps long. Les régions sont élues pour six ans ; elles ont un immense travail à faire, notamment quand il s’agit d’assurer le regroupement de plusieurs régions. C’est le cas en Rhône-Alpes – Auvergne, et c’est le cas, évidemment, dans votre région, monsieur le président, pour ne prendre que ces deux exemples.

Les régions ont besoin de l’Etat, et l’Etat a besoin des régions. Dans tous les domaines, nous pouvons avancer ensemble. J’ai parlé des problèmes financiers, ce sera un des rendez-vous du mois de juin, pour préparer la loi de finances 2017 ; le problème des transports, qui est majeur, avec des expérimentations de transferts de TER vers les régions – toutes ne le feront pas au même rythme ; je pense, aussi, à la révision des contrats de plan Etat-région.

Sur tous ces sujets-là, nous travaillerons, et nous travaillerons bien avec les régions. Chacun avance, chacun est libre, et nous ferons un point, un bilan, notamment pour ce qui concerne les 500 000 formations. Je crois que chacun doit participer – dans le respect du rôle de chacun – à cet effort-là : les Français nous attendent sur la question de l’emploi et de la formation.

Merci à tous.Discours du Premier ministre du 30 mars 2016 Etat et régions : ensemble pour l’emploi

30
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande du mercredi 27 avril au mardi 3 mai 2016.  

29
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Signature de la plate-forme d’engagements réciproques entre l’État et les Régions

Manuel Valls, Premier ministre, et Philippe Richert, Président de l’Association des régions de France, signeront la plate-forme d’engagements réciproques entre…

25
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel de Manuel VALLS, Premier ministre, du mardi 29 mars au vendredi 1er avril 2016

Entretien avec Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche…

25
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement officiel du Premier ministre en République démocratique et populaire d’Algérie

Déplacement officiel de M. Manuel Valls, Premier ministre, en République démocratique et populaire d’Algérie,

24
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec S. Exc. M. Shimon Peres, ancien Président de l’État d’Israël

Manuel Valls, Premier ministre, recevra S. Exc. M. Shimon Peres, ancien Président de l’État d’Israël
Jeudi 24 mars 2016 à 17h00

à l’Hôtel de Matignon
L’entretien sera précédé d’une déclaration conjointe.

Si vous souhaitez participer à cet événement, merci de vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant jeudi 24 mars à 15h00.

La cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte à partir de 16h30.

Vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Un tour d’images sera organisé.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15communication@pm.gouv.frNote aux rédactions du 24 mars 2016 Entretien avec S. Exc. M. Shimon Peres, ancien Président de l’État d’Israël

23
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec Bohuslav Sobotka, Premier ministre de la République tchèque

Manuel Valls, Premier ministre, recevra S. Exc. M. Bohuslav Sobotka, Premier ministre de la République tchèque jeudi 24 mars 2016 à 13h00 à l’Hôtel de Matignon.

22
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement à Bruxelles de Manuel Valls et Harlem Désir Mercredi 23 mars 2016

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra à Bruxelles, en présence d’Harlem Désir, Secrétaire d’État aux Affaires européennes Mercredi 23 mars 2016. Au lendemain des attentats de Bruxelles, Manuel Valls, Premier ministre, se rendra en Belgique pour y rencontrer le Premier ministre Charles Michel, et lui faire part de la solidarité du gouvernement français. …

22
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Déplacement à Bruxelles – Précisions

Manuel Valls, Premier ministre, se rendra à Bruxelles, en présence d’Harlem Désir, Secrétaire d’État aux Affaires européennesMercredi 23 mars 2016.
Au lendemain des attentats de Bruxelles, Manuel Valls, Premier ministre, se rendra en Belgique pour y rencontrer le Premier ministre Charles Michel, et lui faire part de la solidarité du gouvernement français. Il rencontrera également dans le cadre des échanges réguliers avec la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, et le Collège des commissaires de la Commission européenne.
Ce temps d’échange sera l’occasion d’établir un point de situation précis sur les sujets européens fondamentaux, notamment, la lutte anti-terroriste, la crise des réfugiés, et les enjeux économiques et sociaux.
Programme prévisionnel :
12h00 : Arrivée de M. le Premier ministre à la Commission européenne Minute de silence
12h10 :

  • Métro Station Maelbeek : dépôt de gerbes de Charles Michel, Premier ministre du Royaume de Belgique, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et Manuel Valls, Premier ministre
  • Arrivée de Monsieur le Premier ministre à la Chancellerie de Belgique
    Entretien avec Charles Michel, Premier ministre du Royaume de Belgique
    Point presse conjointPool TV (France Télévisions) + photographes + rédacteurs
  • Retour à la Commission européenne
    Entretien avec Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne
    Déjeuner de travail avec le Collège des commissaires de la Commission européenneTour d’images poolé
    Conférence de presse conjointe avec M. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européennePool TV (France Télévisions) + photographes + rédacteurs

Contacts :
01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15communication@pm.gouv.frNote aux rédactions du 23 mars 2016, Déplacement à Bruxelles

22
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Mise en berne des drapeaux

Ce matin, la Belgique, la ville de Bruxelles ont été lourdement frappées par une attaque terroriste qui a fait de nombreuses victimes. La France partage la douleur du peuple belge. En signe de solidarité, pour rappeler les liens fraternels qui unissent nos deux nations, le Premier ministre, conformément à la demande du Président de la République, a donné instruction pour que tous les drapeaux sur les bâtiments et édifices publics soient mis en berne, à compter d’aujourd’hui et jusqu’au vendredi 25 mars inclus.
Communiqué du 22 mars 2016 Mise en berne des drapeaux

21
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Entretien avec Andrus Ansip, Vice-Président de la Commission Européenne

Manuel Valls, Premier ministre, recevra Andrus Ansip, Vice-Président de la Commission Européenne, Mardi 22 mars 2016 à 10h00, à l’Hôtel de Matignon. La cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte à partir de 09h30 aux journalistes accrédités.

21
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Point de situation après les attentats du 13 novembre 2015

Manuel Valls, Premier ministre, réunira les représentants du Parlement  pour un point de situation après les attentats du 13 novembre…

18
Mar
2016
Posted in Premier Ministre

Remise du rapport de Victorin Lurel sur l’égalité réelle en Outre-mer

Manuel VALLS, Premier ministre, a reçu ce jour Victorin LUREL, député de Guadeloupe, qui lui a remis officiellement son rapport sur l’égalité réelle Outre-mer, en présence de la ministre des Outre-mer, George PAU-LANGEVIN, et de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité réelle, Ericka BAREIGTS. Le Premier ministre a salué la grande richesse de cette contribution. 70 ans après la loi de départementalisation de 1946, les écarts de développement entre la métropole et les Outre-mer restent importants et appellent des mesures pour les réduire.
Cette remise officielle s’est poursuivie par une réunion qui a permis de fixer une méthode et un calendrier de travail.
Le Premier ministre a demandé à ce que les 75 propositions du rapport soient analysées rapidement. Ces propositions permettront de nourrir une stratégie en faveur de l’égalité réelle des Outre-mer, qui se traduira notamment par une loi d’orientation devant être adoptée avant la fin de l’année 2016.
Des consultations seront lancées avec les formations politiques, les collectivités locales et les forces économiques et sociales sur ce thème.
Le rapport de Victorin LUREL, député de Guadeloupe, est disponible à cette adresse : bit.ly/1pR0TfA
Contacts : 01 42 75 50 78/79 01 42 75 80 15
communication@pm.gouv.frCommuniqué de presse du 18 mars 2016 Remise du rapport de Victorin Lurel