Étiquette : Premier Ministre

20
Mar
2017
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Inauguration de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, inaugurera l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) – Paris 7e Mardi 21 mars 2017

en présence de M. Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur

10h35 Arrivée de M. le Premier ministre à l’École militaire de Paris 1, place Joffre – 75007 PARIS

10h40 Dévoilement de la plaque et visite des salles de gestion de crise Séquence poolée

11h25 Discours de M. le Premier ministre
(Amphithéâtre Foch) Toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de vous accréditer impérativement à l’adresse communication@pm.gouv.fr, avant lundi 20 mars 2017, 20h00.

Accueil des journalistes accrédités sur site : à 10h00 maximum.
Entrée sur accréditation, merci de nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Pool Tv : France Télévisions

Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions du 20 mars 2017 – Inauguration de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice

20
Mar
2017
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Inauguration de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, inaugurera l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) – Paris 7e Mardi 21 mars 2017

en présence de M. Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur

10h35 Arrivée de M. le Premier ministre à l’École militaire de Paris 1, place Joffre – 75007 PARIS

10h40 Dévoilement de la plaque et visite des salles de gestion de crise Séquence poolée

11h25 Discours de M. le Premier ministre
(Amphithéâtre Foch) Toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de vous accréditer impérativement à l’adresse communication@pm.gouv.fr, avant lundi 20 mars 2017, 20h00.

Accueil des journalistes accrédités sur site : à 10h00 maximum.
Entrée sur accréditation, merci de nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Pool Tv : France Télévisions

Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions du 20 mars 2017 – Inauguration de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice

18
Mar
2017
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Communiqué concernant les événements survenus à Orly

Le Premier ministre salue le grand professionnalisme des militaires de l’opération Sentinelle et des forces de sécurité intérieure, qui sont parvenus ce matin à neutraliser un assaillant à l’aéroport d’Orly.
Il adresse également son soutien aux policiers blessés lors du contrôle routier effectué sur l’assaillant plus tôt dans la matinée.
L’enquête conduite par la section antiterroriste du parquet de Paris permettra de déterminer le profil et les motivations de cet individu et de reconstituer son parcours.
L’ensemble des dispositifs mis en place pour faire face aux velléités d’action violente sur notre sol ont été activés, impliquant toutes les forces de sécurité et de secours ainsi que les opérateurs de transport.
Les ministres de la Défense, de l’Intérieur et des Transports se sont rendus sur les lieux.
Le ministre de l’Intérieur a réuni place Beauvau les services de sécurité et de renseignement pour faire le point sur la situation et les dispositifs en place dans le cadre de l’état d’urgence comme du contrôle aux frontières.
Bernard Cazeneuve remercie les passagers et usagers de l’aéroport d’Orly qui ont gardé leur calme, ainsi que les agents travaillant sur la plateforme aéroportuaire. Les cellules de crise de la Direction Générale de l’Aviation Civile et de Paris Aéroports sont pleinement mobilisées en lien avec le ministre des Transports pour parvenir à la complète prise en charge des passagers par les services de transport et au rétablissement du trafic dans les meilleurs délais.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr

17
Mar
2017
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Agenda prévisionnel du lundi 20 au samedi 25 mars 2017

Lundi 20 mars 2017
08h00 : Entretien avec le Président de la République Palais de l’Elysée
Journée : Déplacement à Pau avec M. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et M. François Pupponi, maire de Sarcelles, député du Val-d’Oise, président de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine
Mardi 21 mars 2017
10h45 : Inauguration des nouveaux locaux de l’INHESJ École militaire
16h00 : Réunion sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion avec Mme Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, et M. François Soulage, président du collectif Alerte Hôtel de Matignon
Mercredi 22 mars 2017
10h00 : Conseil des ministres Palais de l’Elysée
14h30 : Plantation de l’Arbre du Premier ministre Jardins de l’Hôtel Matignon

Jeudi 23 mars 2017

Déplacement en région
Vendredi 24 mars 2017

Déplacement en région
Samedi 25 mars 2017
10h00 : Visite du Salon du Livre Parc des Expositions de la Porte de Versailles Agenda prévisionnel de M. Bernard Cazeneuve, du lundi 20 mars au samedi 25 mars 2017

17
Mar
2017
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Agenda prévisionnel du lundi 20 au samedi 25 mars 2017

Lundi 20 mars 2017
08h00 : Entretien avec le Président de la République Palais de l’Elysée
Journée : Déplacement à Pau avec M. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et M. François Pupponi, maire de Sarcelles, député du Val-d’Oise, président de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine
Mardi 21 mars 2017
10h45 : Inauguration des nouveaux locaux de l’INHESJ École militaire
16h00 : Réunion sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion avec Mme Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, et M. François Soulage, président du collectif Alerte Hôtel de Matignon
Mercredi 22 mars 2017
10h00 : Conseil des ministres Palais de l’Elysée
14h30 : Plantation de l’Arbre du Premier ministre Jardins de l’Hôtel Matignon

Jeudi 23 mars 2017

Déplacement en région
Vendredi 24 mars 2017

Déplacement en région
Samedi 25 mars 2017
10h00 : Visite du Salon du Livre Parc des Expositions de la Porte de Versailles Agenda prévisionnel de M. Bernard Cazeneuve, du lundi 20 mars au samedi 25 mars 2017

17
Mar
2017
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Déplacement à Pau de Bernard Cazeneuve

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre,
se rendra à Pau
Lundi 20 mars 2017
en présence de :
– Patrick KANNER, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports,
– François PUPONNI, Président de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
Déroulé prévisionnel :
Séquence « renouvellement urbain » – Mairie de Pau
11h30 : présentation filmée du projet de renouvellement urbain du quartier Saragosse de Pau Mairie de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée
12h00 : discours de M. le Premier ministre à l’occasion du lancement de la rénovation du quartier Saragosse de Pau Maire de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Toute presse accréditée
12h45 : signature de la convention avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) Maire de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée Séquence « présentation du Label I-SITE » attribué à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour – Palais Beaumont
13h15 : présentation du label « I-SITE » obtenu par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour au titre du projet Energy Environment Solutions (E2S) et de l’ouverture d’une antenne délocalisée de la PACES (première année commune aux études de santé) à Pau Palais Beaumont, Hall d’entrée, Allée Alfred de Musset, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée
13h30 : discours de M. le Premier ministre à l’occasion de l’obtention du label Palais Beaumont, Amphithéâtre, Allée Alfred de Musset, 64 000 Pau Toute presse accréditée Séquence « remise de l’ONM à l’ancien Maire d’Orthez » – Résidence préfectorale « Villa Saint-Hélène »
14h30 : remise de l’insigne de l’Ordre National du Mérite à M. Bernard MOLERES, ancien Maire d’Orthez Résidence préfectorale « villa Sainte-Hélène », 27 – 29 Avenue Norman-Prince, 64 000 Pau Toute presse accréditée
14h45 : discours de M. le Premier ministre Toute presse accréditée
Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant ce vendredi 17 mars 2017 à 18h.

Merci de bien vouloir impérativement nous préciser si vous prenez les vols conseillés et pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédité(s).

Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.
Pool TV: France Télévisions
VOLS CONSEILLÉS POUR LES JOURNALISTES EN PROVENANCE DE PARIS :
ALLER
Vol AF 7536 – 8h35 Aéroport de Paris CDG – arrivée 10h Aéroport de Pau Pyrénées RETOUR
Vol AF 7461 – 17h25 Aéroport de Pau Pyrénées – arrivée 18h50 Aéroport de Paris Orly

Une navette vous acheminera sur les différentes séquences depuis l’aéroport de Pau.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr

Déplacement à Pau – M. Bernard CAZENEUVE – 20 mars 2017

17
Mar
2017
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Déplacement à Pau de Bernard Cazeneuve

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre,
se rendra à Pau
Lundi 20 mars 2017
en présence de :
– Patrick KANNER, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports,
– François PUPONNI, Président de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
Déroulé prévisionnel :
Séquence « renouvellement urbain » – Mairie de Pau
11h30 : présentation filmée du projet de renouvellement urbain du quartier Saragosse de Pau Mairie de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée
12h00 : discours de M. le Premier ministre à l’occasion du lancement de la rénovation du quartier Saragosse de Pau Maire de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Toute presse accréditée
12h45 : signature de la convention avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) Maire de Pau, salle du conseil municipal, Place Royale, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée Séquence « présentation du Label I-SITE » attribué à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour – Palais Beaumont
13h15 : présentation du label « I-SITE » obtenu par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour au titre du projet Energy Environment Solutions (E2S) et de l’ouverture d’une antenne délocalisée de la PACES (première année commune aux études de santé) à Pau Palais Beaumont, Hall d’entrée, Allée Alfred de Musset, 64 000 Pau Pool TV + toute presse accréditée
13h30 : discours de M. le Premier ministre à l’occasion de l’obtention du label Palais Beaumont, Amphithéâtre, Allée Alfred de Musset, 64 000 Pau Toute presse accréditée Séquence « remise de l’ONM à l’ancien Maire d’Orthez » – Résidence préfectorale « Villa Saint-Hélène »
14h30 : remise de l’insigne de l’Ordre National du Mérite à M. Bernard MOLERES, ancien Maire d’Orthez Résidence préfectorale « villa Sainte-Hélène », 27 – 29 Avenue Norman-Prince, 64 000 Pau Toute presse accréditée
14h45 : discours de M. le Premier ministre Toute presse accréditée
Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant ce vendredi 17 mars 2017 à 18h.

Merci de bien vouloir impérativement nous préciser si vous prenez les vols conseillés et pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédité(s).

Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.
Pool TV: France Télévisions
VOLS CONSEILLÉS POUR LES JOURNALISTES EN PROVENANCE DE PARIS :
ALLER
Vol AF 7536 – 8h35 Aéroport de Paris CDG – arrivée 10h Aéroport de Pau Pyrénées RETOUR
Vol AF 7461 – 17h25 Aéroport de Pau Pyrénées – arrivée 18h50 Aéroport de Paris Orly

Une navette vous acheminera sur les différentes séquences depuis l’aéroport de Pau.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr

Déplacement à Pau – M. Bernard CAZENEUVE – 20 mars 2017

16
Mar
2017
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Fusillade au lycée Tocqueville de Grasse

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, remercie chaleureusement les forces de sécurité intervenues immédiatement cet après-midi au lycée Tocqueville de Grasse, alors qu’un élève armé avait ouvert le feu, blessant plusieurs personnes. Leur rapidité et leur grand professionnalisme a permis l’interpellation de l’individu, la mise en sécurité des lycéens, et l’évitement d’un drame.

Le Premier ministre leur exprime sa grande gratitude.

Il remercie de la même manière les équipes éducatives, et tout particulièrement le proviseur du lycée, pour son sang-froid et son action courageuse.

Aux personnes blessées, il souhaite un prompt et complet rétablissement et les assure de son entière solidarité.

Bernard Cazeneuve rappelle que les mesures mises en place par le Gouvernement sous l’égide des ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale depuis la dernière rentrée scolaire, notamment les exercices d’entrainement aux attaques pratiqués dans les écoles, collèges et lycées, démontrent, s’il en était besoin, leur utilité et leur efficacité.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr

16
Mar
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve dans la Somme (Amiens)

Seul le prononcé fait foi

Mesdames les Ministres, chères Barbara POMPILI et Pascale BOISTARD,
Messieurs les Ministres, chers Patrick KANNER et Alain VIDALIES,
Messieurs les Préfets,
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du Conseil régional, cher Xavier BERTRAND,
Monsieur le Président du Conseil départemental, cher Laurent SOMON,
Madame le Maire, chère Brigitte FOURÉ,
Monsieur le Président de la métropole, cher Alain GEST,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Monsieur le Président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, cher François PUPPONI,
Mesdames et Messieurs,

J’ai parfaitement conscience des circonstances particulières qui m’amènent ici, celle d’une région qui est confrontée à des défis économiques, industriels, urbains et notamment industriels puisque nous avons été amenés au cours des dernières semaines à nous parler beaucoup avec les élus, toutes sensibilités confondues, de l’Amiénois au sujet du dossier de WHIRLPOOL. J’y reviendrai dans mon propos mais je veux dire, comme l’a dit l’ensemble de ceux qui m’ont précédé à cette tribune, notamment le président de région, Xavier BERTRAND, il s’agit là pour moi d’une priorité.

Lorsque j’ai appris, à peine arrivé à Matignon, qu’il y avait ce risque pour le site industriel, j’ai souhaité, après m’en être entretenu avec les ministres du territoire – Pascale BOISTARD et Barbara POMPILI – après m’en être entretenu avec Xavier BERTRAND, prendre contact avec le président de WHIRLPOOL qui était aux États-Unis, qui a accepté en 24 heures de se rendre à Paris de manière à ce que nous puissions avoir une discussion nette, franche sur les intentions qu’il poursuivait. Et je dois dire que la discussion n’a pas été facile car il y avait un décalage entre ce qu’étaient nos aspirations et ce que pouvaient être leurs projets. Leurs aspirations étaient de faire une opération de délocalisation industrielle classique et notre volonté à nous était de faire en sorte qu’il y ait une réindustrialisation avec le maintien de la totalité des emplois ou une solution pour chacun.

Et même si j’y reviendrai ultérieurement dans mon discours, je veux appuyer totalement ce qui a été dit par les élus, préoccupation dont les deux ministres élus du territoire se sont fait aussi le relais : nous tenons absolument à ce que WHIRLPOOL remplisse ses obligations et non pas en essayant de se conformer strictement et a minima au principe de droit, mais en remplissant les obligations qui sont celles d’une entreprise comme WHIRLPOOL. Il faudra assurer à nos côtés la réindustrialisation et la reprise du site. Le gouvernement, dans le cadre d’une information parfaite avec les élus, assure des contacts pour que des repreneurs se dégagent. Il faudra à ce moment-là que WHIRLPOOL assume totalement et pleinement ses responsabilités. Cette exigence, cette détermination prévaudra, en tous les cas aussi longtemps que je serai à ce poste. Nos discours se font écho les uns aux autres et comme vous avez remarqué que nous sommes engagés, toutes sensibilités politiques confondues, ce que nous faisons aujourd’hui engagera mécaniquement ceux qui exerceront des responsabilités après. Je serai bien entendu vigilant et toujours aux côtés des élus de cette belle région que j’aime tant pour les aider à mener leur combat.

Xavier le rappelait à l’instant, je m’étais engagé devant vous le 26 janvier dernier à venir à Amiens pour confirmer la volonté de l’État de vous accompagner dans le développement de votre territoire. C’est aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, l’objet du contrat pour le développement d’Amiens et de l’Amiénois que nous allons signer dans quelques instants avec l’ensemble des collectivités locales qui sont ici rassemblées. Je veux remercier ces collectivités locales pour la rapidité avec laquelle nous sommes tombés d’accord, pour les financements qu’elles dégagent pour que nous puissions réaliser ces projets qui justifiaient aussi que l’État fît ses efforts et je veux remercier les ministres qui se sont mobilisés : le ministre de la Ville sur le volet du renouvellement urbain, le ministre des Transports sur la question des transports qui est au cœur de ce contrat que nous allons signer et Pascale BOISTARD et Barbara POMPILI qui ont été des avocates inlassables. Je le dis parce que c’est la vérité, non pas parce que c’est un exercice obligé lorsqu’un Premier ministre se déplace dans un territoire dont des ministres sont les élus, elles ont été les avocates inlassables d’Amiens auprès de leurs collègues et de moi-même, parfois même des avocates qui savaient aller au-delà des limites de ce qu’un Premier ministre peut supporter en termes de harcèlement, de conviction, de pugnacité.

Je n’ignore pas bien sûr les échéances électorales qui viennent à nous. Comme l’a sous-entendu avec l’habileté qui le caractérise le président BERTRAND, certains sont, dans ces échéances, dans la démagogie la plus pure. Ils ne sont pas autour de cette table et dans cette salle, mais ce que nous avons voulu faire ensemble, républicains désireux de nous mobiliser pour un territoire qui souffre, c’est un exercice sérieux sur lequel nous nous engageons durablement. Restructurer, fusionner, adapter l’action publique ne sont pas, vous le savez, des ambitions modestes. La réforme territoriale que nous avons menée depuis cinq ans était indispensable pour que la France puisse répondre aux défis économiques, sociaux et climatiques de notre siècle.

J’étais venu, je m’en souviens très bien, en 2015, j’étais à l’époque ministre de l’Intérieur en charge de défendre au Parlement la réforme régionale, au moment donc de la création de la région des Hauts-de-France, pour vous assurer, en tant que ministre de l’Intérieur, que la présence des services de l’État en Picardie et plus particulièrement à Amiens ne se trouverait pas diminuée au terme de cette réforme. Je veux aujourd’hui rendre des comptes quant au décalage qui peut exister entre les engagements que j’ai pris et les résultats que nous avons obtenus. Et je veux le faire très scrupuleusement en faisant des comptes parce que je lis toutes les déclarations, y compris celles qui se font au plan local.

Ici où nous sommes liés les uns aux autres par des relations de confiance et d’amitié, une inquiétude pointe parfois qui est celle du niveau exact des effectifs d’Amiens après la réforme régionale avec des propos sur le thème : « Le compte n’y est pas, il manque, etc. » Donc je vais être extrêmement précis.

L’emploi public dans la région des Hauts-de-France a été dans la région maintenu. Il est vrai qu’à Amiens, à l’heure où nous sommes précisément aujourd’hui, il y a moins de 1 % des effectifs de la fonction publique de l’État travaillant à Amiens qui a été déplacé à Lille. Effectivement, à l’heure où je vous parle, il y a à peu près 0,80 % des effectifs qui étaient à Amiens et qui manque par rapport à l’engagement que j’ai pris. C’est rare, dans la période où nous nous trouvons, qu’on accède à un tel niveau de précision pour dire soi-même qu’entre ce que l’on a dit et la réalité, il y a un petit décalage. Cela résulte sans doute du fait que je ne suis candidat à rien et que par conséquent, je peux me permettre cette scrupuleuse honnêteté. Mais je veux rappeler qu’aucun agent public, conformément aux engagements que j’avais pris, n’a été amené à subir de la mobilité géographique forcée et que le chiffre où nous sommes aujourd’hui n’est pas un solde de tout compte puisque d’autres emplois publics ont vocation à être créés au cours des prochains mois et je veux là aussi être extrêmement précis.

D’abord, parce qu’Amiens joue un rôle crucial dans l’équilibre régional, nous avons fait le choix d’y maintenir, d’y implanter de nombreux services publics. Je pense notamment au siège de deux importantes Directions régionales : celle de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, celle de l’alimentation, de l’Agriculture et de la forêt. Je suis en outre en mesure de vous annoncer l’ouverture au 1er novembre 2017 à la préfecture de la Somme d’une plateforme nationale compétente en matière d’immatriculation des véhicules. Nous regardons d’ailleurs parce que les effectifs qui correspondent à 0,8 %, ce sont à peu près 43 emplois publics. Ce n’est donc pas un chiffre considérable, nous allons regarder si nous pouvons ajuster le niveau des effectifs pour atteindre l’engagement que j’avais pris. Il n’existe d’ailleurs que cinq plateformes de ce type au niveau national et je m’engage à ce que d’ici la fin de mon mandat, les transferts de nouveaux emplois publics à Amiens soient annoncés ou effectifs de manière à ce que l’engagement que j’ai pris soit totalement atteint.

Il est normal, lorsqu’il y a des modifications du type de celles que nous avons connues, qu’il y ait parfois des décalages dans le temps entre le moment où la réforme se met en œuvre et le moment où les objectifs sont atteints, mais ils le seront, j’en prends l’engagement solennel devant vous. J’ajoute à cela, sous le contrôle du préfet de région, que nous travaillons actuellement à la mise en place de cette Maison administrative dont j’ai posé la première pierre et qui doit permettre aussi de rassembler plus facilement et plus aisément à Amiens des emplois publics qui ne s’y trouvaient pas.

Je veux également insister sur la dimension importante que jouent les transports dans le contrat que nous venons de signer. L’accessibilité de votre agglomération dans cette nouvelle grande région est plus que jamais une condition de son développement. J’ai tenu à rendre irréversible la réalisation si longtemps attendue de la liaison ferroviaire qui reliera votre territoire à la plateforme aéroportuaire de Roissy. Grâce à cette nouvelle ligne les principaux pôles d’emplois picards et franciliens entreront en communication et de nouvelles activités pourront se développer autour des savoir-faire industriel et du tourisme d’affaires notamment. Je tenais beaucoup à ce que ce barreau fût fait. Il est déterminant pour le désenclavement d’Amiens, il est fondamental pour le développement économique de la région et je n’ai absolument rien à retirer, au contraire, j’ai tout à conforter de ce qui vient d’être dit à l’instant par les élus régionaux et locaux qui viennent de s’exprimer. Notre soutien est total.

C’est la raison pour laquelle l’État financera ce projet de plus de 300 millions d’euros à hauteur de 51,5 % aux côtés de la région des Hauts-de-Seine, des collectivités de la Somme, de l’Oise et de SNCF RÉSEAU. Le protocole d’intention que nous nous apprêtons à signer permettra que l’enquête publique ait lieu l’hiver prochain et que les travaux soient lancés en 2020 en vue d’une mise en service de cette nouvelle liaison en 2024. Voilà très précisément pour le calendrier et pour le chiffre.

Je veux aussi évoquer un autre projet qui nous tient collectivement à cœur, le canal Seine Nord Europe. J’ai le plaisir de vous informer que grâce à l’accord intervenu en fin d’année entre le ministre des Transports, Alain VIDALIES, et les collectivités locales, le décret portant sur le statut de la société vient de recevoir un avis favorable du Conseil d’État. Cette société de projet pourra être ainsi créée au cours des prochaines semaines, si bien que nous allons, dans la phase de réalisation de ce projet très attendu dans ce territoire, pouvoir avancer ensemble de façon concrète.

Vous m’avez interpellé, Monsieur le député GEST, sur le lieu d’implantation du siège de la société gérant le canal. C’est un sujet qui doit faire l’objet de discussions entre nous. La région a son propre sentiment sur cette question, nous-mêmes, nous avons nos préoccupations. C’est un projet, vous l’avez remarqué, sur lequel nous avançons ensemble. Lorsque vous êtes venu me voir en 2012 sur le projet du canal Seine Nord, il était un concept non financé. Nous y avons mis 40 % de mécanisme d’interconnexion européen, sans quoi le projet n’aurait jamais vu le jour, et nous l’avons obtenu pourquoi ? Parce que nous avons fait en sorte à ce moment-là qu’on puisse réorienter les budgets de l’Union européenne vers les objectifs de l’Europe 2020 dans lesquels il y avait les transports de demain et un abonnement très significatif du mécanisme d’interconnexion européen qui avait été très sous-doté par les orientations budgétaires de l’Union européenne par le passé et qui se trouvait subitement très abondé.

Je voudrais d’ailleurs reconnaître que vous avez été extrêmement pugnace, personnellement, Monsieur le député GEST, sur ce dossier. Vous l’avez porté avec beaucoup de volontarisme, et tous les élus des Hauts-de-France aussi, alors nous avons créé les conditions de financement par les budgets européens, sans quoi, il n’aurait pas pu voir le jour.

Je veux également insister sur la situation géographique entre Paris et Lille, de la Somme et d’Amiens, cette position géographique ainsi que ses nombreux secteurs d’excellence : des véhicules intelligents, le stockage électrochimique, l’agro-industrie et la chimie du végétal, l’aéronautique, la filière verrière, s’y ajoutent de remarquables réussites en chirurgie reconstructrice puisque c’est ici que le Pr DEVAUCHELLE et son équipe ont réalisé en 2005 la première greffe partielle du visage jamais tentée.

Mais la fermeture annoncée de GOODYEAR, puis celle de l’arrêt de la production de sèche-linge en 2018 sur le site de WHIRLPOOL nous montrent que l’État doit continuer à s’engager résolument ici pour défendre à vos côtés nos emplois et les salariés de nos usines.

L’engagement de l’État, ce n’est pas de vous faire – je ne l’accepterai pas pour des raisons qui tiennent à la conception personnelle que j’ai de ce que doit être le rôle de l’État dans les territoires et de ce que doit être la parole publique –de vaines promesses.

Nous sommes déterminés à agir ensemble pour aider concrètement nos territoires à attirer des activités, comme nous le faisons en finançant le raccordement de vos zones d’activités à la fibre optique. C’est de faire en sorte que nos entreprises puissent se positionner sur des secteurs en croissance et de les accompagner pour qu’elles se développent et embauchent. C’est de soutenir nos concitoyens lorsqu’ils traversent un moment difficile afin qu’ils puissent se former, c’est l’objet du plan « 500 000 formations » pour retrouver un emploi, et qu’ils fassent valoir droit face à leur employeur. Et je dois dire que sur tous les sujets qui relèvent de la formation, du développement économique, de l’enseignement supérieur, l’État a, avec la Région présidée par Xavier BERTRAND, une relation exigeante – vous l’avez – confiante et qui nous permet sur les dossiers d’intérêt général, d’avancer très vite ensemble, et je veux dire là aussi, que pour un Premier ministre, par-delà les sensibilités politiques, avoir des présidents de région avec lesquels, sur des sujets extraordinairement difficiles – je pense à Calais, je pense à la situation d’Amiens, je pense au canal Seine-Nord – nous puissions, en confiance, nous dire les choses, les désaccords et les accords, pour avancer dans l’intérêt du territoire, c’est une nécessité dans le contexte particulier où se trouve notre pays.

L’État doit aussi rappeler, Mesdames et Messieurs, les entreprises à leur responsabilité sociale et territoriale, à celle qui leur incombe. Nous l’avons fait avec Christophe SIRUGUE et les élus, vis-à-vis de la Direction de WHIRLPOOL, et je le redis ici solennellement, et j’insiste : le gouvernement veillera à ce que WHIRLPOOL respecte intégralement ses obligations, et au-delà, dont celle de réindustrialiser le site, comme l’impose depuis 2014, la loi Florange. Il veillera également à ce que l’entreprise recherche activement un repreneur pour assurer un avenir industriel à ce site.

J’observe d’ailleurs à ce jour que les discussions engagées vont dans la bonne direction, que les démarches nécessaires à la reprise du site et de son sous-traitant PRIMA ont été entreprises et que la négociation avec les partenaires sociaux a débuté ; mais nous serons d’une absolue vigilance et notre engagement pour la réindustrialisation est un engagement qui n’est pas négociable.

A l’heure où je vous parle, des collaborateurs de mon cabinet reçoivent les salariés de WHIRLPOOL, et je veux dire ici que si je n’ai pu le faire aujourd’hui, je le recevrai à Matignon en présence des élus, avant mon départ, de manière à préciser les conditions dans lesquelles travaille l’État, parce qu’un Premier ministre doit être en situation lorsqu’un dossier évolue – et je souhaite qu’il évolue suffisamment vite pour que je puisse donner des éléments intéressants aux salariés – doit être capable de rendre à des salariés qui sont en situation d’inquiétude et d’angoisse, des comptes sur l’action conduite par l’État en liaison avec les collectivités locales, et je proposerai donc que nous recevions ensemble les salariés de WHIRLPOOL avant mon départ de Matignon.

L’État doit enfin offrir aux salariés l’accompagnement dont ils ont besoin en matière de formation, et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Myriam EL KHOMRI de travailler là aussi en très étroite liaison avec la Région pour que nous atteignions cet objectif.

Tout au long de leur histoire, Amiens et la Picardie ont démontré une remarquable capacité de transformation. Et au terme de cette journée, je mesure à quel point cette capacité est toujours vivante. Le gouvernement s’est mobilisé aussi afin d’accompagner les élus dans leurs efforts pour améliorer la qualité de vie et les services dont bénéficient les habitants d’Amiens. L’État va ainsi apporter une contribution exceptionnelle de 10,5 millions d’euros à la réalisation des quatre lignes de bus à haut niveau de service que prévoit Amiens Métropole.

L’État continuera en outre à accompagner le renouvellement urbain des quartiers relevant de la politique de la ville ; Amiens en comptera désormais six, dont deux quartiers d’intérêt national, Amiens-Nord et Etouvie, et un quartier d’intérêt régional, Pierre-Rollin. La dotation de la Politique de la ville dont bénéficie Amiens augmentera de 12 % en 2017 pour atteindre 2 millions d’euros. Et cette dotation, tout comme la DSU, sera maintenue sur le territoire d’Amiens, j’en suis sûr, dans les prochaines années. En tous les cas, là aussi, je prends cet engagement parce que c’est une nécessité : les budgets – je parle sous le contrôle du ministre de la Ville – sont là, et il faut que ces engagements soient tenus par-delà la parole que je tiens aujourd’hui, n’étant pas totalement garanti de pouvoir vous la tenir dans les mêmes circonstances dans les cinq années qui viennent.

Au-delà de ces mesures, le protocole de préfiguration de la Convention avec l’Agence nationale sur la rénovation urbaine que nous avons signée ce matin avec Patrick KANNER et François PUPPONI, prévoit plus de 13 millions d’euros d’investissement, ce qui n’est pas rien. Dans ce cadre, plusieurs opérations anticipées seront lancées dès à présent, dont la construction de 22 logements en accession sociale, et la création d’un centre commercial financé par l’EPARECA pour partie à Amiens-Nord.

Je vous confirme en outre que, sous réserve de validation définitive par le Comité interministériel de performance, et de la modernisation de l’offre de soins, l’État financera à hauteur de 40 millions d’euros le regroupement des services du Centre hospitalier, au CHU d’Amiens-Sud. Ce projet, Mesdames et Messieurs, était très attendu et je voudrais remercier les personnels de l’hôpital pour leurs efforts et leur patience.

Enfin, l’État continuera à mobiliser ici les moyens importants en faveur de la lutte contre la délinquance. Amiens a fait partie de la première vague des zones de sécurité prioritaire, et des résultats très positifs et concrets ont été obtenus. Nous l’évoquions à l’instant avec madame le maire, en 2016, les violences aux personnes ont diminué de 9 %, ça n’est pas rien ; les atteintes aux biens, de 8 % ; mais nous savons que beaucoup reste à faire, et je veux vous annoncer que nous lançons cette année les études préalables à l’installation d’un nouvel hôtel de Police au sein de la cité administrative afin de donner aux policiers d’Amiens un cadre de travail beaucoup mieux adapté à leurs missions.

Nous avons aussi décidé d’accompagner les efforts engagés par les élus afin de renforcer l’attractivité de la ville. Cette attractivité dépend pour partie de la fiscalité locale. C’est la raison pour laquelle la Commission interministérielle des aides à la localisation des activités accordera une attention particulière aux projets d’investissement soumis à vos entreprises afin d’obtenir la prime d’aménagement du territoire.

Les investissements dans l’Enseignement supérieur et la Recherche constituent un autre facteur décisif d’attractivité. C’est là aussi pourquoi le contrat que nous allons signer prévoit plusieurs initiatives en faveur du pôle universitaire d’Amiens, la création de laboratoires d’initiatives et d’innovations locales, pour une agriculture novatrice, la reconnaissance du cluster Autonomie énergétique, la création d’un campus des métiers de l’énergie, ainsi que celle d’une plate-forme de Recherche autour des humanités numériques.

L’État s’engage enfin aux côtés d’Amiens Métropole pour la restauration du patrimoine protégé au titre des Monuments Historiques. Dans cette région où l’Histoire de France plonge si profondément ses racines, nous devons veiller avec un soin particulier à la préservation des monuments, comme l’Hôtel de Berny. C’est pourquoi l’État doublera sa participation au financement de ces opérations pour un montant de 600.000 euros entre 2017 et 2020.

L’histoire de cette ville et de cette région, ce sont aussi, Mesdames et Messieurs, les traces de la Grande Guerre. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu qu’une mission soit lancée afin de réfléchir au rôle qu’Amiens pourrait jouer pour préserver cette mémoire, faire converger les initiatives nationales et européennes et proposer une offre culturelle et touristique d’ensemble.

Mesdames et Messieurs les élus, votre ville se transforme. Elle voit se présenter à elle des défis qui sont ceux de l’économie qui, elle aussi, se transforme. Nous ne pouvons surmonter ces défis ensemble que dès lors nous avons une vision ambitieuse de ce que peut être le rôle d’Amiens, dans le Hauts-de-France et dans la façade septentrionale de notre pays qui elle-même dispose d’atouts considérables qui la placent aux portes de l’Europe du Nord.

Je suis convaincu que les efforts dans lesquels vous êtes collectivement engagés, d’une part pour accompagner les salariés inquiets qui souffrent des restructurations des industries dans lesquelles ils travaillent depuis longtemps, mais aussi pour faire en sorte, à travers le développement de laboratoires de Recherche, d’innovation technologique, qui permettront à des entreprises nouvelles, à des start-up d’essaimer ici demain.

Je suis convaincu aussi qu’à travers l’ambition du projet urbain qui m’a été présenté ce matin, et qui essaie de relier des quartiers de la ville les uns aux autres en y implantant des espaces publics, des équipements publics, en créant les conditions de davantage de mixité dans l’habitat, en créant les conditions aussi du développement des transports de demain, cette ambition-là, qui fait de la ville, est de nature à faire du développement économique à terme, à créer des emplois et à redonner à Amiens le dynamisme qui correspond aux aspirations profondes de ceux qui vivent dans cette ville et de ceux qui l’administrent.

Dans la période particulière où nous nous trouvons, où les débats qui se présentent à nous ne sont pas toujours, je dois le dire avec la plus grande sincérité, tout à fait au niveau – notamment pendant cette campagne – de ce que l’on pourrait espérer pour un pays confronté à tant de défis, et je ne peux que regretter qu’alors que nous devons faire face à autant de questions, à autant de sujets qui renvoient à la sécurité des Français face au terrorisme, qui renvoient à la solidité du projet européen face aux populismes, qui renvoient aux mutations de l’économie face à la mondialisation, nous voyons quotidiennement convoquer autant d’outrances, de propos approximatifs, de propositions électoralistes, de confrontations inutiles, d’antagonisations stupides qui opposent les Français les uns aux autres et qui, par la convocation de certaines images ou de certaines provocations, infligent au pays des blessures dont il a nul besoin, je crois personnellement que, dans notre pays, il est bon qu’il y ait une gauche et une droite, qu’il est bon dans notre pays qu’il y ait une clarté, et qu’il est bon dans notre pays qu’il y ait des convictions.

Mais qu’il est aussi bon dans notre pays qu’il y ait du respect. Et moi, je suis très attaché à ce que ceux qui ne pensent pas la même chose sur les sujets essentiels, ne perdent jamais de vue le respect qu’ils se doivent les uns aux autres ; et il ne faut pas confondre le respect et la confusion. Le respect, ce n’est pas d’oublier l’endroit d’où l’on parle ! C’est de savoir de l’endroit d’où l’on parle, mais respecter l’autre qui ne parle pas du même endroit que soit, en raison de la conception que l’on a de la démocratie et de la République – qui doit être un espace un et indivisible -, dans l’amour des valeurs de la République par-delà ce qui nous peut séparer.

Mais je considère en même temps qu’on ne peut pas, lorsqu’un pays est confronté, comme un continent, l’Union européenne, à de telles difficultés, ne pas avoir conscience à chaque instant de la portée du propos que l’on tient, dans un contexte où le populisme est partout. Et donc moi je souhaiterais – et je le dis avec d’autant plus de sincérité que chacun a bien compris que je ne le dis pas pour moi-même – que j’appartiens à la catégorie de ceux qui essaient d’être utiles sans être sûrs d’y parvenir, et non à la catégorie de ceux qui se pensent indispensables, et je ne sais pas d’ailleurs si la catégorie à laquelle j’appartiens est majoritaire, j’ai l’impression qu’elle s’étiole.

Ce que je veux vous dire dans ce contexte, c’est qu’il est fondamental que nous nous posions la question à chaque instant de savoir si ce que nous disons est de nature à alimenter les haines, les instincts, ou au contraire à conforter la République, et je crois que l’image que nous donnons à Amiens aujourd’hui – celle d’hommes et de femmes qui assument leurs différences, mais qui sont aussi dans le souci de l’intérêt général et qui le sont sincèrement – est utile au pays dans le contexte des élections qui se présentent à nous. Et je forme le vœu que dans les années et les mois qui viennent, ceux qui seront dans l’action publique soient suffisamment conscients du moment historique particulier dans lequel l’Europe se trouve pour faire en sorte que la parole publique soit à la hauteur de ce que souhaitent les Français pour eux-mêmes et pour leur pays qu’ils aiment.
16.03.2017 Discours de Bernard CAZENEUVE – Déplacement dans la Somme (Amiens)_16_03_2017

16
Mar
2017
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Déplacement au Conseil national de l’industrie

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à la réunion plénière du Conseil national de l’industrie au Conservatoire national des arts et métiers, 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris, vendredi 17 mars 2017 à 10h00

en présence de Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et de M. Christophe Sirugue, secrétaire d’État chargé de l’Industrie, du Numérique et de l’Innovation

Le Premier ministre prononcera le discours de clôture de la réunion.
(Séquence ouverte à la presse – Pool Tv + presse accréditée)

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de vous accréditer impérativement à l’adresse communication@pm.gouv.fr, avant jeudi 16 mars 2017, 20h00.

Entrée sur accréditation, merci de nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Pool Tv : France Télévisions Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 2017.03.17 Note aux rédactions de M. Bernard Cazeneuve – Déplacement au Conseil national de l’industrie

16
Mar
2017
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Interview de Bernard Cazeneuve, Le Courrier Picard

La ville d’Amiens a été durement frappée par la fermeture de l’usine Goodyear et s’apprête à faire face à la fermeture de Whirlpool. Quel rôle l’Etat peut-il jouer en matière revitalisation des territoires touchés ? Sur quoi porte concrètement le contrat de développement de l’Amiénois ?
Je veux d’abord dire mon soutien aux salariés de Whirlpool, et saluer leur responsabilité dans cette période que je sais difficile. Le gouvernement travaille d’arrache pieds à défendre nos emplois, notre industrie. Nous l’avons fait en aidant nos entreprises à sortir de la crise, à redresser leurs marges, à reprendre leurs investissements. Nous le faisons en mettant les entreprises, comme Whirlpool, qui souhaitent délocaliser face à leurs responsabilités. Mais vous avez raison de le souligner, notre devoir est surtout de nous battre chaque jour pour rendre nos territoires plus attractifs. Cela implique d’y apporter des services essentiels, c’est le contenu du contrat de développement de l’Amiénois. Je présenterai aujourd’hui des mesures en matière de transports, de santé, de cadre de vie. Nous allons aussi travailler à mieux accompagner les parcours individuels en finançant 900 formations supplémentaires dans les métiers de la santé, des énergies renouvelables ou du numérique.
Des repreneurs (chinois pour Goodyear) manifestent-ils toujours un intérêt pour le site Goodyear ? Des pistes de repreneurs sont annoncées pour Whirlpool : quelles sont-elles et dans quels secteurs d’activité ?
Je veux le dire aux salariés du site que, comme je l’ai indiqué aux dirigeants de cette entreprise : j’attends de Whirlpool qu’elle mette en œuvre tous les moyens possibles à la réindustrialisation du site. Les engagements pris par Whirlpool sont jusqu’ici tenus, mais je me garderais bien, comme tant d’autres sont tentés de le faire pour nourrir leurs effets d’annonce, de vous dire si un tel ou un tel est intéressé. C’est en agissant ainsi que l’on met à risque les projets de reprise. Ce que je peux vous dire c’est que tous les services de l’Etat sont mobilisés, à ma demande, par Christophe SIRUGUE, en lien étroit avec la Région et son président, pour accompagner la recherche d’un repreneur et que des premières pistes sont à l’étude.
M. Le Premier ministre, vous vous apprêtez à signer le protocole de financement du projet Picardie-Roissy. Peut-on considérer aujourd’hui que ce projet a enfin atteint le point de non-retour ?
Oui je le crois. Le protocole que nous allons signer ce matin avec X. Bertrand et les élus de la Somme et de l’Oise va permettre à ce projet utile pour la desserte et l’attractivité de ce territoire de franchir une étape décisive. L’enquête publique se tiendra dès l’année prochaine et les travaux débuteront en 2020, pour une mise en service en 2024.

L’Etat peine souvent à honorer ses engagements dans le cadre des contrats de plan Etat-Région. Au-delà des promesses, l’argent sera-t-il réellement disponible ?
L’Etat s’est engagé à financer les projets des collectivités territoriales à hauteur de 14Md€ sur la période 2015-2020 dans le cadre des contrats de plan Etat-Région (CPER). C’est une intervention significative de l’Etat pour soutenir le territoire. Tous les financements sur lesquels le gouvernement s’est engagé seront honorés.
Parmi les grands projets d’infrastructures, le canal seine-Nord Europe tient une place à part au regard des sommes en jeu. Là encore, l’Etat, l’Union Européenne, les collectivités ont multiplié les engagements. Pour autant le projet peine toujours autant à émerger ; pourquoi ? A quelle échéance verra-t-on réellement débuter le chantier ?
Le projet avait été engagé par la majorité précédente. Pour le faire aboutir, nous avons remis le dossier à plat en 2012 Tout d’abord nous avons obtenu de l’Union européenne qu’elle cofinance le projet au niveau exceptionnel de 40%, et nous nous nous sommes mis d’accord avec les collectivités sur un protocole de financement. Ensuite le projet a été reconfiguré au plan technique et a fait l’objet d’une nouvelle enquête publique. Enfin, je suis en mesure de vous annoncer que le décret statutaire de la société de projet vient de recevoir un avis favorable du Conseil d’Etat et va être publié d’un jour à l’autre, ce qui permettra de créer effectivement la société au cours des prochaines semaines. L’étape suivante sera la passation des premiers marchés.

Toujours au sujet du Canal Seine-Nord, quelle garantie y a-t-il qu’une future majorité ne vienne pas défaire ce que votre gouvernement aura fait ?
Ce projet fait consensus et il est tellement engagé que je n’imagine pas qu’un gouvernement prenne le risque de briser cette union.

La Picardie et singulièrement Amiens, ont beaucoup perdu dans l’opération de fusion-absorption avec le Nord-Pas-de-Calais. Les promesses faites par Manuels Valls en matière de compensations, n’ont pas toutes été tenues. Quelle garantie y a-t-il que celles que vous faites aujourd’hui, ne subiront pas le même sort ?
La réforme territoriale que nous avons menée, avec le Président de la République était indispensable pour que la France puisse répondre aux défis de notre siècle. Dans l’équilibre de la nouvelle région des hauts de France, Amiens est une ville qui compte. Nous avons fait le choix d’implanter ou de préserver de nombreux services publics à Amiens. Dans la région Hauts-de-France l’équilibre territorial de l’emploi public entre les deux anciennes régions a été respecté, aucun agent n’a eu à subir de mobilité géographique forcée. Mais je ne méconnais pas les difficultés liées à la réorganisation du travail des agents, et je tiens à leur dire toute ma gratitude pour les efforts qu’ils ont accomplis. Aujourd’hui, je viens prendre un nouvel engagement, celui de conforter le rôle d’Amiens en tant que territoire d’équilibre de la nouvelle région, en y créant le premier pôle des services publics du XXIe siècle, qui offrira aux fonctionnaires en poste à Amiens un environnement de travail performant et de proximité. Je poserai la première pierre ce matin.

Les élus amiénois comptent solliciter l’Etat pour une participation financière au projet de bus à haut niveau de service nécessitant un investissement de 120 millions d’euros ? Quel sera le niveau de participation de l’Etat ?
Ces nouvelles lignes de bus à haut niveau de service sont un projet utile pour développer l’usage des transports en commun dans l’agglomération amiénoise et réduire la circulation automobile. Cela rejoint les objectifs de la politique menée par le Gouvernement de réduction des gaz à effet de serre et d’amélioration de la qualité de vie. C’est pourquoi l’Etat le soutiendra financièrement en apportant une subvention de 10,5 millions d’euros.

Lors de sa dernière visite à Amiens, votre prédécesseur, Manuel Valls, avait promis cent emplois pour un centre de traitement des titres. Depuis, on a appris que cinquante postes iraient à Arras, combien y aura-t-il vraiment de créations de postes à Amiens ?
Je vous confirme la création d’une plate-forme nationale compétente en matière d’immatriculation des véhicules à la préfecture de la Somme : il y en a cinq en France. Cette plateforme délivrera des cartes grises et n’a rien à voir avec celle d’Arras, à vocation interdépartementale, qui est spécialisée dans les cartes d’identité et les passeports. Le centre ouvrira le 1er novembre 2017.

Vous allez également aller en Picardie maritime ce jeudi. Dans ce secteur, un élu important, le maire d’Abbeville, Nicolas Dumont (ancien vice-président PS du conseil régional) vient d’annoncer son soutien à Emmanuel Macron… Dans un secteur où votre ministre, Pascale Boistard, devrait être candidate aux législatives. Comment réagissez-vous alors que vous venez d’apporter votre soutien à Benoît Hamon ?
Comme Premier ministre, je me déplace partout en France sans regarder la couleur politique des élus locaux. Pour moi, la loyauté est la première des vertus en politique. La loyauté à notre histoire, à nos valeurs, aux principes que nous défendons. C’est à cet aune que nos choix doivent être évalués en conscience. Pour ma part, j’ai fait ce choix d’être loyal à ma famille politique. 16.03.2017 Interview de M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre – Le Courrier Picard

16
Mar
2017
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Point sur les événements à Paris et à Grasse

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre,
recevra M. Bruno Le Roux, ministre de l’intérieur Jeudi 16 mars 2017 à 14h30
pour faire le point sur les événements de ce jour à Paris et à Grasse
A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 14h20 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr
Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15

16
Mar
2017
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Déplacement de Bernard Cazeneuve dans le Puy-de-Dôme

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, se rendra dans le Puy-de-Dôme
Vendredi 17 mars 2017

Le Premier ministre, Bernard CAZENEUVE, se rendra d’abord à Pont-du-Château pour la cérémonie solennelle d’inhumation de M. Gabriel AYMARD, soldat tombé au combat lors de la bataille de la Somme en 1916. Le Premier ministre rejoindra ensuite Issoire pour constater l’avancée des travaux de l’Abbatiale Saint-Austremoine, cofinancés par l’Etat, avant la signature d’un contrat de ruralité destiné à renforcer encore davantage l’attractivité et le rayonnement du pays d’Issoire et accompagner les mutations économiques. Le déplacement se clôturera par une visite à la caserne de gendarmerie de la ville.

Déroulé prévisionnel :
Cérémonie solennelle d’inhumation de M. Gabriel AYMARD 14h20 Visite de la mairie de Pont-du-Château
Place de l’Hôtel de Ville, 63430 Pont-du-Château
Séquence poolée

Cérémonie solennelle d’inhumation de M. Gabriel AYMARD
Toute presse accréditée

Discours de M. le Premier ministre
Toute presse accréditée

Visite de l’Abbatiale et signature du contrat de ruralité d’Issoire
15h40 Visite de l’Abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire
18, rue du Mas – 63500 Issoire
Séquence poolée

16h15 Signature du contrat de ruralité d’Issoire
Halle aux grains, Place de la Halle – 63500 Issoire
Toute presse accréditée

Discours de M. le Premier ministre
Toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant jeudi 16 mars 2017 à 18h.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer si vous prenez les vols conseillés et pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédités.
Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.
Une voiture sera mise en place dans la délégation pour les journalistes entre les séquences (Pont-du-Château > Issoire > Pont-du-Château).

Pool TV : France Télévisions.
VOLS CONSEILLÉS POUR LES JOURNALISTES EN PROVENANCE DE PARIS :
ALLER – Vol AF 7752 09h30 aéroport de Paris CDG – arrivée 10h30 aéroport de Clermont-Ferrand, Auvergne
RETOUR – Vol AF 7757 18h40 aéroport de Clermont-Ferrand, Auvergne – arrivée 19h45 aéroport de Paris CDG

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Déplacement dans le Puy-de-Dôme de Bernard Cazeneuve_17_03_2017

15
Mar
2017
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Réunion de ministres et secrétaires d’Etat présidée par Bernard Cazeneuve

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, recevra les ministres et secrétaires d’État, jeudi 16 mars 2017 à 16h30, à l’Hôtel de Matignon.

A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 16h00 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant jeudi 16 mars 2017, 12h00.

Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 26_03_17_Réunion de ministres et secrétaires d’Etat présidée par Bernard Cazeneuve

15
Mar
2017
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Discours au Conseil économique, social et environnemental

Discours de M. Bernard Cazeneuve, Premier Ministre
au Conseil économique, social et environnemental
Mercredi 15 mars 2017

Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Président du Conseil économique, social et environnemental,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les Conseillers,

Je vous remercie, cher Patrick Bernasconi, de m’avoir invité à venir prendre la parole ici, devant la troisième Assemblée de la République, un mois tout juste après le Président de la République.

J’ai tenu à marquer ainsi l’attachement et l’estime que le gouvernement porte à cette maison du dialogue qu’est le Conseil économique, social et environnemental.

Mais bien d’autres éléments tangibles témoignent de l’importance que les autorités de l’Etat accordent à ce dialogue avec les représentants du monde du travail et de la société civile.

Depuis le début de votre mandat il y un peu plus d’un an, le gouvernement vous a saisis à de nombreuses reprises, comme vous venez de le rappeler : 7 fois en 2016 et déjà 2 fois depuis le début de cette année.

J’ai demandé au Secrétaire général du gouvernement d’élaborer la synthèse des suites données à vos recommandations. J’ai pu vous remettre, il y a quelques jours, ce document qui montre que nous avons su prendre appui sur vos travaux pour faire évoluer la loi et réformer notre pays.

Je pense notamment aux avant-projets de lois dont votre assemblée a été saisie. Vous avez ainsi rendu un avis relatif à l’avant-projet de loi sur les territoires de montagne, en soulignant notamment l’importance que présentaient les questions liées à l’accueil, au logement et à la protection sociale des travailleurs saisonniers. La loi a pu ensuite faire droit à ces préoccupations.

L’avis du CESE relatif à l’avant-projet de loi sur l’égalité réelle dans les Outre-mer a montré votre volonté de vous associer à l’ambition que le Gouvernement portait au travers de ce texte et de la conforter.

Je pense également aux travaux que vous avez consacrés aux questions européennes, alors que nous allons célébrer, dans quelques jours, les 60 ans du traité de Rome.

Le gouvernement a demandé votre avis sur la construction d’un socle européen des droits sociaux fondamentaux. Et cet avis a largement inspiré la contribution que la France a remise à la Commission européenne sur ce sujet fondamental pour l’avenir de l’Europe et pour sa cohésion.

De la même manière, vos travaux sur le travail détaché, qui sont un peu plus anciens, ont eux aussi permis d’éclairer la décision publique sur ce sujet complexe. Ils ont inspiré les nombreuses dispositions législatives que nous avons prises ces dernières années pour lutter contre la fraude au détachement.

Mais au-delà des saisines formelles du gouvernement, le CESE joue un rôle fondamental pour éclairer les pouvoirs publics sur les grands enjeux de notre temps. L’ensemble de vos travaux nourrit ainsi notre réflexion et la réflexion des parlementaires.

Je pense par exemple aux travaux que vous avez conduits sur des sujets majeurs tels que la justice climatique, la transition numérique ou l’équilibre des relations commerciales dans le secteur alimentaire.

Je ne peux évidemment pas me montrer exhaustif dans cette énumération. La synthèse élaborée par le Secrétariat général du gouvernement à ma demande sur les suites données par le gouvernement à vos recommandations compte pas moins de 25 pages, ce qui permet de mesurer toute l’étendue de votre influence.

Vous avez pour votre part souligné, monsieur le Président, l’importance toute particulière de l’avis que le CESE a rendu, à la demande du gouvernement, sur le développement de la culture du dialogue social.

Je sais comme vous que le contexte de l’élection présidentielle se prête à la remise en cause du rôle et de la place du dialogue social dans notre pays. Au sein d’une certaine famille de pensée, on oppose volontiers, un peu hâtivement, les exigences de ce dialogue à celles de l’efficacité économique. Il faut cependant rappeler que l’Europe compte de grandes nations bâties sur le dialogue social et qui ont fait la preuve de leur efficience économique. Il est donc possible de concilier le souci légitime de l’efficacité, l’exigence de cohésion sociale et la prise en compte des questions environnementales. Je dirais même que ces trois objectifs seront d’autant plus à portée de main qu’ils seront poursuivis de façon coordonnée. C’est pourquoi la France doit continuer à faire partie des pays qui placent le dialogue des partenaires sociaux au cœur de leur fonctionnement collectif.

Vous venez de me faire part, monsieur le Président, de votre projet d’ouvrir encore votre Conseil et d’écouter la parole des Français à travers un mécanisme de pétition citoyenne. Je ne peux que souscrire à cette idée qui enrichira le débat public et bénéficiera à la vie démocratique dans notre pays.

Mais un tel mécanisme n’a pas vocation, bien entendu, à remettre en cause le rôle des corps intermédiaires dans notre démocratie. Car ce sont aussi les organisations syndicales et patronales, les associations, les mouvements qui sont ici représentés, qui permettent à notre démocratie de demeurer vivante et de fonctionner de façon aussi apaisée que possible.

Ce que représente votre Assemblée, c’est au fond la recherche de la cohésion sociale ; c’est la volonté de surmonter les désaccords et les contradictions qui peuvent exister au sein de notre société ; c’est la capacité de la faire progresser à travers le dialogue, dans le respect de l’autre et par la recherche du compromis.

Dans cette perspective, je voudrais m’arrêter un instant sur le rôle que tient la maîtrise de la langue française pour le bon fonctionnement de notre pacte national.

Car la maîtrise de la langue française n’est pas seulement une compétence scolaire ou professionnelle ; elle est aussi une compétence sociale, indispensable à l’exercice de la citoyenneté. Sous la Convention, le comité de l’Instruction publique avait ainsi proposé, sur le rapport de BARRERE, de nommer un instituteur de langue française dans toutes les communes des départements où l’on parlait un idiome étranger.

En effet, la langue participe de la construction de l’identité des personnes et du sentiment d’appartenance à la collectivité nationale. Langue de la République, la langue française doit être la langue de l’intégration. C’est par la maîtrise de la langue que les habitants de ce pays participent à la vie sociale et s’intègrent dans le monde du travail. C’est par la langue qu’ils s’imprègnent de la connaissance de la société française, qu’ils se familiarisent avec ses valeurs et avec sa culture.

A l’inverse une faible maîtrise du français risque de conduire, on le sait, à l’exclusion et au repli sur soi. C’est pourquoi tous les enfants de la République doivent se sentir pleinement à l’aise avec la langue française et tous les adultes résidant dans notre pays doivent être en capacité d’approfondir leur maîtrise du français.

Pour autant je ne crois pas que la France doive interdire à des ressortissants d’autres pays, et en particulier aux ressortissants des autres pays européens, de venir travailler sur son sol au prétexte qu’ils ne maîtrisent pas parfaitement sa langue.

Vous savez que certaines collectivités ont récemment pris des mesures en vue d’exclure des marchés publics les entreprises dont tous les salariés ne parlent pas le français, ou qui ne disposent pas d’un traducteur à titre permanent. Leurs élus ne font cependant pas mystère de ce que ces clauses ne sont pas inspirées par l’amour de notre langue, mais par l’objectif de faire obstacle à la concurrence d’entreprises étrangères faisant appel à des travailleurs détachés. Et ils ont peine à cacher qu’ils espèrent en tirer un profit électoral.

Comme vous le savez, mon gouvernement, comme ceux de Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault auparavant, lutte avec une très grande fermeté contre les fraudes au travail détaché. Les préfets ont encore récemment fermé sur ce motif plusieurs importants chantiers, par exemple en Bretagne et en Rhône-Alpes-Auvergne. A notre initiative et, comme je l’ai dit, avec votre concours, une négociation a été engagée afin de réviser la directive de 1993 sur les travailleurs détachés en encadrant davantage les conditions de leur séjour.

Je crois donc être bien placé pour vous dire que l’on peut, en cette matière, lutter contre les fraudes et contre les excès sans prendre, au mépris du droit et par pur calcul électoraliste, des mesures ouvertement discriminatoires à l’égard d’entreprises étrangères et qui seront infailliblement condamnées comme telles par n’importe quel tribunal.

J’ajoute que ces mesures sont en outre inutiles au regard de l’objectif de sécurité des chantiers, puisque le code du travail prévoit déjà des dispositions beaucoup plus précises pour y répondre. Elles constituent donc une provocation gratuite, contraire aux intérêts de la France – et contraire aussi, bien entendu, aux intérêts des 150 000 salariés français qui sont aujourd’hui détachés dans un autre pays européen et qui risquent d’être pénalisés par des mesures de rétorsion à la suite de ces initiatives irresponsables.

Nous ne devons pas utiliser la langue comme un simple prétexte pour ériger des barrières contre nos voisins. Je sais que les partenaires sociaux qui sont ici représentés, les organisations syndicales comme les organisations d’employeurs, partagent avec moi cette conviction.

En revanche, l’apprentissage du français constitue, bien entendu, un enjeu majeur pour ceux qui arrivent en France et qui souhaitent s’y établir de façon durable. C’est là une des clés de leur intégration et c’est pourquoi nous avons considérablement renforcé, avec la loi du 7 mars 2016 sur le droit des étrangers, la formation linguistique à laquelle ont accès les primo-arrivants dans le cadre de leur « contrat d’intégration » – ainsi, du reste, que leur formation aux valeurs de la République.

Ce souci doit nous guider autant à l’égard des enfants de familles étrangères que de leurs parents. On sait du reste que ce sont bien souvent les enfants, dans les familles non francophones, qui apportent dans leur foyer la langue apprise à l’école ; et que les parents, réciproquement, s’astreignent à parler suffisamment le français pour communiquer avec les enseignants afin de s’assurer de la réussite scolaire de leurs enfants.

Au demeurant l’enjeu principal dans ce domaine, et dont on parle moins, malheureusement, réside sans doute dans la nécessité d’apporter une aide efficace aux 6 millions de Français qui rencontrent des difficultés dans la maîtrise de leur propre langue. Car c’est bien de nos concitoyens qu’il s’agit, et non de travailleurs étrangers. Un jeune Français sur dix, lors des tests passés durant les journées « défense et citoyenneté », est en effet en difficulté de lecture. Et des études plus fines montrent que ces difficultés dans la maîtrise de la langue peuvent concerner tous les âges et toucher des personnes issues de milieux professionnels et sociaux très différents.

Nous savons que ces difficultés se nouent souvent dès l’enfance. C’est pourquoi l’apprentissage du français a constitué l’une des priorités placées au cœur de la loi de 2013 sur la refondation de l’école. Les nouveaux programmes de l’école maternelle et de l’école élémentaire s’attachent ainsi à renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux, à commencer par la lecture et l’écriture. Le gouvernement a également encouragé la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, qui facilite la maîtrise précoce de la langue et contribue à renforcer l’égalité des chances tout au long du parcours scolaire.

A l’âge adulte, la maîtrise du français est aussi un enjeu essentiel pour l’accès à l’emploi. Un demandeur d’emploi sur dix est en situation d’illettrisme. Car même pour exécuter des tâches qui peuvent paraître simples, il faut désormais au moins savoir lire aisément une notice, une consigne, un tableau, et savoir rédiger des messages, même brefs.

Nous savons aussi que, dans le monde du travail, il peut arriver que certaines personnes désapprennent à lire et à écrire si elles n’ont pas eu souvent l’occasion de mettre ces compétences en pratique. Le jour où leur travail évolue, ou lorsqu’elles doivent changer d’emploi, elles se trouvent ainsi en très grande difficulté.

Le combat contre l’illettrisme est donc à la fois une exigence de solidarité à l’égard de ceux qui en souffrent et une nécessité sociale. Je veux saluer le travail courageux et opiniâtre mené depuis des années sur ce terrain par les associations, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux, avec ou sans le soutien de l’Etat.

Mais l’importance des besoins en cause nous a portés à considérer que nous ne pouvions plus nous contenter d’une telle construction empirique, qui présente nécessairement des lacunes, des chevauchements et des zones d’ombre. Ces actions éparses doivent être davantage coordonnées et ce réseau informel doit gagner en cohérence.

La France devait donc se doter d’une politique de la langue française qui soit à la hauteur de ces besoins. Nous avions besoin d’une impulsion nouvelle et c’est pourquoi le Gouvernement a décidé la création d’un délégué interministériel à la langue française pour la cohésion sociale.

Cette institution nouvelle devra couvrir les nombreux champs concernés par la maîtrise de la langue française : le monde du travail, où l’illettrisme doit absolument reculer ; la formation des personnes étrangères non francophones, pour lesquelles l’apprentissage de notre langue est un puissant facteur d’intégration ; ou encore l’apprentissage du français dans les collectivités ultramarines.

J’ai confié cette mission à Thierry Le Paon, dont nous connaissons tous ici l’intérêt qu’il a porté de longue date à ces questions, et que je remercie chaleureusement. Il aura notamment pour mission d’élaborer un plan national pour la maîtrise de la langue française ; et il devra nouer, pour le mettre en œuvre, tous les partenariats nécessaires entre l’Etat et les collectivités territoriales, les partenaires sociaux, les établissements publics et le secteur associatif. Je sais comme vous qu’il possède la compétence, l’expérience et la passion nécessaires pour assumer cette tâche considérable.

La langue n’est pas en France un simple outil de communication. Elle est un élément de notre patrimoine auquel chaque Français est viscéralement attaché, comme le montrent les polémiques que provoquent de façon inévitable toute tentative de réforme de l’orthographe. Elle a été l’un des ciments de l’unité nationale, bien que nous sachions aujourd’hui qu’elle peut coexister paisiblement avec les autres langues de France dont nous avons appris à apprécier la richesse. Elle est aussi un trésor que nous partageons avec les 270 millions de locuteurs francophones aujourd’hui présents sur les cinq continents – ils étaient cinq fois moins nombreux lorsque Rivarol écrivait son « Discours sur l’Universalité de la langue française. » Elle est enfin inséparable du message universel de la France « outil merveilleux trouvé dans les décombres de la colonisation » comme le disait Senghor.

Il n’est donc pas, dans la République, de mission plus belle, cher Thierry Le Paon, que de veiller à faire prospérer cette grande passion nationale : l’amour de la langue française.

Monsieur le président Bernasconi,
Mesdames et messieurs les Conseillers,

Je voudrais vous dire pour conclure avec une certaine solennité que nous avons besoin de lieux tels que le Conseil économique, social et environnemental pour éclairer le débat public, pour dialoguer, pour construire ensemble une société meilleure, parce que rassemblée et apaisée.

Par vos travaux, vous montrez que la voie du dialogue est féconde et utile. Nous allons continuer à travailler étroitement ensemble pendant les deux mois à venir, comme nous le faisons depuis cinq ans. Nous le devons aux Français et nous le devons à notre pays car nous sommes tous animés ici par l’amour de la France et de la République.
Je vous remercie.
15.03.2017 – Discours de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, – Déplacement au CESE

15
Mar
2017
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Plantation de l’arbre de M. Bernard Cazeneuve

Plantation de l’arbre de M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, dans le jardin de l’Hôtel de Matignon, jeudi 16 mars 2017 à 16h00

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, procèdera à la plantation de « l’arbre du Premier ministre », comme le veut la tradition républicaine initiée par Raymond Barre.
Il a choisi un magnolia kobus ou magnolia de Kobé, originaire du Japon mais marqué dans une pépinière de région parisienne. C’est l’un des premiers de magnolia à fleurir au printemps.
Cet arbre sera situé sur la grande pelouse de Matignon, sur la partie du jardin la plus contemporaine dessinée par Achille Duchêne au début du XXe siècle.

A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 15h30 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant jeudi 16 mars 2017, 12h00.

Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 2017-03-16 Note aux rédactions de Bernard Cazeneuve – Plantation de l’arbre à Matignon

14
Mar
2017
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Déplacement dans la Somme

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, se rendra dans la Somme, jeudi 16 mars 2017,

14
Mar
2017
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Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rend au Conseil économique, social et environnemental

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, s’exprimera sur le dialogue social, la place du Cese dans l’élaboration des politiques publiques et la politique en faveur de la langue française au Conseil économique, Social et Environnemental

13
Mar
2017
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Déplacement à Gif-sur-Yvette

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à Gif-sur-Yvette (Essonne) en présence de M. Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, mardi 14 mars 2017

10
Mar
2017
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Agenda prévisionnel du lundi 13 mars au vendredi 17 mars 2017

Lundi 13 mars 2017
11h00 : Entretien avec M. Michel SAPIN, ministre de l’Économie et des Finances Hôtel de Matignon
13h00 : Déjeuner avec le Président de la République Palais de l’Elysée
Après-midi : Déplacement à Vitrolles (Bouches-du-Rhône)
Mardi 14 mars 2017
12h30 : Déjeuner annuel de l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie Paris 1er arrondissement
Après-midi : Déplacement en région
19h00 : Remise des insignes d’Officier de la Légion d’Honneur à M. Patrick CALVAR, Directeur Général de la Sécurité Intérieure Hôtel de Matignon
Mercredi 15 mars 2017
10h00 : Conseil des ministres Palais de l’Elysée
14h45 : Intervention devant le Conseil Économique, Social et Environnemental sur l’agence de la langue française CESE, Place d’Iéna Paris 16ème
17h00 : Entretien avec M. Pierre GATTAZ, président du MEDEF Hôtel de Matignon
Jeudi 16 mars 2017
Matinée : Déplacement en région
16h00 : Plantation de l’Arbre du Premier ministre Jardins de l’Hôtel Matignon
16h30 : Réunion de ministres et secrétaires d’Etat Hôtel de Matignon
Vendredi 17 mars 2017

Déplacement en région 2_Agenda prévisionnel du Premier ministre, du lundi 13 mars au vendredi 17 mars 2017

10
Mar
2017
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Déplacement à Vitrolles du Premier ministre, Bernard Cazeneuve

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, se rendra à Vitrolles le Lundi 13 mars 2017
Déroulé prévisionnel : Séquence entreprise Clemessy Service

16h25 Visite des locaux et rencontre avec les salariés de l’entreprise Clemessy Service
Société de la branche Energie du groupe Eiffage, Clemessy est un spécialiste du génie électrique et mécanique
23, avenue de Rome – 13127 Vitrolles Séquence poolée

Séquence médiathèque
17h20 Visite de la médiathèque
1 place de la liberté, Avenue des Salyens – 13127 VITROLLES Séquence poolée
17h35 Rencontre avec les acteurs de la société civile de la commune de Vitrolles Séquence poolée + tour images
18h15 Discours de M. le Premier ministre Toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant vendredi 10 mars 2017 à 20h.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer si vous prenez les vols conseillés pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédités.
Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.
Pool TV: TF1
VOLS CONSEILLÉS POUR LES JOURNALISTES EN PROVENANCE DE PARIS :
ALLER
Vol AF 7664 – 13h00 Aéroport de Paris CDG – arrivée 14h20 Aéroport de Marseille-Provence
RETOUR
Vol AF 6023 – 20h05 Aéroport de Marseille-Provence – arrivée 21h25 Aéroport de Paris Orly

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr

09
Mar
2017
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Déplacement en Occitanie

A l’attention des rédactions,

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, se rendra en Occitanie Vendredi 10 mars 2017

Déroulé prévisionnel :

  • Séquence Gard

En présence de M. Bruno LE ROUX, ministre de l’Intérieur
09h35 : Inauguration de la base aérienne de la sécurité civile Toute presse accréditée
09h55 : Coupure du ruban et dévoilement de la plaque d’inauguration Toute presse accréditée
10h00 : Visite de la base Séquence poolée
10h40 : Défilé aérien Toute presse accréditée
10h55 : Allocution de M. le Premier ministre Toute presse accréditée

Pour les journalistes accrédités, le rendez-vous est fixé à 8h30 précises sur le parking situé derrière le hangar H10 (route de St Gilles – RD 42)
(Voir plan ci-dessous)

  • Séquence Hérault

Inauguration du déplacement de l’Autoroute A9 à Montpellier
12h15 : Inauguration du déplacement de l’Autoroute A9 à Montpellier Mas de Saporta – 34970 Lattes
12h25 : Allocution de M. le Premier ministre Toute presse accréditée
Des navettes seront mises à disposition des journalistes au départ du parking du Zénith de Montpellier jusqu’au lieu de l’inauguration sur l’A9. Merci d’emprunter la navette de 11h15. Des navettes assureront aussi le retour au Zénith de Montpellier.
Plan littoral 21 Méditerranée 13h40 : Arrivée de M. le Premier ministre à l’Hôtel de région
201, avenue de la Pompignane – Montpellier
14h00 : Présentation des conclusions du rapport par M. et Mme de PORTZAMPARC sur la préservation et la modernisation du littoral languedocien
14h20 : Allocution de M. le Premier ministre
14h45 : Signature d’un accord cadreÉtat-Région – Caisse des dépôts et consignation relatif au Plan Littoral 21 Séquence ouverte à la presse

  • Séquence Pyrénées-Orientales

En présence de Mme Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion
16h00 : Lancement de la nouvelle carte mobilité inclusion Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
30 rue Pierre Bretonneau – 66000 Perpignan

Allocution de M. le Premier ministre Séquence ouverte à la presse

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant jeudi 9 mars 2017 à 12h.
Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédités.

Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.

Pour les recommandations de moyens de transport au départ de Paris, merci de bien vouloir contacter le secrétariat presse au 01 42 75 50 78/79.

Pool TV : France télévisions

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 10.03.2017 Note aux rédactions de M. Bernard Cazeneuve – Déplacement en Occitanie

09
Mar
2017
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Rencontre avec M. Tanaka, Président de Fujitsu

Le Premier ministre M. Bernard Cazeneuve a reçu ce mercredi 8 mars M. Tatsuya Tanaka, président du groupe japonais Fujitsu, l’un des leaders mondiaux des technologies de l’information et de la communication.

Ce rendez-vous a été l’occasion, à l’issue de plusieurs mois de travail avec le Gouvernement et Business France, d’annoncer un engagement de Fujitsu en France sur les cinq prochaines années, à hauteur d’au moins 50 millions d’euros.

Fujitsu ouvrira un centre d’excellence au sein de l’incubateur de l’Ecole Polytechnique, au cœur de Paris-Saclay, l’un de grands pôles mondiaux d’innovation. Un programme de recherche sera également mis en place avec l’INRIA, centré sur l’intelligence artificielle. Fujitsu amplifiera également ses investissements dans les startups françaises, en partenariat avec BpiFrance, avec une politique ambitieuse d’acquisition et de développement.

Bernard Cazeneuve salue l’engagement du groupe Fujitsu, acteur de rang mondial, qui constitue une nouvelle preuve de l’attractivité économique de la France, de l’excellence de la recherche française, et du dynamisme de la French Tech.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr 09.03.2017 Communiqué de presse de M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre – Rencontre avec M. TANAKA, Président de Fujitsu

08
Mar
2017
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Rapport de préfiguration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions

Le Premier ministre, M. Bernard Cazeneuve, a reçu ce jour en présence de la Ministre des outre-mer, Mme Ericka Bareigts, M. Lionel Zinsou, auquel avait été confiée une mission sur la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions.
A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre a salué la grande qualité du travail accompli et confirmé la création d’un groupement d’intérêt public (GIP) visant à préfigurer la création d’une Fondation reconnue d’utilité publique, conformément aux recommandations du rapport remis.
Cette institution devra continuer à prospecter les sites possibles pour l’implantation d’un mémorial des noms et d’un espace muséal dans la capitale conformément aux engagements du président de la République.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Rapport de préfiguration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions

08
Mar
2017
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Communiqué de presse de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, à propos des violences au lycée Suger de Saint-Denis

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, rappelle qu’à la suite des violences inacceptables qui se sont produites hier près du lycée Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), 55 individus ont été immédiatement interpellés par les forces de l’ordre et placés en garde à vue.

Il appartient désormais à la Justice d’établir les responsabilités et de sanctionner les auteurs de ces violences avec la plus grande sévérité.

Le Gouvernement n’accepte aucune violence et fait preuve d’une fermeté totale à l’égard de ceux qui s’en prennent à l’ordre public.

Quant à celles ou ceux qui cherchent à exploiter ces violences à des fins électorales, ils n’ont comme objectif ni la justice, ni l’ordre, mais au contraire de provoquer et d’entretenir le désordre. Ils ne rendent pas service à notre pays.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr Communiqué de presse à propos des violences au lycée Suger de Saint-Denis

08
Mar
2017
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Déplacement en Occitanie du Premier ministre, Bernard Cazeneuve

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra en Occitanie
vendredi 10 mars 2017 Déroulé prévisionnel :
SÉQUENCE GARD

En présence de M. Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur
09h35 : inauguration de la base aérienne de la sécurité civile Toute presse accréditée
09h55 : coupure du ruban et dévoilement de la plaque d’inauguration Toute presse accréditée
10h00 : visite de la base Séquence poolée
10h40 : défilé aérien Toute presse accréditée
10h55 : allocution de M. le Premier ministre Toute presse accréditée
Pour les journalistes accrédités, le rendez-vous est fixé à 8h30 précises sur le parking situé derrière le hangar H10 (route de St Gilles – RD 42)
(Voir plan ci-dessous) SÉQUENCE HÉRAULT
Inauguration du déplacement de l’Autoroute A9 à Montpellier
12h15 : inauguration du déplacement de l’Autoroute A9 à Montpellier Mas de Saporta – 34970 Lattes
12h25 : allocution de M. le Premier ministre Toute presse accréditée
Des navettes seront mises à disposition des journalistes au départ du parking du Zénith de Montpellier jusqu’au lieu de l’inauguration sur l’A9. Merci d’emprunter la navette de 11h15.
Des navettes assureront aussi le retour au Zénith de Montpellier.
Plan littoral 21 Méditerranée
13h40 : arrivée de M. le Premier ministre à l’Hôtel de région 201, avenue de la Pompignane – Montpellier
14h00 : présentation des conclusions du rapport par M. et Mme de PORTZAMPARC sur la préservation et la modernisation du littoral languedocien
14h20 : allocution de M. le Premier ministre
14h45 : signature d’un accord cadre Etat-Région – Caisse des dépôts et consignation relatif au Plan Littoral 21
Séquence ouverte à la presse SÉQUENCE PYRÉNÉES-ORIENTALES
En présence de Mme Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion
16h00 : lancement de la nouvelle carte mobilité inclusion Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) 30 rue Pierre Bretonneau – 66000 Perpignan
Allocution de M. le Premier ministre
Séquence ouverte à la presse
Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant jeudi 9 mars 2017 à 12h.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer pour quelle(s) séquence(s) vous souhaitez être accrédités.

Merci de nous communiquer également votre numéro de portable et votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci et de votre pièce d’identité le jour du déplacement.
Pour les recommandations de moyens de transport au départ de Paris, merci de bien vouloir contacter le secrétariat presse au 01 42 75 50 78/79.

Pool TV : France télévisions
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr
Déplacement en Occitanie du Premier ministre, Bernard Cazeneuve

08
Mar
2017
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Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve , a reçu le rapport de Françoise Descamps-Crosnier, « La force de l’égalité »

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Premier ministre, M. Bernard CAZENEUVE a reçu aujourd’hui le rapport de Mme Françoise DESCAMPS-CROSNIER, Députée des Yvelines, « La Force de l’égalité » en présence de Mme Annick GIRARDIN, ministre de la Fonction publique et de Mme Laurence ROSSIGNOL, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.

Le Premier ministre a remercié Mme Françoise DESCAMPS-CROSNIER pour la qualité de son rapport, qui dresse pour la première fois, après un travail de six mois, un état des lieux objectif des inégalités de rémunération et de parcours professionnels entre les femmes et les hommes dans la fonction publique.

Ces travaux mettent à jour des écarts de rémunération significatifs entre les femmes et les hommes de la fonction publique. Les femmes ont une rémunération inférieure de 19% à celle des hommes et connaissent un manque à gagner dans leur rémunération qui s’accroit avec l’âge : à 50 ans une femme gagne entre 4 000€ (catégories C) et 11 400€ (catégories A) de moins par an qu’un homme.

Une analyse inédite des éléments de rémunération de 29 corps de la fonction publique de l’Etat (professeurs, ingénieurs, secrétaires administratives, contrôleurs des finances publiques, douaniers, adjoints techniques etc.) démontre que dans 93% d’entre eux, les femmes sont moins bien rémunérées.

Plus diplômées que les hommes, elles intègrent pourtant des filières moins bien rémunérées qu’eux, connaissent des avancements moins rapides car elles sont promues plus tard que les hommes et pâtissent dans leurs carrières de l’arrivée d’un enfant.

Le Premier ministre a affirmé très clairement que ces pratiques ne peuvent pas être tolérées plus longtemps. Elles sont contraires au principe républicain d’égalité et de méritocratie, contraires aux principes qui fondent le statut de la fonction publique. Il a souligné qu’une exigence d’exemplarité s’impose aux employeurs publics.

Le Premier ministre a donc demandé aux ministres d’engager rapidement des premières mesures correctrices. Elles viendront compléter les réformes mises en place par le protocole d’accord du 8 mars 2013, la loi relative à l’égalité et la citoyenneté et la loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires qui modifient les procédures de recrutement et de mobilité dans la fonction publique afin d’éviter tout biais discriminatoires.

Le Gouvernement agira sur trois priorités découlant du rapport de Mme DESCAMPS-CROSNIER :

Le développement d’une culture de l’égalité dans la fonction publique avec la mise en place d’études régulières sur les déroulements de carrière, le renforcement de la transparence des procédures de sélection et d’évaluation des agents et le déploiement de plans d’action pluriannuels dans les trois fonctions publiques.

La réduction des inégalités de parcours professionnels avec l’obligation imposée aux commissions chargées des promotions d’examiner les situations individuelles au regard de l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes et l’affectation du produit des pénalités versées en cas de non-respect des obligations en matière de nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur, au financement d’actions en faveur de l’égalité professionnelle.

Le développement de la mixité des métiers avec le développement des passerelles entre les fonctions publiques et les filières et la mise en place de répertoire des métiers qui soit neutre vis-à-vis du genre.
Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve , a reçu le rapport de Françoise Descamps-Crosnier, « La force de l’égalité »

08
Mar
2017
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Déplacement de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, à l’Ecole nationale de la magistrature de Bordeaux

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à l’Ecole nationale de la Magistrature de Bordeaux
Jeudi 9 mars 2017 Déroulé prévisionnel :
Séquence à l’École nationale de la magistrature
16h35 : visite de l’Ecole nationale de la Magistrature 10, rue des Frères Bonie Séquence poolée
17h00 : discours de M. le Premier ministre Amphithéâtre Toute presse accréditée Séquence à la résidence préfectorale
18h15 : discours de M. le Premier ministre 17, bis rue Vital Carles Toute presse accréditée 19h10 : signatures de l’avenant au Contrat de plan État-région 2015-2020 et du Pacte État-métropoles Toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de bien vouloir vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant ce mercredi 8 mars 2017 à 20h.
Pour vous accréditer, merci de bien vouloir impérativement nous faire parvenir la photocopie de votre carte de presse et de vous munir de celle-ci le jour du déplacement. Une navette sera mise en place pour vous acheminer entre la gare, l’ENM et la résidence préfectorale, merci de nous indiquer si vous l’emprunterez.
TRAINS CONSEILLES POUR LES JOURNALISTES EN PROVENANCE DE PARIS : Aller :
TGV 8537 – départ 12h28 gare Montparnasse et arrivée à 15h41 gare Bordeaux Saint Jean Retour :
TGV 8518 – départ 20h21 gare de Bordeaux Saint Jean et arrivée à 23h33 gare Montparnasse

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr Déplacement de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, à l’Ecole nationale de la magistrature de Bordeaux

08
Mar
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à Oignies (Pas-de-Calais)

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Commissaire européen,
Monsieur le Président de la région,
Messieurs les Présidents des Conseils départementaux,
Messieurs les Préfets,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames, Messieurs,

L’ordre protocolaire a cela de particulier que lorsque l’on intervient le dernier, l’auditoire est absolument anéanti, non pas parce que les discours qui ont précédé n’ont pas été de qualité, mais parce que précisément ils ont été à la hauteur des attentes, d’une grande densité, d’une grande richesse, qu’ils ont permis d’aborder à peu près toutes les questions et qu’on sait généralement, lorsque l’on est assis – et aujourd’hui, vous avez la chance d’être assis, parfois, l’auditoire est debout –, qu’il y a une autre partie après le discours qui est la partie, finalement, la plus agréable des retrouvailles entre les responsables politiques et les responsables locaux, qui est le cocktail par lequel on vient célébrer les signatures qui président aux discours.
Et donc, un peu comme Xavier Bertrand, je vais laisser de côté le mien, d’abord, parce qu’il fait, si je le lis dans son intégralité, à peu près trois quarts d’heure et que je sens que beaucoup d’entre vous pourraient m’en tenir rigueur et ensuite, parce que beaucoup de choses ont été dites, que je ne vais pas redire sous prétexte que je suis Premier ministre. Je vais donc essayer de m’en tenir à l’essentiel.
D’abord, vous dire le très grand plaisir que j’ai d’être parmi vous et le très grand honneur que je ressens de pouvoir vous parler, dans la responsabilité qui est la mienne de Premier ministre, en présence de ministres éminents du gouvernement, pour venir ici consacrer la signature d’un contrat qui engage l’essentiel de l’avenir du pays minier.
Je le fais avec toute la force des convictions qui sont les miennes et toute la force de la conception que je peux avoir de l’État et de l’exercice de la responsabilité publique dans un contexte politique électoral dont j’ai pu constater avec une immense tristesse au cours des dernières semaines – et je ne pense à personne en particulier – qu’il n’était pas à la hauteur des enjeux auxquels le pays est confronté.
Pour moi, la politique, c’est une forme de désintéressement qui appelle qu’on concentre son intérêt sur les choses seulement qui sont essentielles. C’est une passion de l’État qui l’emporte sur la passion que l’on peut avoir de soi-même. C’est la conviction profonde que ce qu’incarne l’État est plus important que ce que nous pouvons incarner nous-mêmes lorsque nous sommes investis de sa responsabilité parce que la responsabilité de l’État, lorsqu’on l’exerce, appelle cette conscience que nous sommes dépositaires d’une légitimité toujours éphémère et qu’on doit utiliser chaque instant pour faire en sorte qu’il soit utile. C’est la volonté de n’entretenir jamais des polémiques inutiles, d’éviter la convocation des outrances, de tout faire pour qu’aucune formule ne soit convoquée qui blesse l’autre sous prétexte qu’il ne pense pas comme nous. C’est par conséquent le souci de la vérité et d’une certaine forme de tolérance qui appelle toujours, lorsqu’on est en situation de responsabilité politique, une exigence de pondération.
Bref, dans le vacarme, le tumulte, les rebondissements de cette campagne présidentielle, je ne vois pas grand-chose qui ressemble à la conception que je peux avoir personnellement de la politique et c’est la raison pour laquelle, avec mon gouvernement, je me concentre, sous l’autorité du président Hollande, sur l’essentiel, c’est-à-dire la volonté d’essayer de bien faire pour les territoires, pour les Français. Et lorsqu’on essaie de bien faire pour les Français, on n’est jamais sûr d’y parvenir totalement parce que nous sommes dans un monde complexe et que de la volonté à l’action et à son impact, il peut y avoir une distance qui est celle parfois entretenue par le vacarme et le tumulte dont je parlais à l’instant.
Je suis de surcroît ici sur une terre qui n’est pas une terre comme les autres. Ce fut longtemps une terre de labeur et nous célébrons le bassin minier. C’est en 1842, dans le jardin de Madame de Clercq, qu’on a découvert le charbon qui, par la suite, a donné naissance à ces usines et à ces manufacture où tant d’hommes notamment et de femmes ont travaillé en rencontrant ce qu’était la souffrance au travail, la dureté, la maladie après qu’on avait travaillé longtemps, les solidarités nées de l’action syndicale et de la volonté de faire en sorte que, par les combats sociaux, on découvre un peu d’un monde meilleur ou de l’amélioration des qualités de la vie.
Et je me souviens très bien de ce discours de François Mitterrand à Liévin en 1994 venu célébrer ce qui avait été ces combats, ce qu’ils avaient apporté au monde ouvrier et ce qu’ils avaient apporté aussi à l’idéal de tous ceux qui croient à la force de l’engagement syndical et qui croient aussi à la force de luttes sociales. Et je ne peux m’empêcher ici, dans le bassin minier, d’évoquer ce très beau discours de François Mitterrand mais d’évoquer à travers lui ce qu’est la réalité de l’âme de cette terre du bassin minier.
C’est d’abord une terre accueillante et je vous renvoie aux grandes personnalités, aux grands esprits, aux grands événements qui ont jalonné l’histoire de ce bassin minier et qui sont comme autant de moments qui incarnent le fait que ce bassin a toujours été les bras ouverts vers les autres. Ce bassin qui a su utiliser d’ailleurs la compétence des autres qui venaient d’ailleurs pour faire de l’industrie et du progrès. Je prendrai quelques exemples. Ce ne sont pas des exemples qui témoignent d’une réalité de masse mais qui témoignent d’une réalité qui a fait l’histoire de cette région.
Par exemple, savez-vous que c’est ici que Raymond Kopa est arrivé avec ses parents polonais qui ont travaillé dans la mine, lui-même qui venait de Pologne et qui a commencé, je crois, sa carrière footballistique à Nœux-les-Mines ? C’est ici aussi que s’est exprimée la solidarité avec les salariés et les syndicalistes venus de Pologne, avec Walesa dans les années 1980 accueilli par André Deleis au stade Bollaert, ce qui signifiait qu’à ce moment-là, ceux qui étaient encore présents ici, dans les mines, accueillaient ceux qui avaient travaillé durement dans les mines en Pologne et, dans un même élan de solidarité et de fraternité, décidaient de parler ensemble de ce qu’étaient les combats pour la liberté, pour la liberté syndicale, pour la reconnaissance des droits syndicaux. Et de voir ceux qui, ici, étaient dans une tradition politique et syndicale particulière accueillir ceux qui se battaient pour la reconnaissance de leurs droits syndicaux montrait bien ce que cette région pouvait recéler de trésors, de valeurs et de force.
Je pense aussi aux 576 tombes des soldats qui se sont battus pendant la Première Guerre mondiale aux côtés de la France et qui étaient des soldats de confession musulmane et je pourrais comme ça évoquer bien d’autres faits historiques qui parleront à chacune et chacun entre vous, quelles que soient vos sensibilités et vos horizons politiques et qui montreront que l’histoire profonde de ce bassin minier et de ce Nord de la France, ce n’est pas une histoire de recroquevillement, de repli sur soi, de peur de l’autre alimentant les petites haines, refusant l’altérité, la fraternité. Non, l’histoire de ce bassin minier, s’il veut être conforme à lui-même, s’il veut rester fidèle à ce que sont ses racines, c’est la tradition dont je viens de vous parler.
Et si je suis venu ici pour que nous continuions à faire vivre autrement ce bassin minier, c’est parce que je pense que quand on est investi d’une responsabilité politique, il faut savoir d’où l’on vient, il faut savoir d’où l’on parle parce que c’est la meilleure manière de donner du sens à ce que l’on fait. Et c’est parce que nous savons d’où nous venons et d’où nous parlons que nous sommes particulièrement fiers de pouvoir célébrer aujourd’hui ce contrat que nous signons ensemble.
Ce contrat, Mesdames et Messieurs, c’est un contrat qui nous renvoie vers l’essentiel et je voudrais d’abord me tourner vers Xavier Bertrand, vers les présidents des départements, vers les présidents des intercommunalités pour dire que ce que nous avons décidé de faire ensemble, après que le ministre Kanner et la ministre Emmanuelle Cosse aient travaillé ensemble sur les fondements des conclusions du rapport de Monsieur Subileau, s’inscrit dans une démarche qui, comme l’a dit excellemment Xavier Bertrand tout à l’heure, est une démarche d’intérêt général. Ça a une signification profonde de voir des élus de sensibilités différentes venir, dans la passion d’un territoire et la conscience de ses atouts, signer un contrat pour préparer son avenir en pleine période électorale où la confrontation est partout et je voudrais féliciter le président Bertrand pour cela parce qu’il faut avoir, comme l’ensemble des élus de toutes sensibilités qui sont là, une forme de courage, non pas pour oublier ce qui nous sépare les uns des autres, je n’oublie jamais ce qui nous sépare les uns des autres parce que je pense que les sensibilités politiques existent et qu’elles ont un sens. Mais précisément parce que je pense qu’elles existent et qu’elles ont un sens, les dépasser dans le contexte particulier où nous nous trouvons pour signer des contrats qui engagent l’avenir de ce bassin a presque plus de signification que si nous ignorions ce que sont ces séparations.
Donc nous signons cette convention et elle porte un avenir pour votre territoire. Quel est cet avenir ? D’abord, il nous relie au passé et c’est ça la force de ce qui a été fait par votre mission, cher Monsieur, qui est une mission qui a mis beaucoup d’intelligence dans la réflexion collective. Pourquoi ? Parce qu’elle mariait des préoccupations immédiates, concrètes : le logement, l’amélioration des conditions d’isolement de ces logements pour faire en sorte que la facture énergétique diminue ; la volonté de faire en sorte que, dans ces logements réhabilités, on puisse vivre mieux ; la volonté de faire en sorte que ces logements réhabilités – 23 000, ça n’est pas rien – ne soient pas des logements nouveaux s’érigeant dans l’effacement du passé mais au contraire soient une réhabilitation de logements qui correspondent à une histoire, qui ont une qualité architecturale, qui s’insèrent dans un environnement urbain et de le faire avec la volonté de penser la ville, c’est-à-dire, comme nous l’avons dit à l’instant avant la réunion qui nous rassemble si nombreux dans cet amphithéâtre, de faire en sorte qu’autour de l’ambition du logement, il y ait la volonté de faire des espaces publics, de faire des espaces verts, de créer des équipements publics culturels, sportifs, de faire en sorte que ces logements réhabilités soient une occasion d’offrir de la formation à ceux qui sont depuis trop longtemps éloignés du marché du travail et qui sont dans la désespérance et qui peuvent, pour cette raison, se réfugier vers des votes de colère et de faire en sorte que ce projet qui consiste à faire de la ville dans la totalité de ses aspects nous rassemble dans le contrat que nous allons signer.
J’évoquais tout à l’heure François Mitterrand évoquant ici, à Liévin, ce qu’avait été le passé du monde ouvrier mais il avait eu une très belle formule François Mitterrand à la fin de sa vie lorsque, invité à une émission littéraire, on lui posait la question de savoir ce qu’était pour lui l’Europe et il répondait : « L’Europe pour moi, c’est la ville, c’est-à-dire la manière dont le fait urbain s’est construit et dont les formes de diffusion et de création culturelle se sont exprimées, reliant les villes européennes les unes aux autres et conduisant les artistes dans les siècles passés à cheminer à travers les villes d’Europe. »
Donc il y a, dans le projet tel que vous l’avez conçu, une intelligence profonde, un sens absolu qui relie la mémoire des morts aux vivants dont nous allons tenter d’améliorer la qualité de la vie. Marx aussi disait cela : « La mémoire des morts préside à l’action des vivants. » Il y a eu quelques marxistes sur ce territoire, ils ne seront pas déçus pour ceux qui le demeurent et pour ceux qui ont disparu, là où ils sont peut-être, si vous croyez aux forces de l’esprit, pour prendre encore une expression de François Mitterrand, peut-être qu’ils nous entendent cheminer de façon intellectuellement intéressante à travers les âges et les temps.
Et donc nous allons réhabiliter 23 000 logements, nous allons améliorer la formation professionnelle, nous allons travailler sur les transports de demain, nous venons d’en parler à l’instant, nous allons créer les conditions d’un hôpital, Monsieur le Sénateur, avec 280 millions d’euros d’investissement et la mise en place, à travers le travail des ARS, d’une réflexion sur ce que doit être l’accès à l’offre de soins qui permettra aussi de prendre en compte ces problématiques. Nous allons travailler sur un échelon territorial bien plus important que celui du bassin minier lui-même et ce que disait Xavier à l’instant sur la nécessité de créer des conditions de relations par les transports de demain entre la grande métropole européenne de Lille et la Picardie à laquelle nous sommes attachés lui et moi a un sens. Le fait de créer les conditions pour que les contrats métropolitains, ceux que nous allons signer à l’instant permettent aussi de faire bénéficier les pays ruraux, rurbains, tout cela à un sens, ce sont 100 millions d’euros de plus que l’État va mettre dans le contrat par rapport à ce qu’il avait initialement prévu pour permettre à votre bassin minier auquel nous tenons, auquel nous croyons, que nous aimons profondément, vous l’aurez bien compris, de se forger un avenir pour lui-même.
Nous le faisons avec le concours de la Banque européenne d’investissement qui, par les prêts qu’elle aura offerts à partir de 2012 notamment et pas sans raison, le président de la République avait souhaité qu’on ouvrît une possibilité de 60 milliards d’euros d’investissement au titre de la PEI en 2012 pour favoriser les investissements innovants. Nous voyons que ça a quelques transcriptions concrètes sur les territoires. Et vous, Monsieur le Commissaire européen, vous êtes là comme commissaire à l’Innovation. Ça veut dire que ces territoires, qui peuvent représenter dans l’imaginaire collectif l’industrie d’hier, auront le droit, grâce aux fonds européens, grâce à ce que nous allons faire en matière éducative, en matière universitaire, en matière de formation, d’épouser les ambitions les plus innovantes que l’Europe permet grâce à ces financements.
Et ce que disait Xavier à l’instant sur la nécessité de faire en sorte que ce qui a été concentré en termes d’innovation à Lille dans ce grand campus, cette grande pépinière que j’ai visitée, que cela puisse essaimer dans le bassin minier – ça fera plaisir à Martine Aubry, j’en suis convaincu – a un sens et cela est rendu possible aussi par les fonds que vous venez d’évoquer.
Le Plan Juncker pour l’investissement, Monsieur le Commissaire européen, ce n’est pas rien parce que près de 300 milliards d’investissements que nous voulons porter à 500 milliards pour pouvoir aller au-delà encore et pour défendre nos filières d’excellence industrielle, faire en sorte que le transfert de technologies soit possible, pousser loin l’ambition de nos pôles de compétitivité, faire en sorte que le monde de la recherche, le monde de l’innovation, le monde de l’entreprise soient reliés les uns aux autres, c’est ça l’ambition du Plan Juncker. Sans l’Europe, nous ne pourrions pas vivre cela et je voudrais vous remercier, Monsieur le Commissaire européen, de mettre au cœur d’un projet territorialisé une ambition européenne que nous avons portée ensemble et qui montre que l’Europe n’est pas une abstraction dans les territoires dès lors qu’on accepte de ne pas en parler avec démagogie, c’est-à-dire pour charger l’Europe de tous les maux dont les gouvernements sont parfois comptables ou dont les nations sont parfois coupables simplement par démagogie, par volonté de convoquer tous les instincts là où nous savons, dès lors que nous sommes responsables, que si des choses doivent être corrigées en Europe, rien n’est possible sans elle.
Et je voudrais conclure sur un point. Nous sommes ici sur un territoire qui a eu l’occasion au cours des dernières échéances électorales d’apporter ses suffrages au Front national et sur tous les sujets dont j’ai eu à connaître dans l’exercice de ma responsabilité ministérielle, j’ai croisé les thèses du Front national et je me suis employé à comprendre par quels ressorts, par quels truchements, par quels moyens ces thèses pouvaient avoir autant d’audience auprès de Français qui sont pour beaucoup d’entre eux sincèrement républicains et qui sont dans la désespérance et j’en arrive à une conclusion finalement assez simple, c’est que lorsque l’on convoque toutes les démagogies, toutes les impasses, tous les mensonges pour faire triompher des thèses qui sont très orthogonales que celles autour desquelles les républicains se retrouvent pour convaincre et gagner de l’audience, alors, si ceux qui sont ardemment républicains ne sont pas en situation d’être à la hauteur des enjeux, ça peut marcher.
Et je vais conclure avec des exemples concrets pour bien vous montrer pourquoi je suis résolument engagé dans ce combat contre le Front national. Lorsque j’étais ministre de l’Intérieur et que nous avons eu à vivre les drames que nous avons vécus dans le pays – je pense aux attentats terroristes –, qu’avec le président de la République et le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, nous avons eu à regarder de près l’immensité des chagrins, des peines, des souffrances engendrées par les actes abjects de ceux qui, par la violence, voulaient semer partout l’effroi et qu’avec beaucoup de sincérité, d’engagement et parfois quelques difficultés, je me suis engagé avec mon collègue notamment Thomas de Maizière au sein des institutions européennes ou au Parlement français pour faire en sorte que l’on prenne des lois antiterroristes. Lorsque j’ai demandé au Parlement que l’on accepte de prendre des mesures pour bloquer les sites qui appelaient, provoquaient au terrorisme, j’ai eu les députés de la majorité, j’ai eu Xavier Bertrand qui, à l’époque, était parlementaire en séance défendant cela mais ce sont les députés du Front national que j’ai eu contre moi et je comprends pourquoi, parce que lorsque les républicains essaient d’appeler l’attention sur les risques que représentent leurs thèses, ils invitent ceux qui viennent dans leurs meetings à consulter Internet là où la facho-sphère est omniprésente pour être sûrs qu’ils soient bien informés.
Lorsque je me suis battu avec, là aussi, Thomas de Maizière pour qu’on accepte de mettre enfin en place au sein de l’Union européenne – Monsieur le Commissaire sait de quoi je parle – le PNR européen pour établir la traçabilité des parcours de ceux qui revenaient d’Irak et de Syrie et qu’on puisse les neutraliser avant qu’ils ne frappent cruellement nos pays, Madame Le Pen s’est fait désigner rapporteur pour avis au Parlement européen pour empêcher que cela n’advienne.
Lorsque j’ai fait voter la loi pour le renseignement, pour faire en sorte que, par la modernisation du renseignement, on puisse empêcher ceux qui voulaient nous frapper de le faire par davantage d’outils en dotation à nos services de renseignement, j’ai eu la même objection.
Lorsque je me suis proposé de mettre en place l’incrimination individuelle terroriste, on n’a pas eu les suffrages davantage de cette organisation.
Lorsque je vais au Salon de l’Agriculture et que les agriculteurs me disent à quel point ils seraient démunis sans la PAC et que deux jours après, la candidate du Front national est ovationnée dans les travées, alors même qu’elle préconise la sortie de l’Europe qui priverait tous les agriculteurs de la possibilité de percevoir les revenus de la politique agricole commune, je me dis : mais dans quel égarement sommes-nous ? Dans quelle absence totale de repères, dans quelle irrationalité avons-nous décidé maintenant d’engager le pays ? Et je pourrais prendre comme ça tous les exemples.
J’étais hier en Lorraine avec Christian Eckert dans une sublime usine, 3 000 personnels qui fabriquent des véhicules à l’exportation. Fermer les frontières, c’est priver cette usine de trois quarts de ses commandes et on nous dit : « Mais ce n’est pas grave, on n’importera plus à partir d’ailleurs mais on continuera à exporter. » Mais quel est ce monde où la France pourrait envahir de ses produits le monde entier sans qu’à aucun moment, elle n’accepte de voir des produits arriver sur son territoire ? Tout est outrance, tout est mensonge, tout est approximation et à la fin, parce que tout cela peut un jour advenir, tout est drame. Et ce qui caractérise l’extrême droite et les populismes, c’est que lorsque l’on se rend compte des résultats auxquels parviennent ces mensonges, il est toujours trop tard.
Regardez l’histoire de l’Europe lorsqu’elle s’est engagée dans ces chemins parce qu’il y avait des tentations, parce qu’il y avait des défaillances, parce qu’il y avait des défections, il est toujours trop tard. Alors, voilà, je veux vous dire qu’il reste pour ce gouvernement quelques semaines et moi, je veux, pendant ces quelques semaines… Comment dirais-je ? Que nous soyons impeccables, que nous cédions à aucune polémique, à aucune outrance, à aucune volonté d’antagoniser les Français les uns contre les autres pendant cette campagne électorale parce qu’on peut ne peut avoir les mêmes sentiments et les mêmes opinions politiques et se respecter et, dès lors que l’on s’affronte, se poser la question de savoir quel mal on fait au pays si les affrontements vont trop loin en suscitant toutes les passions et en abandonnant toutes les rationalités.
Dans les semaines qui viennent, je souhaite que dans chaque territoire, là où nous pouvons être utiles, à l’instar de ce que nous faisons aujourd’hui, nous puissions poser des actes qui permettent de créer les conditions d’un mieux pour les Français et je souhaite qu’à chaque déplacement, à chaque occasion, nous allions chercher ensemble au plus profond de nous-mêmes ce que sont les valeurs auxquelles nous tenons et qui font la passion que nous avons de la France. C’est aussi cela le sens de ce que nous allons signer aujourd’hui. Vive le bassin minier, vive la République et vive la France ! Discours de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, à Oignies (Pas-de-Calais)

08
Mar
2017
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Remise du rapport de M. Lionel Zinsou

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, recevra M. Lionel Zinsou, Président de la mission de préfiguration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions

M. Zinsou remettra son rapport à M. le Premier ministre en présence de Mme Ericka Bareigts, Ministre des Outre-mer

Mercredi 8 mars 2017 à 17h30 à l’Hôtel de Matignon

Un tour d’images sera organisé pour les photographes et les cameramen qui devront s’accréditer à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant le mercredi 8 mars 2017 à 12h00.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer vos numéros de portable, de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Le rapport sera mis en ligne à l’issue sur le site internet www.gouvernement.fr
Note aux rédactions du 8 mars 2017 – Remise du rapport de M. Lionel Zinsou

07
Mar
2017
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Remise du rapport sur les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes dans la fonction publique

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, recevra Mme Françoise Descamps-Crosnier, députée des Yvelines pour la remise du rapport « La force de l’égalité » sur les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes dans la fonction publique
en présence de Mme Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes
et Mme Annick Girardin, ministre de la Fonction publique
Mercredi 8 mars à 12h00 à l’Hôtel de Matignon

Un tour d’images sera organisé uniquement pour les photographes et caméras qui devront s’accréditer à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant le mercredi 8 mars 2017 à 10h30.
Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer vos numéros de portable, de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité. Note aux rédactions du 8 mars 2017 – Remise du rapport de Mme Françoise Descamps-Crosnier

06
Mar
2017
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Tempête ZEUS

Trois adolescents ont été grièvement blessés à Carhaix-Plouguer alors qu’ils se rendaient en cours, et quatre enfants ont été légèrement blessés à Brive après l’effondrement de la toiture d’une école …

06
Mar
2017
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Conférence de presse conjointe de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, et d’Alexis Tsipras, Premier ministre de Grèce

Cette visite s’inscrit dans la continuité d’autres entretiens qui ont eu lieu et qui témoignent de la densité et de la proximité de nos relations. La visite du président de la République, François HOLLANDE, en 2015, celle de mon prédécesseur Manuel VALLS au mois de juin 2016, qui a conduit à la signature …

06
Mar
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve, à la Résidence de France avec les acteurs économiques et culturels de la relation franco-grecque

Ma venue à Athènes et les entretiens que j’ai eus ici avec les autorités grecques, avaient bien entendu pour objet de célébrer d’abord l’excellence de notre relation bilatérale. Mais chacun comprend aussi que se joue dans ce pays aujourd’hui quelque chose qui engage l’avenir de l’Europe à long terme.

03
Mar
2017
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Déplacement du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, dans le Pas-de-Calais

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra le 7 mars 2017 à Oignies dans le Pas-de-Calais pour signer
un « Engagement pour le renouveau du bassin minier » en présence de …

03
Mar
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à l’occasion de l’ouverture des travaux de « la Conférence nationale pour la sécurité Outre-mer »

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, s’exprimera à l’occasion de l’ouverture des travaux de « la Conférence nationale pour la sécurité Outre-mer », au Ministère des Outre-mer …