Étiquette : CNRS
Lancement de Tara PACIFIC (2016-2018)
La goélette scientifique Tara quittera son port d’attache de Lorient le 28 mai 2016 pour une nouvelle expédition en Asie-Pacifique. Elle sillonnera l’océan Pacifique sur près de 100 000 km pendant plus de deux ans avec, à son bord, une équipe scientifique interdisciplinaire, coordonnée par le CNRS et le Centre Scientifique de Monaco (CSM). Leur objectif est d’ausculter de manière inédite la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution face au changement climatique et aux pressions anthropiques. Cette aventure est soutenue par le CNRS, Paris Sciences et Lettres, le CEA, le CSM et de nombreux autres partenaires publics et privés.
Paludisme : une nouvelle voie d’accès au cur du parasite
Des chercheurs viennent d’identifier un talon d’Achille du parasite responsable du paludisme, en montrant que son développement optimal dépend de sa capacité à dérober des molécules d’ARN aux cellules infectées – une interaction hôte-pathogène encore jamais observée. Si la fonction exacte de ce détournement reste mystérieuse, les résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour acheminer des agents thérapeutiques de manière spécifique au cœur du parasite. Cette étude, menée par le laboratoire du CNRS Architecture et réactivité de l’ARN (Strasbourg), en collaboration avec l’unité d’Infection et immunité paludéennes de l’Institut Pasteur (Paris), est publiée dans la revue la semaine du 11 avril 2016.
Un médicament efficace contre la dystonie myoclonique, une maladie rare du système nerveux
Une équipe coordonnée par le Pr Emmanuel Flamand-Roze de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, a testé au centre d’investigation clinique de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Inserm/CNRS/UPMC) l’efficacité du zonisamide, un médicament utilisé aujourd’hui pour traiter certaines formes d’épilepsie, chez 23 patients atteints d’une maladie rare du système nerveux, la dystonie myoclonique. Les résultats prometteurs de cette étude, financée par l’AP-HP, font l’objet d’une publication dans la revue le 6 avril 2016.
Des carottes sédimentaires géantes non déformées prélevées à toutes les profondeurs par le Marion Dufresne
Entièrement modernisé en 2015, le Marion Dufresne, navire océanographique opéré par l’Institut polaire français (IPEV), a prélevé à plus de 4000 mètres de profondeur le plus long échantillon jamais réalisé en carottage : une carotte sédimentaire de 60 mètres de long présentant un échantillonnage parfait. C’est durant une campagne de carottage dans l’océan Austral que le nouvel équipement du navire a pu être testé et a montré ses nouvelles capacités qui ne sont que le début d’une longue série de carottages au service de la paléoclimatologie et de la paléocéanographie. En effet, ces outils, conçus par des ingénieurs du CNRS travaillant au sein de l’IPEV, sont majeurs dans la compréhension des aléas climatiques : ils permettent d’étudier des archives sédimentaires remontant sur plusieurs cycles climatiques, dépassant parfois les 800 000 ans obtenus dans la glace, ou avec une résolution pouvant être décennale selon les environnements de prélèvement.
Origine de la vie : la pièce manquante détectée dans une «comète artificielle»
Pour la première fois, des chercheurs montrent que le ribose, un sucre à la base du matériel génétique des organismes…
Expirer en inspirant : le comportement anormal d’un matériau nanoporeux
Véritables éponges high-tech de l’infiniment petit, les matériaux nanoporeux permettent de capturer et libérer de manière contrôlée les composés chimiques, gaz ou liquides. Une équipe franco-allemande comprenant des chercheurs de l’Institut de recherche de Chimie Paris (CNRS/Chimie ParisTech) et de l’Institut Charles Gerhardt de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier/ENSCM) a mis au point et décrit un de ces matériaux au comportement totalement contre-intuitif, le DUT-49. Lorsque la pression augmente pour faire entrer davantage de gaz dans un échantillon de DUT-49, celui-ci se contracte subitement et libère son contenu comme si, au cours d’une inspiration, les poumons se rétractaient et expulsaient l’air qu’ils contiennent. Publiés le 6 avril 2016 sur le site de la revue , ces travaux permettent d’envisager des comportements innovants en science des matériaux.
Le rôle de la mécanique dans l’élimination des cellules cibles par les cellules immunitaires
Une équipe internationale, impliquant des chercheurs du Laboratoire d’hydrodynamique de l’X (LadHyX, École polytechnique/CNRS), de l’Institut interdisciplinaire de neurosciences (IINS, CNRS/Université de Bordeaux), de l’Institut Curie et de l’Inserm vient de mesurer les forces générées par les globules blancs pendant la réponse immunitaire. Cette étude a été publiée dans la revue le jeudi 24 mars 2016.
La Lune jouerait un rôle majeur dans le maintien du champ magnétique terrestre
Le champ magnétique terrestre nous protège chaque jour des particules chargées et des radiations issues du rayonnement solaire. Ce bouclier est produit par la géodynamo : des mouvements rapides d’énormes quantités d’alliage de fer liquide dans le noyau externe de la planète. Pour maintenir ce champ magnétique jusqu’à aujourd’hui, le modèle classique réclamait que le noyau terrestre se soit refroidi d’environ 3 000 degrés sur les derniers 4,3 milliards d’années. Une équipe de chercheurs du CNRS et de l’université Blaise Pascal suggère au contraire que sa température a baissé de seulement 300 degrés. L’action de la Lune, négligée jusqu’à présent, compenserait alors cette différence pour maintenir la géodynamo active. Ces travaux sont publiés le 30 mars 2016 dans la revue.
Les huîtres menacées par les micro-plastiques dans les océans
Les micro-plastiques pourraient bientôt menacer les huîtres et d’autres mollusques marins, selon une étude publiée le 2 février 2016 dans le magazine américain PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). L’étude a été réalisée par le LEMAR / Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin (UMR CNRS-UBO-IRD-Ifremer), le Cedre et l’ILVO (Belgique).
Le passé, le présent et le futur des poussières africaines
Les vents du Sahara dispersent de telles quantités de poussières à travers la planète que celles-ci modifient le climat. Or l’émission et le transport de ces poussières, qui arrivent jusqu’aux pôles, fluctuent considérablement. De nombreuses hypothèses ont été proposées pour l’expliquer, mais aucune relation univoque entre ces poussières et le climat n’a pu être établie jusqu’à présent. Selon les travaux d’une équipe franco-américaine de chercheurs du LATMOS (CNRS/UVSQ/UPMC), du CNRM (CNRS/Météo-France) et du SIO, les phénomènes météorologiques comme El Niño ou les précipitations au Sahel impactent bien les soulèvements de poussières par l’accélération d’un vent saharien en aval des principaux massifs montagneux ouest-africains. Les scientifiques ont également mis au point un nouveau modèle prédictif, selon lequel les émissions de poussières sahariennes vont diminuer au fil des cent prochaines années. Leurs travaux sont publiés le 24 mars 2016 dans la revue.
Comprendre la stabilité du bois face à l’humidité
Connaître le retrait ou le gonflement du bois en fonction de l’humidité (ce que l’on appelle la stabilité dimensionnelle) est primordial pour de nombreux usages du bois. Des chercheurs du CNRS et du Cirad ont démontré que chez la bagasse () une espèce de bois guyanais à croissance rapide, les métabolites secondaires, dont la fonction principale est de défendre l’arbre contre les attaques extérieures, permettent également de bloquer le retrait. Ils confèrent ainsi à la bagasse une grande stabilité. Ces résultats, dont la méthode sera étendue à une large diversité d’arbres, montrent l’intérêt de décrire la biodiversité en effectuant une analyse approfondie des propriétés des bois afin de découvrir des espèces prometteuses qui pourront être plantées à l’avenir. Ils seront publiés dans le 23 mars 2016.
Lancement de Tara PACIFIC (2016-2018) – Une expédition au cur du corail
Lancement de Tara PACIFIC (2016-2018)
Jeudi 14 avril 2016, à 10h00
au CNRS 3, rue Michel-Ange, Paris 16e
Métro : Michel-Ange Auteuil (Lignes 9, 10)
Hépatite B : identification d’un nouveau facteur de restriction
Le virus de l’hépatite B reste un problème de santé publique majeur en France avec près de 300.000 personnes porteuses chroniques de cette infection. Pouvant rester silencieuse pendant de longues années, cette infection peut provoquer sur le long terme des complications graves telles que la cirrhose et/ou le carcinome hépatocellulaire. A ce jour, les traitements disponibles permettent de contrôler la réplication du virus et non d’éliminer totalement le virus de l’organisme. Une étude soutenue par l’ANRS (France REcherche Nord & sud Sida-hiv Hépatites) et menée par des chercheurs du Centre Médical Universitaire de Genève, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Centre Léon Bérard), en collaboration avec le laboratoire Gilead ouvre une nouvelle piste thérapeutique en révélant pour la première fois le rôle du complexe Smc5/6 comme facteur de restriction du virus de l’hépatite B. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue.
L’homogénéisation des forêts diminue la diversité de leurs services écosystémiques
L’homogénéisation des écosystèmes forestiers et le déclin de la diversité des arbres réduisent la capacité des forêts à fournir des services écosystémiques essentiels tels que la production de bois ou le stockage de carbone. Un collectif de chercheurs européens impliquant l’Inra et le CNRS vient de publier dans la revue ces résultats qui s’appuient sur une approche de modélisation comparative des forêts de six pays européens.
L’homogénéisation des forêts diminue la diversité de leurs services écosystémiques
L’homogénéisation des écosystèmes forestiers et le déclin de la diversité des arbres réduisent la capacité des forêts à fournir des services écosystémiques essentiels tels que la production de bois ou le stockage de carbone. Un collectif de chercheurs européens impliquant l’Inra et le CNRS vient de publier dans la revue ces résultats qui s’appuient sur une approche de modélisation comparative des forêts de six pays européens.
« Responsabilité climatique » : une nouvelle méthodologie appliquée à la Chine
Une équipe franco-chinoise impliquant le Laboratoire des sciences du climat (LSCE, CEA/CNRS/UVSQ) vient de démontrer, grâce à une nouvelle approche, que la « responsabilité climatique » de la Chine n’est pas aussi importante qu’initialement estimée. La « responsabilité » de ce pays pourrait cependant croître rapidement dans les années à venir, assez paradoxalement en raison de futures politiques visant à améliorer la qualité de l’air dans le pays. Les chercheurs tirent ces résultats d’une nouvelle méthodologie mise au point pour déterminer les impacts, sur le climat d’un pays, de ses émissions de gaz à effet de serre, d’aérosols et de composés chimiquement actifs dans l’atmosphère. Ces travaux sont publiés dans le 17 mars 2016.
« Ma thèse en 180 secondes » : lancement de la saison 3
Seize candidats venus de toute la France participeront le 31 mai prochain à Bordeaux à la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes », organisé par le CNRS et la Conférence des présidents d’université (CPU). Pour cette troisième édition, le concours s’élargit avec la participation de deux nouvelles universités et la création d’un forum national de médiation scientifique.
Au centre de la Voie Lactée, une source accélère des rayons cosmiques galactiques à des énergies inégalées
L’analyse détaillée des données recueillies par l’observatoire H.E.S.S, en Namibie, a permis de localiser une source de rayonnement cosmique à des énergies jamais encore observées dans notre Galaxie : le trou noir supermassif situé en son centre. H.E.S.S, auquel contribuent le CNRS et le CEA, détecte indirectement le rayonnement cosmique depuis plus de dix ans et a dressé une cartographie, en rayons gamma de très haute énergie, des régions centrales de notre Galaxie. L’identification de cette source hors du commun est publiée ce 16 mars 2016 dans.
Festival du film de chercheur 2016 : découvrez les onze films en compétition
Événement co-organisé par le CNRS et l’Université de Lorraine, le Festival du film de chercheur vous donne rendez-vous pour sa 17 édition, du 31 mai au 5 juin prochain à Vandœuvre-lès-Nancy en Lorraine. Gratuite et ouverte à tous, cette manifestation est une occasion inédite de découvrir la science en images et de façon ludique. Pas moins de 115 films ont été reçus début 2016 par le jury de pré-sélection qui vient d’en retenir onze pour la compétition internationale. Riche et éclectique, la programmation 2016 du festival ne s’arrête pas à la compétition : projections, animations, spectacles, cette année la plupart autour du thème de l’alimentation, … autant de moments festifs pour rassasier petits et grands.
Première rencontre française entre mathématiciens et acteurs du monde sportif
La France a d’excellents champions sportifs et d’excellentes mathématiques. Pour réunir ces deux mondes qui, dans notre pays, se côtoient peu, des mathématiciens organisent une après-midi intitulée « Mathématiques et sport, quels défis ensemble pour demain ? », le mardi 15 mars à l’Institut Henri Poincaré (CNRS/UPMC), à Paris. L’objectif est de montrer, de manière accessible à tous les publics, ce que les mathématiques peuvent apporter à la pratique du sport de haut niveau, et de susciter des collaborations. Comment les modèles mathématiques peuvent-ils être mis au service de l’entraînement ou aider à prédire la performance ? Quels domaines du sport pourraient bénéficier des mathématiques pour progresser ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront abordées au cours de ce rendez-vous, organisé dans le cadre de la semaine des mathématiques, sous l’égide de la Société de mathématiques appliquées et industrielles et avec le soutien de l’Agence pour les mathématiques en interaction avec les entreprises et la société (CNRS/Université Grenoble Alpes).
Première rencontre française entre mathématiciens et acteurs du monde sportif
La France a d’excellents champions sportifs et d’excellentes mathématiques. Pour réunir ces deux mondes qui, dans notre pays, se côtoient peu, des mathématiciens organisent une après-midi intitulée « Mathématiques et sport, quels défis ensemble pour demain ? », le mardi 15 mars à l’Institut Henri Poincaré (CNRS/UPMC), à Paris. L’objectif est de montrer, de manière accessible à tous les publics, ce que les mathématiques peuvent apporter à la pratique du sport de haut niveau, et de susciter des collaborations. Comment les modèles mathématiques peuvent-ils être mis au service de l’entraînement ou aider à prédire la performance ? Quels domaines du sport pourraient bénéficier des mathématiques pour progresser ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront abordées au cours de ce rendez-vous, organisé dans le cadre de la semaine des mathématiques, sous l’égide de la Société de mathématiques appliquées et industrielles et avec le soutien de l’Agence pour les mathématiques en interaction avec les entreprises et la société (CNRS/Université Grenoble Alpes).
Où sont passés les anchois et les sardines ?
En dix ans en Méditerranée, la biomasse des sardines a été divisée par trois, passant de plus de 200 000 tonnes à moins de 67 000 tonnes. On retrouve ces mêmes proportions chez les anchois. Mais où ces petits poissons également appelés « petits pélagiques » sont-ils donc passés? Pour comprendre le phénomène qui a des impacts économiques importants, les scientifiques se sont associés aux pêcheurs. Chaque mois, les pêcheurs ont prélevé des anchois et sardines selon un protocole scientifique bien précis (lieu, date, heure, méthode de pêche). Le projet EcoPelGol a décrypté pendant trois ans les fluctuations des stocks de petits pélagiques dans le golfe du Lion. La faute n’incombe ni aux prédateurs, ni aux virus mais bien à l’environnement. Face à la baisse de qualité du plancton, les poissons utilisent plus leur énergie pour se reproduire que pour grandir… Financé par France Filière Pêche, EcoPelGol été réalisé par l’unité mixte de recherche MARBEC (IRD / Ifremer / CNRS / Université de Montpellier) en partenariat avec l’Université de Gérone (Espagne) et l’Institut Méditerranéen d’Océanologie MIO (Aix Marseille Université/Université de Toulon / CNRS / IRD).
Spasticité : deux pistes de traitements
Suite à un traumatisme de la moelle épinière, la plupart des patients présentent une exagération du tonus musculaire appelée spasticité,…
Une première mondiale pour la sauvegarde des races d’ânes sauvages et domestiques
Des chercheurs de l’Inra, en collaboration avec l’IFCE, le CNRS et l’Université François Rabelais de Tours, viennent de développer pour la première fois une technique de collecte d’ovocytes d’ânesses qui peut désormais être utilisée en routine. Ils ont également étudié la chronologie de la maturation de ces ovocytes. Publiés dans , leurs travaux constituent des avancées cruciales dans la conservation du patrimoine génétique des races d’ânes en cours d’extinction.
Une première mondiale pour la sauvegarde des races d’ânes sauvages et domestiques
Des chercheurs de l’Inra, en collaboration avec l’IFCE, le CNRS et l’Université François Rabelais de Tours, viennent de développer pour la première fois une technique de collecte d’ovocytes d’ânesses qui peut désormais être utilisée en routine. Ils ont également étudié la chronologie de la maturation de ces ovocytes. Publiés dans , leurs travaux constituent des avancées cruciales dans la conservation du patrimoine génétique des races d’ânes en cours d’extinction.
Optimiser sa course grâce à l’identification de paramètres physiologiques
Quels éléments prendre en compte pour améliorer sa course à pied ? Une équipe de sept élèves de l’École polytechnique, composée de Louis-Henry Despaigne, Alexis Frentz, Pierre Gabet, Antoine Lajouanie, Marc-Antoine Lorthiois, Lucien Roquette, Camille Vernet et menée par Amandine Aftalion, directrice de recherche CNRS au Laboratoire de mathématiques de Versailles (CNRS/UVSQ) et professeure chargée de cours à l’École polytechnique, s’est penchée sur le sujet. Cette nouvelle étude, dont les résultats viennent d’être publiés dans , devrait permettre d’obtenir, à terme, un protocole permettant d’optimiser tout entraînement de course à pied.
Classement Reuters : Le CEA, le CNRS et l’Inserm dans le Top 10 mondial des organismes de recherche en termes d’innovation.
Le classement établi par Thomson- Reuters, porte sur « les 25 institutions publiques qui contribuent le plus à faire progresser la science et la technologie dans le monde » écrit Reuters.
Le CEA est leader de ce palmarès, le CNRS 5e et l’Inserm 10e organisme mondial.
Découverte d’un système « immunitaire » chez les virus géants
Des chercheurs de l’unité de recherche sur les maladies infectieuses tropicales émergentes (Aix-Marseille Université / CNRS / IRD / INSERM) – située à l’IHU Méditerranée Infection avec le soutien de l’AP-HM viennent de mettre en évidence l’existence d’un système de défense chez les virus géants capable d’empêcher l’infection de ces derniers par des virophages. Un virophage étant lui-même un virus capable d’infecter d’autres virus. Il s’agit de la première démonstration qu’un virus peut avoir un système « immunitaire » de défense contre un autre virus. Ces travaux viennent de faire l’objet d’une publication dans.
Découverte d’armes antiques inédites en Arabie
Un ensemble exceptionnel d’armes en bronze datant de l’âge du fer II (900-600 av. J.-C.) a été mis au jour près d’Adam, au Sultanat d’Oman. Ces vestiges ont été découverts éparpillés sur le sol, dans un bâtiment appartenant à un complexe a priori cultuel, lors de fouilles menées par la mission archéologique française en Oman central. Ils comprennent en particulier deux carquois complets et des armes métalliques, parmi lesquelles cinq arcs. Des objets pour la plupart non fonctionnels et inédits en Arabie. Seule la poursuite des recherches archéologiques, débutées en 2011 dans cette zone, permettra de mieux connaître le système politique, les pratiques sociales et les rituels existant en Arabie à cette époque. Dirigées par Guillaume Gernez du laboratoire Archéologies et sciences de l’Antiquité (CNRS / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Université Paris Ouest Nanterre La Défense), ces fouilles ont également impliqué le laboratoire Archéorient (CNRS / Université Lyon 2). Elles ont bénéficié notamment du soutien du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international ainsi que du ministère omanais du Patrimoine et de la Culture.
Rosetta : l’âge des comètes dévoilé grâce à l’identification de leur type de glace
Les glaces enfouies à l’intérieur de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko se trouvent essentiellement sous forme cristalline, ce qui implique qu’elles seraient issues de la nébuleuse primitive, et donc du même âge que notre système solaire. Cette découverte a été obtenue par une équipe internationale pilotée par un chercheur du LAM (CNRS/Aix Marseille Université) et comprenant également des chercheurs du laboratoire J.-L. Lagrange (OCA/CNRS/Université Nice Sophia Antipolis) et du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CNRS/ Université de Lorraine), avec le soutien du CNES. Leurs résultats proviennent de l’analyse de données fournies par l’instrument Rosina, placé à bord de la sonde Rosetta de l’Agence spatiale européenne. Ces travaux ont été publiés le 8 mars 2016 dans.
1er cas de myélite aiguë chez une patiente infectée par le virus Zika
Un premier cas de myélite aiguë suite à l’infection par le virus Zika a été rapporté pour la première fois par une équipe de chercheurs de l’Unité Inserm 1127 « Institut du cerveau et de la moelle épinière » (Inserm/CNRS/Sorbonne Université) et de neurologues du CHU de Pointe-à-Pitre et de l’université des Antilles. Une jeune patiente a présenté en phase aiguë d’une infection par le virus Zika, un déficit moteur des 4 membres, associé à des douleurs très intenses et à une rétention aiguë d’urine. La présence de virus a été confirmée dans le liquide céphalorachidien, le sang et les urines.
Ce cas fait l’objet d’un Case report publié dans le 3 mars 2016.
Une nouvelle source de lumière quantique
Une nouvelle source de photons uniques ultra-brillante, 15 fois plus brillante que les sources usuelles et émettant des photons indiscernables à 99,5% les uns des autres, a été mise au point par des chercheurs du CNRS, de l’université Paris Diderot et de l’université Paris-Sud. Cette prouesse a été rendue possible grâce au positionnement, avec une précision nanométrique, d’une boîte quantique dans une microcavité optique. Un contrôle électrique permet en outre de réduire le « bruit » autour des boites quantiques, bruit qui rend habituellement les photons différents les uns des autres. Obtenus en collaboration avec des chercheurs de Brisbane (Australie), ces résultats permettront de réaliser des calculs quantiques d’une complexité sans précédent, premier pas vers la création d’ordinateurs quantiques. Ils sont publiés dans le 7 mars 2016.
Nouveau regard sur les écoulements pyroclastiques lors des super-éruptions volcaniques
Une étude internationale, conduite par des chercheurs du Laboratoire magmas et volcans (IRD/CNRS/Université Blaise Pascal), de l’Université de Buffalo et de l’Institut d’études géologiques des États-Unis, apporte un nouvel éclairage sur la compréhension des mécanismes physiques responsables des écoulements pyroclastiques générés lors des super-éruptions volcaniques. Jusqu’à présent, seul le modèle de mélange dilué turbulent permettait d’expliquer les distances de parcours considérables de ces écoulements. Les chercheurs révèlent pour la première fois l’existence d’écoulements denses, engendrés par un très fort débit éruptif et une pression de gaz interstitielle soutenue. Ces résultats, qui permettent de mieux évaluer les aléas volcaniques, sont publiés le 7 mars 2016 dans la revue.
Impacts du bruit sous-marin sur la vie marine
L’Observatoire de l’innovation responsable, think tank international dépendant de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (École polytechnique / CNRS / MINES ParisTech / Télécom Paris) organise un cycle de conférences sur les impacts du bruit marin d’origine anthropique sur la faune marine.
Obésité : une piste épigénétique pour lutter contre la prise de poids et l’hypercholestérolémie
Le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980 : en 2014, plus de 600 millions d’adultes étaient touchés à l’échelle de la planète. Les causes de cette épidémie sont notamment environnementales et génétiques. Des chercheurs de l’Inra, en association avec des collègues de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), révèlent qu’une protéine (BAHD1) participe aux mécanismes de régulation du taux de cholestérol et de la prise de poids, en contrôlant l’expression de certains gènes par des phénomènes épigénétiques. Ces résultats publiés le 3 mars 2016 dans la revue pourraient ouvrir la voie à la recherche de nouvelles thérapies contre l’obésité, le diabète, et les maladies cardiovasculaires.
30 petits neurones unis contre la douleur
L’ocytocine joue un rôle primordial dans la modulation de la réponse douloureuse mais, jusqu’ici, le processus aboutissant à sa libération était inconnu. Une équipe internationale, incluant en France des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université de Strasbourg à l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS, vient d’identifier dans l’hypothalamus un nouveau centre de contrôle de la douleur. Il est constitué d’une trentaine de neurones qui coordonnent à eux seuls la libération d’ocytocine dans le sang et dans la moelle épinière, et atténuent ainsi la sensation douloureuse. Leurs résultats, qui ouvrent des perspectives pour le traitement des douleurs pathologiques, sont détaillés dans un article publié le 3 mars 2016 dans la revue.