Étiquette : CNRS
Traitement du paludisme : le mode d’action de l’artémisinine remis en question
L’artémisinine, molécule issue d’une plante de la pharmacopée traditionnelle chinoise, constitue l’un des médicaments les plus efficaces pour combattre le paludisme. De précédentes publications supposaient qu’elle avait pour cible la protéine ATPase-Ca du parasite. Or des scientifiques de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (Université Paris-Sud/CNRS/CEA), en collaboration avec une équipe danoise, ont mis en évidence l’absence d’effet de l’artémisinine sur l’activité de l’ATPase-Ca ainsi que l’impossibilité de reproduire les expériences publiées précédemment. Ces résultats sont décrits dans la revue du 6 janvier 2016 et devraient donner une nouvelle orientation aux recherches développées pour guérir cette maladie.
Début de la vie : comment la symétrie entre en jeu
La première division embryonnaire, qui suit la fusion des gamètes (ovule et spermatozoïde), lance le développement d’un nouvel individu, la genèse d’un organisme adulte fonctionnel. Cette division est symétrique chez l’embryon au stade 1-cellule (aussi appelé zygote) ; elle donne lieu à la formation de deux cellules filles de taille identique. A l’inverse, elle est asymétrique chez l’ovule, qui a pourtant la même taille, et la même forme que l’œuf. Pourquoi ? Qu’est-ce qui oriente le zygote vers une division symétrique alors que l’ovule se divise au cours de la méiose de manière asymétrique ? Telles sont les questions que se sont posées Marie-Emilie Terret, chercheuse à l’Inserm, et Marie-Hélène Verlhac, chercheuse au CNRS et directrice de l’équipe Divisions asymétriques ovocytaires au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (Inserm/CNRS/Collège de France). En combinant biologie, physique et mathématiques, les chercheuses ont réussi à montrer, chez la souris, la mécanique de régulation qui détermine en un temps très court la géométrie et donc la destinée (division symétrique ou asymétrique) de la cellule. Les éléments issus de ces travaux pourraient dans le futur contribuer à améliorer l’efficacité de la fécondation. Le détail de ces résultats est publié aujourd’hui dans la revue.
Flower power: des odeurs florales qui bloquent l’agressivité des abeilles
L’équipe de Martin Giurfa du Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA – CNRS / université Toulouse III – Paul Sabatier), en collaboration avec des chercheurs australiens des universités du Queensland et Monash, ont découvert que certaines odeurs florales ont la capacité surprenante de diminuer l’agressivité des abeilles. Ces résultats sont publiés dans la revue , le 22 décembre 2015.
RTL1, une nouvelle défense antivirale des plantes inhibée par les virus
Chez les plantes, les infections virales sont à l’origine de pertes importantes. Des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont identifié une nouvelle enzyme, RTL1 qui s’attaque spécifiquement aux ARN double-brin et qui est induite en réponse à l’infection virale. S’ils révèlent l’existence d’une nouvelle ligne de défense antivirale chez les plantes, les scientifiques montrent également qu’elle est inhibée par les virus qui en manipulent à leur avantage les différentes propriétés. Ces résultats sont publiés le 22 décembre dans la revue.
Les ravines de la planète Mars formées par la glace carbonique, et non de l’eau liquide
Les ravines observées sur Mars seraient produites par l’action de la glace de CO2 en hiver ou au printemps, et non par des écoulements d’eau liquide, comme avancé jusqu’ici. C’est la conclusion d’une étude menée par deux chercheurs français publiée le 21 décembre dans Ils montrent que sous la glace de CO2 chauffée par le Soleil, d’intenses mouvements de gaz peuvent déstabiliser et fluidifier le sol jusqu’à créer des coulées semblables à celles générées par un liquide.
Quand la symbiose « corallienne » prend le large
est une algue unicellulaire qui joue un rôle majeur dans les récifs coralliens en s’unissant avec des invertébrés, leur apportant…
Signature d’une convention quinquennale entre le CNRS et la Comue Université Paris Lumières
Le CNRS et la Comue Université Paris Lumières, ainsi que ses deux universités fondatrices, Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et Paris Ouest Nanterre La Défense, ont signé une convention quinquennale le 17 décembre 2015 à Paris. Celle-ci formalise leur partenariat dans le développement de programmes de recherche relevant d’une politique scientifique partagée, dans la dynamique de l’intégration de leurs laboratoires. Il s’agit de la première convention de site conclue par le CNRS en Ile-de-France depuis que ce dernier a mis en place ce type de conventionnement.
Essilor et le CNRS partenaires pour inventer l’optique du futur
Partenaires depuis 2004, Essilor et le CNRS ont signé le 14 décembre un nouveau contrat de recherche qui associe Essilor et le laboratoire LAAS-CNRS pour une durée de 5 ans.
Les soins parentaux existaient déjà il y a 500 millions d’années
Parmi les premiers animaux marins, certains couvaient déjà leurs œufs, protégeant la croissance de leurs embryons. C’est la découverte que viennent de faire deux paléontologues en réexaminant, avec des techniques d’imagerie et d’analyse chimique poussées, des fossiles de , un petit arthropode ressemblant à une crevette, découvert il y a un siècle dans les schistes de Burgess, un site fossilifère exceptionnel de l’ouest du Canada. Il vivait il y a environ 500 millions d’années, à l’époque où sont apparus la plupart des grands groupes d’animaux actuels, ce qui montre que les comportements de soins parentaux sont apparus très tôt dans l’évolution des animaux. Issus d’une collaboration entre le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon), le Musée royal de l’Ontario et l’Université de Toronto au Canada, ces travaux sont publiés le 17 décembre 2015 dans la revue.
La menace d’un prédateur subie à l’état de larve réduit la capacité du moustique à transmettre le paludisme
Les moustiques vecteurs du paludisme ayant subi les assauts d’un prédateur alors qu’ils n’étaient que des larves voient leur fécondité et leur longévité réduites. Ce « stress post-prédation » durant le stade larvaire a ainsi des effets à retardement sur la capacité des moustiques adultes à transmettre la maladie. Cette découverte est publiée le 16 décembre 2015 dans la revue par des chercheurs de l’IRD, du CNRS et de l’IRSS au Burkina Faso.
Traitement du lupus : le LupuzorTM entre en phase III
Le Lupuzor pourrait devenir le premier traitement spécifique non immunosuppresseur contre le lupus, une maladie auto-immune handicapante et à ce jour incurable. Découvert par l’équipe de Sylviane Muller au laboratoire d’Immunopathologie et chimie thérapeutique du CNRS à Strasbourg, ce peptide a fait l’objet d’un brevet du CNRS (délivré en 2009) et a déjà passé avec succès les phases I et II des essais cliniques réglementaires gérés par ImmuPharma-France. Une étude pivot internationale de phase III, toujours menée par cette dernière, débutera dans quelques jours aux États-Unis, avec le traitement du premier patient, avant d’être étendue à l’Europe. La phase III est la toute dernière phase de tests d’un candidat-médicament, avant son éventuelle autorisation de mise sur le marché. Le lancement de cette phase III a fait l’objet de la réunion d’une centaine de médecins ces 11 et 12 décembre, à Paris.
Un sondage de l’Univers XXL
Une nouvelle carte en trois dimensions des amas de galaxies vient d’être publiée par une collaboration internationale impliquant une centaine de scientifiques, grâce à un sondage de deux régions du ciel couvrant chacune environ 25 degrés carrés (soit environ 200 fois la surface de la pleine Lune en tout). Ce sondage, baptisé XXL, et réalisé grâce notamment au satellite de l’ESA et aux télescopes de l’ESO, a permis de localiser et d’identifier 450 amas de galaxies, ainsi que 22 000 galaxies actives. publie une première série de résultats de la collaboration internationale, menée par le CEA, et qui compte des chercheurs et moyens du CNRS, du CNES, d’Aix-Marseille Université, et de l’Observatoire de la Côte-d’Azur.
Sepsis : une thérapie cellulaire pour réparer les séquelles musculaires
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’université Paris-Descartes, du Centre hospitalier Sainte-Anne et du CNRS publient dans une étude dévoilant les atteintes musculaires sévères provoquées par le sepsis, ou septicémie, expliquant les lourdes séquelles des patients après la réanimation. Ils proposent une approche thérapeutique aux premiers résultats très encourageants, fondée sur la greffe de cellules souches mésenchymateuses, et permettant de restaurer, chez l’animal, les capacités musculaires.
Pourquoi peut-on soulever une voiture avec deux annuaires ?
Phénomène étonnant, il s’avère quasiment impossible de séparer deux annuaires dont on a entremêlé les pages une à une, si on les tire de part et d’autre par leur couverture, et cela peu importe la force que l’on applique. Il est même possible d’y suspendre une voiture. A partir d’un modèle reproduisant les forces de tension et de friction en jeu, des chercheurs du Laboratoire de physique des solides (CNRS/Université Paris-Sud), du Laboratoire Gulliver (CNRS/ESPCI ParisTech), du Laboratoire de génie des procédés papetiers (CNRS/Grenoble INP) et de l’Université McMaster au Canada ont montré que lorsque l’on tire verticalement sur les tranches des annuaires entremêlés, une partie de la force verticale est convertie en une force horizontale qui vient appuyer sur les feuilles. Les pages restent ensuite accrochées les unes aux autres grâce aux frottements. Ces travaux, initiés à la suite d’un défi lancé par l’émission sur France 5, seront publiés en janvier 2016 dans la revue et sont déjà disponibles sur.
Le centre de la cellule, usine à cytosquelette
Des chercheurs du CEA, du CNRS et de l’UJF mettent en évidence un nouveau rôle pour le centrosome, organite central de la cellule rattaché à son noyau : l’assemblage de filaments d’actine, éléments du cytosquelette, squelette des cellules. Le centrosome était jusqu’alors connu pour son implication dans l’assemblage d’un autre élément du cytosquelette : les microtubules. Cette découverte est décrite dans le 14 décembre 2015.
Le centre de la cellule, usine à cytosquelette
Des chercheurs du CEA, du CNRS et de l’UJF mettent en évidence un nouveau rôle pour le centrosome, organite central de la cellule rattaché à son noyau : l’assemblage de filaments d’actine, éléments du cytosquelette, squelette des cellules. Le centrosome était jusqu’alors connu pour son implication dans l’assemblage d’un autre élément du cytosquelette : les microtubules. Cette découverte est décrite dans le 14 décembre 2015.
Nuclear Energy in the World
What is the real weight of nuclear power in total global electricity output? Which countries produce uranium? Those which house the largest number of power plants or which are currently building new ones? The answers in this interactive infographic, co…
Virus H5N1 : comment la dynamique d’une protéine lui permet de multiplier ses fonctionnalités
Les travaux d’une collaboration internationale, mobilisant le CEA, le CNRS, l’Université Joseph Fourier, l’European Molecular Biology Laboratory et l’Institut Laue-Langevin, ont mis au jour le fonctionnement d’une protéine nécessaire au virus H5N1 pour se multiplier. Constituant un sous-domaine de la polymérase, molécule virale qui pénètre le noyau des cellules infectées pour la multiplication du virus, cette protéine adopte différentes conformations selon son environnement, adaptant la fonctionnalité de la polymérase. Cette étude, publiée dans leet mise en Une le 9 décembre, montre comment la flexibilité d’une protéine permet d’adapter sa fonction et de faciliter l’infection de l’hôte.
Virus H5N1 : comment la dynamique d’une protéine lui permet de multiplier ses fonctionnalités
Les travaux d’une collaboration internationale, mobilisant le CEA, le CNRS, l’Université Joseph Fourier, l’European Molecular Biology Laboratory et l’Institut Laue-Langevin, ont mis au jour le fonctionnement d’une protéine nécessaire au virus H5N1 pour se multiplier. Constituant un sous-domaine de la polymérase, molécule virale qui pénètre le noyau des cellules infectées pour la multiplication du virus, cette protéine adopte différentes conformations selon son environnement, adaptant la fonctionnalité de la polymérase. Cette étude, publiée dans leet mise en Une le 9 décembre, montre comment la flexibilité d’une protéine permet d’adapter sa fonction et de faciliter l’infection de l’hôte.
Les couples d’oiseaux discutent pour se partager les soins parentaux
Chez les oiseaux, mâles et femelles s’occupent en général ensemble de leur progéniture. Les parents vont alors se coordonner, alternant par exemple leur présence au nid de façon à ce que l’un puisse aller se nourrir tandis que l’autre couve les œufs. Mais comment y parviennent-ils ? En étudiant un petit oiseau venu du désert australien, le diamant mandarin, une équipe de quatre chercheuses du laboratoire Neuro-PSI (CNRS/Université Paris-Sud), basée à l’Université de Saint-Etienne (Ingrid Boucaud, Mylène Mariette, Avelyne Villain et Clémentine Vignal) a montré que les couples discutent pour se répartir la tâche. Ce résultat est publié dans la revue internationale.
Comment patrouillent les cellules dendritiques, sentinelles du système immunitaire
Randonnée, coup de frein, marche rapide vers les lymphocytes T : ainsi pourrait se résumer la « vie » des cellules dendritiques et plus précisément la mise en place de l’immunité adaptative. Cette réaction du système immunitaire spécifiquement dirigée contre un ennemi apparaît comme l’une des pistes les plus prometteuses pour éliminer les cellules tumorales. Grâce aux travaux menés à l’Institut Curie par les équipes de Ana Maria Lennon-Duménil, directrice de recherche Inserm, et Matthieu Piel, directeur de recherche CNRS, et publiés dans , les mécanismes de déplacement des cellules dendritiques sont mieux compris.
Lancement de LISA Pathfinder : la chasse aux ondes gravitationnelles s’intensifie
Dans la nuit du 1 au 2 décembre devrait être lancé , un satellite de l’Agence spatiale européenne (ESA) auquel a contribué le laboratoire Astroparticule et cosmologie (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris). Il servira de démonstrateur pour l’ambitieuse mission , un ensemble de trois satellites pour traquer les ondes gravitationnelles. L’enjeu : détecter ces déformations de l’espace-temps qui, un siècle après leur prédiction par Albert Einstein, échappent encore aux instruments. Mais aussi développer un nouveau champ d’observations, l’astronomie gravitationnelle, afin d’étudier les objets astrophysiques à l’origine de ces ondes. Un défi auquel prennent part en outre Virgo et LIGO, deux instruments au sol dans lesquels sont grandement impliqués des laboratoires français.
Dialogue gène-forme : la forme du tissu contrôle l’expression des gènes
Comme l’art de l’origami le démontre, toutes les formes peuvent être générées à partir de plis successifs. En biologie, de nombreux gènes ont été impliqués dans la formation des plis, un processus clé pour le développement. Une équipe de l’unité Reproduction et Développement des Plantes (Inra, ENS de Lyon, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1) vient de démontrer chez les plantes, qu’en retour la forme en plis peut contrôler et stabiliser l’expression des gènes via des signaux mécaniques. Publiés dans la revue le 1 décembre 2015, ces travaux apportent un nouveau regard sur la biologie du développement et ouvrent des perspectives en recherche biomédicale et agronomique.
Guêpe parasite Venturia : le complice viral démasqué
Un groupe de chercheurs français, conduit par des entomologistes de l’Inra et du CNRS, en collaboration avec des généticiens du CEA, lève le voile sur un nouveau cas de guêpe parasite ayant intégré dans son génome de l’ADN de virus lui permettant de contrer les défenses immunitaires des chenilles hôtes. Au-delà de son intérêt pour la compréhension du rôle des virus dans les mécanismes évolutifs des organismes vivants, cette étude ouvre des perspectives pour améliorer les stratégies de délivrance de médicaments dans le cadre d’applications thérapeutiques. Les résultats sont publiés dans le 27 novembre 2015.
L’habitat et le mode de vie influencent notre épigénome
Grâce à l’étude génomique des populations de chasseurs-cueilleurs Pygmées et d’agriculteurs Bantous d’Afrique centrale, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec des équipes françaises et internationales, ont montré pour la première fois que notre habitat et notre mode de vie peuvent influencer notre épigénome, c’est-à-dire l’ensemble du système qui contrôle l’expression de nos gènes sans en affecter la séquence. Les scientifiques ont en particulier mis en évidence que chez ces populations africaines, un passage récent d’un habitat forestier à urbain pouvait affecter l’épigénétique des fonctions de la réponse immunitaire. Au contraire, le mode de vie historique de ces populations – sédentaire agriculteur ou chasseur-cueilleur nomade – pouvait toucher des fonctions plus pérennes, comme celles liées au développement, via une modulation par sélection naturelle de son contrôle génétique. Cette étude est publiée dans la revue le 30 novembre 2015.
Un nouveau prototype de batterie plein de promesses
Après deux ans de recherche, une équipe française, impliquant principalement des chercheurs du CNRS et du CEA, au sein du…
1er décembre : Inauguration à l’Observatoire de Paris du « Gamma-ray Cherenkov Telescope »
Télescope prototype pour un observatoire international dédié à l’étude de l’Univers extrême en rayons gamma
Le 1er décembre 2015, l’Observatoire de Paris accueille sur son site de Meudon l’inauguration du prototype d’un télescope d’un nouveau genre : le Gamma-ray Cherenkov Telescope – GCT conçu dans le cadre d’un consortium international, en phase préparatoire du futur Cherenkov Telescope Array – CTA, le plus grand observatoire gamma du monde : la mise en service de celui-ci, prévue à l’horizon 2020 au Paranal (Chili) et à La Palma (Espagne), permettra de détecter les rayons gamma de très hautes énergies et de sonder l’Univers turbulent et énergétique.
Reynald Pain nommé directeur de l’institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS
Reynald Pain a été nommé directeur de l’institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS par Alain Fuchs, président de l’organisme. Il était jusqu’ici l’un des directeurs adjoints scientifiques de l’institut. Reynald Pain entrera en fonction le 1er décembre 2015 et succèdera alors à Jacques Martino.
CNRSnews.fr, le nouveau site international d’information scientifique du CNRS
Le CNRS lance un nouveau site d’information scientifique pour le grand public à l’international, CNRSnews.fr, l’équivalent en langue anglaise de CNRSlejournal.fr. Les deux sites partagent largement des contenus scientifiques avec les amateurs de science et tous les citoyens curieux.
NanoCar Race, la première course internationale de molécules-voitures
La première course internationale de molécules-voitures se prépare à Toulouse : cinq équipes présenteront leur prototype de véhicule lors de l’événement Futurapolis, le 27 novembre 2015. Ces voitures de quelques nanomètres de longueur et propulsées grâce à un courant électrique s’affronteront l’an prochain sur un circuit composé d’atomes d’or. Les participants auront jusqu’en octobre 2016 pour synthétiser et tester leur molécule-voiture avant de pouvoir participer à la première NanoCar Race organisée, avec le soutien du CNRS, par Christian Joachim, directeur de recherche CNRS, et Gwénaël Rapenne, professeur à l’université Toulouse III Paul Sabatier, au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales (CEMES) du CNRS.
Néonicotinoïdes et abeilles : la désorientation des individus confirmée en plein champ, la colonie adapte sa stratégie
Une nouvelle étude en plein champ conforte les essais en laboratoire sur les risques de désorientation des abeilles exposées au traitement des semences de colza au thiaméthoxame. L’étude révèle que la proximité des parcelles traitées diminue l’espérance de vie des butineuses. En réponse à cette surmortalité, les colonies modifient leur stratégie de production de couvain de façon à privilégier le renouvèlement des ouvrières. Cette étude soulève de nouvelles pistes de recherches pour l’évaluation des risques toxicologiques sur le terrain. Menée par l’Inra, Terres Inovia, le CNRS, l’ITSAP-Institut de l’abeille et ACTA, l’étude a été publiée le 18 novembre 2015 dans la revue
Production de lipides d’intérêt : une enzyme clé du palmier à huile révèle sa spécificité
Alors que la production de lipides d’intérêt par les microorganismes est en plein essor, des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont caractérisé une des enzymes intervenant dans la synthèse de triglycérides du palmier à huile, en l’exprimant chez une levure,. Cette enzyme, à la spécificité très marquée, pourrait se révéler intéressante pour la production de molécules d’intérêt biotechnologique. Ces résultats sont publiés le 18 novembre 2015 dans la revue.
Production de lipides d’intérêt : une enzyme clé du palmier à huile révèle sa spécificité
Alors que la production de lipides d’intérêt par les microorganismes est en plein essor, des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont caractérisé une des enzymes intervenant dans la synthèse de triglycérides du palmier à huile, en l’exprimant chez une levure,. Cette enzyme, à la spécificité très marquée, pourrait se révéler intéressante pour la production de molécules d’intérêt biotechnologique. Ces résultats sont publiés le 18 novembre 2015 dans la revue.
Production de lipides d’intérêt : une enzyme clé du palmier à huile révèle sa spécificité
Alors que la production de lipides d’intérêt par les microorganismes est en plein essor, des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont caractérisé une des enzymes intervenant dans la synthèse de triglycérides du palmier à huile, en l’exprimant chez une levure,. Cette enzyme, à la spécificité très marquée, pourrait se révéler intéressante pour la production de molécules d’intérêt biotechnologique. Ces résultats sont publiés le 18 novembre 2015 dans la revue.
Ces vagues courtes qui résistent au vent
Les vagues qui couvrent la surface des océans sont des phénomènes particulièrement difficiles à observer : mouvantes et variables, elles évoluent rapidement et semblent partir dans toutes les directions. Une étude publiée dans le révèle que ce n’est pas qu’une impression. Si les plus grandes et les plus petites vagues vont bien dans le sens du vent, ce n’est pas le cas des vagues intermédiaires qui se propagent sur les côtés. Menée par le Laboratoire de physique des océans (CNRS/Ifremer/IRD/UBO), en collaboration avec le SHOM et des partenaires italiens et russes, l’étude permet d’expliquer la croissance des grandes vagues et les risques de submersion qui en découlent en cas de tempête, comme en 2010 pendant la tempête Xynthia.
Quelles solutions face au changement climatique ?
Ouvrage publié le 26 novembre 2015 par CNRS Editions
Sous la direction de Bettina LAVILLE, Stéphanie THIÉBAULT et Agathe EUZEN