Catégorie : CNRS
Le Flyscan, ou « comment accélérer l’imagerie X multi-techniques par balayage »
Les équipes de SOLEIL ont développé une architecture informatique et électronique permettant de réaliser rapidement et de manière simultanée des expériences d’imagerie multi techniques. Cette architecture nommée FLYSCAN a pour but de réaliser des acquisitions synchrones à l’échelle de la milliseconde tout en gérant le haut flux de données produits. Ces grands volumes de données sont fusionnés suivant une structure hiérarchique et associés aux données contenant les conditions expérimentales. La puissance et la pertinence du FLYSCAN viennent d’être démontrées grâce à des expériences multi-techniques de microscopie X par balayage réalisées sur des échantillons biologiques et géologiques. Plusieurs lignes de SOLEIL vont bientôt bénéficier du FLYSCAN.
« Urbanisme, Habitat, Société » : la nouvelle série de podcast vidéo du CNRS
De Marseille à Créteil, de Villeurbanne à l’Ile-aux-Moines en passant par Saint-Ouen, Lyon, Guise, Paris et Méry-sur-Oise, le CNRS propose aux internautes de découvrir les recherches menées dans le domaine de l’urbanisme. Destinée à un large public, la nouvelle série de podcast vidéo « Urbanisme, Habitat, Société » privilégie trois axes : histoire et approche sociologique ; matériaux, énergie et réseaux ; et la ville de demain. Rendez-vous tout l’été sur le site du CNRS http://www.cnrs et sur celui du site partenaire http://www.lepoint pour visionner les douze films de cette collection.
Le CNRS et le BRGM signent un nouvel accord-cadre
Alain Fuchs, président du CNRS et François Démarcq, directeur général délégué du BRGM ont signé le 3 juillet 2013 au CNRS, en présence de Vincent Laflèche, futur président du BRGM, un nouvel accord-cadre afin d’élargir la coopération initiée en 1984 entre les deux organismes. Par cet accord, les deux organismes s’engagent à développer des actions de recherche et à renforcer la concertation de leurs stratégies scientifiques dans leurs domaines de recherche communs (géosciences, sciences de l’ingénieur, sciences de l’environnement et sciences humaines et sociales).
Technologies de l’hydrogène : un procédé inédit pour l’exploitation d’enzymes comme catalyseurs
Pour la première fois, une équipe de recherche du CEA, du Collège de France, du CNRS et de l’université Joseph Fourier à Grenoble, vient de mettre au point un procédé inédit et efficace qui permet d’activerune enzyme, l’hydrogénase, présente dans des microorganismes qui utilisent l’hydrogène comme source d’énergie. Ceci a été possible grâce à la combinaison d’approches de chimie biomimétique et de chimie des protéines. En termes d’applications, ces résultats permettront d’exploiter la grande variété des enzymes hydrogénases issues de la biodiversité, voire à plus long terme d’inventer des enzymes artificielles, catalyseurs potentiels pour les piles à combustibles ou pour la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.
Ces résultats sont publiéssur le site de la revuele 26 juin 2013.
Le caractère demi-métallique de la magnétite par photoémission résolue en angle – CASSIOPEE
La nature demi-métallique de Fe3O4 a été démontrée avec le dispositif de photoémission de dernière génération de la ligne de lumière CASSIOPEE. Il s’agit d’un résultat crucial car il prouve que les détails de la structure électronique de Fe3O4 peuvent être décrits par la théorie des bandes. Plus spécifiquement, ce résultat confirme que la magnétite pourrait être un matériau d’importance considérable pour les futurs dispositifs de spintronique.
Le caractère demi-métallique de la magnétite par photoémission résolue en angle – CASSIOPEE
La nature demi-métallique de Fe3O4 a été démontrée avec le dispositif de photoémission de dernière génération de la ligne de lumière CASSIOPEE. Il s’agit d’un résultat crucial car il prouve que les détails de la structure électronique de Fe3O4 peuvent être décrits par la théorie des bandes. Plus spécifiquement, ce résultat confirme que la magnétite pourrait être un matériau d’importance considérable pour les futurs dispositifs de spintronique.
La R&D et la production d’ISOVER-Saint Gobain en visite à SOLEIL
Plus de 60 représentants du groupe industriel Saint-Gobain, incluant des chercheurs des Centres de Recherche ISOVER (spécialistes de l’isolation thermique et acoustique) de Rantigny (60) et de Saint Gobain Recherche à Aubervilliers (93), ainsi que des responsables de différents sites de production européens et mondiaux (1/3 des participants) du groupe ont visité SOLEIL le 29 mai dernier.
La R&D et la production d’ISOVER-Saint Gobain en visite à SOLEIL
Plus de 60 représentants du groupe industriel Saint-Gobain, incluant des chercheurs des Centres de Recherche ISOVER (spécialistes de l’isolation thermique et acoustique) de Rantigny (60) et de Saint Gobain Recherche à Aubervilliers (93), ainsi que des responsables de différents sites de production européens et mondiaux (1/3 des participants) du groupe ont visité SOLEIL le 29 mai dernier.
Mission accomplie pour le satellite CoRoT
Après une mission deux fois plus longue que prévu, le satellite CoRoT du CNES, capable d’écouter la musique des étoiles et de chasser les exoplanètes, va être mis à la retraite. Retour sur un bilan scientifique remarquable, qui a permis de passer de l’ère de la détection des exoplanètes à celle de leur étude détaillée, et qui a ouvert une fenêtre sur l’intérieur des étoiles.
Pourquoi les espèces voisines ne mangent pas la même chose
Les espèces voisines consomment moins souvent les mêmes ressources que les espèces plus distantes. En effet, c’est la compétition pour les ressources, et non leur apparentement qui détermine les sources de nourriture des espèces d’une communauté. Sous l’effet de cette compétition, les espèces proches se sont spécialisées sur des ressources alimentaires différentes. Telle est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs du CNRS, du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni). Ces travaux ont été obtenus en étudiant avec un niveau de détail hors du commun les interactions trophiques entre espèces au sein d’une prairie anglaise. Publiés le 20 juin 2013 dans la revue, ils permettent de mieux appréhender l’évolution des communautés écologiques à l’heure où certaines sont bousculées par le changement climatique et l’arrivée d’espèces invasives.
L’expérience ISOLTRAP du CERN révèle un nouveau nombre magique dans le noyau atomique
Nouvelle magie dans le noyau atomique En effectuant des mesures de masse des isotopes exotiques du calcium à l’aide d’un…
ChArMEx : une traque exceptionnelle de la pollution atmosphérique en Méditerranée
Du 10 juin au 10 août 2013, le CEA et le CNRS coordonnent une grande campagne de mesures en vue d’établir l’état des lieux le plus complet de la pollution atmosphérique en Méditerranée. Ce projet international, nommé ChArMEx (), partie intégrante du méta-programme international interdisciplinaire MISTRALS (), vise à améliorer notre compréhension des interactions entre pollution atmosphérique et climat. Ces interactions pourraient être à l’origine d’une aggravation des conditions météorologiques estivales chaudes et sèches dans le bassin méditerranéen, ainsi que d’une augmentation de la détérioration de la qualité de l’air.
Un nouveau gène impliqué dans la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSHD)
Une publication dans le cadre des recherches sur la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSHD), une des dystrophies musculaires les plus fréquentes, vient de paraître dans. L’équipe de Françoise Helmbacher de l’Institut de biologie du développement de Marseille (CNRS/ Aix-Marseille Université), soutenue par l’AFM-Téléthon en collaboration avec des chercheurs de l’Inserm, a identifié le gène FAT1 comme un nouvel acteur dans le développement des muscles et particulièrement chez les malades atteints de FSHD.
Les activités humaines augmentent le flux de carbone des écosystèmes terrestres vers les rivières et les estuaires
Une équipe de recherche internationale, à laquelle ont participé le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (IPSL/LSCE CEA/CNRS/UVSQ) et le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (CNRS/IRD/Université Paul Sabatier Toulouse 3) a comptabilisé précisément les bilans d’émission et de capture des gaz à effet de serre au niveau des rivières, estuaires et zones côtières ou continuum aquatique terre-mer. Cette étude a permis de déterminer que l’activité humaine a significativement changé l’exportation de carbone des écosystèmes terrestres vers les rivières et les estuaires. Les résultats montrent qu’une fraction du carbone émis depuis la période pré-industrielle reste séquestrée dans les sédiments du continuum aquatique terre-mer au lieu d’être stockée dans les écosystèmes terrestres tandis qu’une autre est relâchée sous forme de CO2 vers l’océan et ensuite vers l’atmosphère. Ces résultats sont publiés dans.
De nouvelles molécules photovoltaïques minimalistes et efficaces
Quelle est la molécule la plus simple capable de transformer l’énergie solaire en électricité ?Telle est la question que s’est posée une équipe de l’Institut des sciences et technologies moléculaires d’Angers(Moltech-Anjou, CNRS/Université d’Angers). Les chercheurs ont montré que des molécules extrêmement simples, produites en peu d’étapes avec de très bons rendements de synthèse, peuvent devenir des alternatives crédibles aux molécules plus complexes et aux polymères utilisés pour la fabrication de cellules solaires organiques. Leurs travaux, publiés en ligne dans Advanced Functional Materials et Chemistry : A European Journal, ont permis d’obtenir des molécules de faible poids moléculaire ayant un rendement électrique supérieur à 4 %. Ils montrent ainsi que grâce à l’optimisation de molécules simples on pourra passer de la recherche fondamentale à la production industrielle de dispositifs solaires fabriqués à partir de molécules organiques.
Décryptage du comportement électronique de la molécule de CO ionisée – PLEIADES
Des expériences de spectroscopie Auger et de photoémission menées à SPring8 et SOLEIL aident à décrypter le comportement électronique de la molécule de CO ionisée.
Les résultats, publiés dans New Journal of Physics par des chercheurs de laboratoires suédois, japonais, allemand et français, montrent que ce type d’analyses pourrait dorénavant permettre d’étudier des états électroniques hautement excités d’ions moléculaires se recouvrant partiellement avec des structures provenant des spectres Auger normaux, et n’ayant pas été observés directement par spectroscopie de photoélectrons.
Décryptage du comportement électronique de la molécule de CO ionisée – PLEIADES
Des expériences de spectroscopie Auger et de photoémission menées à SPring8 et SOLEIL aident à décrypter le comportement électronique de la molécule de CO ionisée.
Les résultats, publiés dans New Journal of Physics par des chercheurs de laboratoires suédois, japonais, allemand et français, montrent que ce type d’analyses pourrait dorénavant permettre d’étudier des états électroniques hautement excités d’ions moléculaires se recouvrant partiellement avec des structures provenant des spectres Auger normaux, et n’ayant pas été observés directement par spectroscopie de photoélectrons.
Le génome d’Emiliania enfin décrypté
Le génome d’, une espèce emblématique du phytoplancton marin, a été déchiffré pour la première fois par un consortium international impliquant des équipes françaises principalement du CNRS, de l’UPMC, de l’Inra, d’Aix-Marseille Université et de l’ENS. Les scientifiques ont découvert que le génome de ce micro-organisme marin unicellulaire extrêmement abondant contient au moins un tiers de gènes en plus que le génome humain, tout en étant vingt fois plus petit. Autre surprise : il est très complexe, ce qui fournirait àune importante capacité d’adaptation. Le séquençage a été réalisé au Department of Energy Joint Genome Institute aux Etats-Unis. Ces travaux font l’objet d’un article dans la revuele 13 juin 2013.
Des cartes de l’Univers en mouvement
Une équipe de recherche internationale, impliquant en France l’Institut de physique nucléaire de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1 / CNRS) et le CEA-Irfu, vient d’établir une cartographie dynamique de l’Univers proche. Ces nouvelles cartes du Cosmos sont disponibles sous la forme d’un film : http://www.ipnl.in2p3/cosmography/index.htm
La connaissance scientifique s’enrichit ainsi d’une représentation des mouvements en trois dimensions d’une étendue importante de l’Univers proche. Ces travaux permettent d’améliorer notre compréhension de la structure de l’Univers. Ils viennent d’être publiés sur Arxiv et le seront prochainement dans la revue. Ils ont été présentés ce vendredi 7 juin, à la communauté scientifique, lors des conférences Cosmic Flows organisées par Hélène Courtois, chercheur et chef du projet à Lyon.
Première structure d’une protéine d’enveloppe du virus de la rubéole – PROXIMA1
Dans le cadre des recherches sur les protéines de fusion virales, les chercheurs de l’Unité de Virologie Structurale de l’Institut Pasteur, dirigée par Félix Rey, ont déterminé la première structure d’une protéine du virus de la rubéole. Il s’agit de la glycoprotéine d’enveloppe E1, responsable à la fois de la liaison du virus à un récepteur cellulaire et de la fusion membranaire du virus avec la cellule cible. La structure, résolue à 1.8 Å à partir de données collectées notamment sur la ligne PROXIMA 1, révèle l’ectodomaine de la protéine E1 dans sa forme post-fusion trimérique.
Ces résultats sont publiés dans la revue Nature.
Première structure d’une protéine d’enveloppe du virus de la rubéole – PROXIMA1
Dans le cadre des recherches sur les protéines de fusion virales, les chercheurs de l’Unité de Virologie Structurale de l’Institut Pasteur, dirigée par Félix Rey, ont déterminé la première structure d’une protéine du virus de la rubéole. Il s’agit de la glycoprotéine d’enveloppe E1, responsable à la fois de la liaison du virus à un récepteur cellulaire et de la fusion membranaire du virus avec la cellule cible. La structure, résolue à 1.8 Å à partir de données collectées notamment sur la ligne PROXIMA 1, révèle l’ectodomaine de la protéine E1 dans sa forme post-fusion trimérique.
Ces résultats sont publiés dans la revue Nature.
La Zone atelier Armorique fête ses 20 ans
La Zone atelier Armorique est depuis 20 ans une zone d’étude privilégiée pour l’analyse des changements d’usages des terres et de leurs conséquences à l’échelle des paysages sur la biodiversité notamment. Labellisée Zone atelier en 2002, c’est un lieu d’étude particulièrement intéressant pour analyser les processus écologiques sur le long terme.
Maladie de Huntington – La structure des inclusions présentes dans le cerveau de patients atteints révélée par microspectroscopie – SMIS
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative caractérisée par la formation d’agrégats protéiques (inclusions) dans certaines régions cérébrales. La structure secondaire des protéines agrégées dans ces inclusions est encore inconnue, alors qu’elle est suspectée de jouer un rôle majeur dans la maladie. Des chercheurs de l’Université Paris Descartes/CNRS, en collaboration avec les scientifiques de la ligne SMIS, ont utilisé la microspectroscopie infrarouge par rayonnement synchrotron pour caractériser ces agrégats dans le cerveau de patients post-mortem. Cette étude a révélé que leur structure varie en fonction de la localisation subcellulaire ou tissulaire des agrégats, et selon que le patient est atteint de la forme adulte ou juvénile de la maladie.
Maladie de Huntington – La structure des inclusions présentes dans le cerveau de patients atteints révélée par microspectroscopie – SMIS
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative caractérisée par la formation d’agrégats protéiques (inclusions) dans certaines régions cérébrales. La structure secondaire des protéines agrégées dans ces inclusions est encore inconnue, alors qu’elle est suspectée de jouer un rôle majeur dans la maladie. Des chercheurs de l’Université Paris Descartes/CNRS, en collaboration avec les scientifiques de la ligne SMIS, ont utilisé la microspectroscopie infrarouge par rayonnement synchrotron pour caractériser ces agrégats dans le cerveau de patients post-mortem. Cette étude a révélé que leur structure varie en fonction de la localisation subcellulaire ou tissulaire des agrégats, et selon que le patient est atteint de la forme adulte ou juvénile de la maladie.
Redécouverte du discoglosse d’Israël : le survivant d’un genre de batracien fossile
Une équipe composée de chercheurs israéliens, allemands et français (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/Université de Poitiers) vient de publier dans la revue scientifiqueles premiers résultats d’une étude pluridisciplinaire englobant des fossiles de discoglosses israéliens et des individus actuels, redécouverts récemment, de cette même espèce d’amphibien. Les scientifiques montrent que l’espèce de batracien connue sous le nom de discoglosse d’Israël est la seule survivante à ce jour d’un genre,, que l’on croyait disparu.
GALAXIES – Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs
La station HAXPES1, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
Transmission du message nerveux – De nouvelles données structurales pour mieux comprendre l’action des benzodiazépines sur certains neurones – PROXIMA1
Les benzodiazépines comptent parmi les médicaments psychotropes les plus prescrits dans le monde pour traiter l’anxiété, l’insomnie, les convulsions, les spasmes… Ces molécules agissent en se fixant sur des sites spécifiques à l’extrémité de certains neurones et en modulant la transmission de l’influx nerveux. Afin de compléter les informations sur les mécanismes de régulation de cette transmission, un groupe de chercheurs européens a déterminé la structure 3D d’un récepteur neuronal lorsqu’il est lié à différentes molécules psychotropes. Ces résultats, publiés dans PNAS, sont en grande partie basés sur des données de diffraction obtenues sur la ligne PROXIMA 1.
Transmission du message nerveux – De nouvelles données structurales pour mieux comprendre l’action des benzodiazépines sur certains neurones – PROXIMA1
Les benzodiazépines comptent parmi les médicaments psychotropes les plus prescrits dans le monde pour traiter l’anxiété, l’insomnie, les convulsions, les spasmes… Ces molécules agissent en se fixant sur des sites spécifiques à l’extrémité de certains neurones et en modulant la transmission de l’influx nerveux. Afin de compléter les informations sur les mécanismes de régulation de cette transmission, un groupe de chercheurs européens a déterminé la structure 3D d’un récepteur neuronal lorsqu’il est lié à différentes molécules psychotropes. Ces résultats, publiés dans PNAS, sont en grande partie basés sur des données de diffraction obtenues sur la ligne PROXIMA 1.
Des paquets d’électrons plus courts, un rayonnement infrarouge plus intense – AILES
Sous l’impulsion de l’équipe AILES, le groupe des physiciens Machine a étendu depuis 2012 le domaine d’émission de la source SOLEIL dans le domaine des ondes sub-millimétriques (longueurs d’onde 0,2 à 1mm), par l’effet d’émission cohérente produite dans des paquets d’électrons très courts, de la taille de la longueur d’onde émise. Ce rayonnement peut être mis à profit très utilement sur la ligne AILES pour la spectroscopie moléculaire, car cette gamme d’énergie correspond aux niveaux d’énergie de rotation moléculaire dans les gaz, ou à certaines transitions (phonons, magnons, électromagnons) dans les solides.
Des paquets d’électrons plus courts, un rayonnement infrarouge plus intense – AILES
Sous l’impulsion de l’équipe AILES, le groupe des physiciens Machine a étendu depuis 2012 le domaine d’émission de la source SOLEIL dans le domaine des ondes sub-millimétriques (longueurs d’onde 0,2 à 1mm), par l’effet d’émission cohérente produite dans des paquets d’électrons très courts, de la taille de la longueur d’onde émise. Ce rayonnement peut être mis à profit très utilement sur la ligne AILES pour la spectroscopie moléculaire, car cette gamme d’énergie correspond aux niveaux d’énergie de rotation moléculaire dans les gaz, ou à certaines transitions (phonons, magnons, électromagnons) dans les solides.
Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs – GALAXIES
La station HAXPES, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs – GALAXIES
La station HAXPES, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
De nouvelles molécules pour stabiliser des émulsions multiples
Des chercheurs du CEA-Iramis et du SIMM (UPMC, ESPCI ParisTech, CNRS) ont mis au point un émulsifiant suffisamment flexible pour stabiliser à lui seul une émulsion multiple, dans laquelle deux liquides, eau et huile, alternent en tant que contenus et contenants. En jouant sur l’environnement de l’émulsion pH, température il est possible de déstabiliser l’émulsion de manière à libérer une molécule encapsulée et bénéficier de ses propriétés.
La simplicité du concept, en termes de fabrication et de manipulation, a fait l’objet d’une publication dans la revuedu 28 mai.
PROXIMA 1 – Eclairage nouveau sur une enzyme cruciale pour les processus biologiques
Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont révélé la structure cristalline d’une enzyme bactérienne, ce qui permettra de mieux comprendre la manière dont les électrons passent d’une protéine à une autre dans les organismes. Leurs résultats, obtenus notamment par des expériences de diffraction de rayons X sur la ligne de lumière PROXIMA 1, sont publiés dans la revue Nature.