Catégorie : CNRS
Comment le génome mâle est-t-il préservé jusqu’à l’oeuf ?
Pour quitter l’organisme mâle et atteindre l’uf, le génome mâle véhiculé par le spermatozoïde subit de nombreuses transformations. Une équipe dirigée par Saadi Khochbin au sein de l’unité mixte de recherche 823 « Centre de recherche Institut Albert Bonniot » (Inserm/Université Joseph Fourier) à Grenoble vient de décrire les mécanismes moléculaires permettant la transmission du génome mâle à l’uf. Les chercheurs révèlent le rôle essentiel d’une petite structure qui permet de compacter le génome afin qu’il soit préservé lors de son transport par le spermatozoïde jusqu’à l’uf. Ces résultats sont publiés dans la revue Genes & Development le 24 juillet.
La sensation d’astringence sous les rayons UV de la ligne DESIRS
En dégustant une groseille pas très mûre, une tasse de thé ou un verre de vin, la sensation est la même, comme si, soudain, l’intérieur de la bouche s’asséchait : c’est l’astringence. Pour la première fois, les mécanismes d’interactions moléculaires responsables de cette sensation ont été identifiés par des chercheurs de l’Inra, de l’Université Paris-Sud et du CNRS, en collaboration avec des équipes du synchrotron SOLEIL, grâce à une méthode utilisant le rayonnement ultra-violet. Ces travaux viennent d’être publiés sur le site de la revue Angewandte Chemie.
La sensation d’astringence sous les rayons UV de la ligne DESIRS
En dégustant une groseille pas très mûre, une tasse de thé ou un verre de vin, la sensation est la même, comme si, soudain, l’intérieur de la bouche s’asséchait : c’est l’astringence. Pour la première fois, les mécanismes d’interactions moléculaires responsables de cette sensation ont été identifiés par des chercheurs de l’Inra, de l’Université Paris-Sud et du CNRS, en collaboration avec des équipes du synchrotron SOLEIL, grâce à une méthode utilisant le rayonnement ultra-violet. Ces travaux viennent d’être publiés sur le site de la revue Angewandte Chemie.
La sensation d’astringence sous les rayons UV
En dégustant une groseille pas très mûre, une tasse de thé ou un verre de vin, la sensation est la même, comme si, soudain, l’intérieur de la bouche s’asséchait : c’est l’astringence. Pour la première fois, les mécanismes d’interactions moléculaires responsables de cette sensation ont été identifiés par des chercheurs de l’Inra, de l’Université Paris-Sud et du CNRS, en collaboration avec des équipes du synchrotron SOLEIL, grâce à une méthode utilisant le rayonnement ultra-violet. Ces travaux viennent d’être publiés sur le site de la revue.
Fête de la science 2013 Rendez-vous du 17 au 19 octobre 2013 Place Carrée au Forum des Halles pour « Sciences au Carré(e) »
Hors les murs traditionnels de la recherche, Sciences au Carré(e) sera l’un des événements parisiens phares proposés pendant la Fête de la Science 2013. Réunissant, pour la deuxième année consécutive, une centaine de scientifiques de quatorze organismes de recherche, Sciences au Carré(e) témoigne de leur volonté de se fédérer pour promouvoir auprès du grand public la science et les défis que la recherche vise à relever au quotidien. Énergie, environnement, espace, santé… Des thématiques de recherches très diverses seront ainsi abordées au travers de nombreuses animations grand public pour une approche ludique des sciences.
Fête de la science 2013 Rendez-vous du 17 au 19 octobre 2013 Place Carrée au Forum des Halles pour « Sciences au Carré(e) »
Hors les murs traditionnels de la recherche, Sciences au Carré(e) sera l’un des événements parisiens phares proposés pendant la Fête de la Science 2013. Réunissant, pour la deuxième année consécutive, une centaine de scientifiques de quatorze organismes de recherche, Sciences au Carré(e) témoigne de leur volonté de se fédérer pour promouvoir auprès du grand public la science et les défis que la recherche vise à relever au quotidien. Énergie, environnement, espace, santé… Des thématiques de recherches très diverses seront ainsi abordées au travers de nombreuses animations grand public pour une approche ludique des sciences.
Génomique : un animal à la reproduction asexuée livre ses mystères
Dans le cadre d’un consortium international codirigé par le CEA-Genoscope et l’Université de Namur, le génome d’un rotifère bdelloïde, animal microscopique aux capacités de survie et de reproduction surprenantes et controversées, a été séquencé puis analysé. Les résultats de cette étude, à laquelle ont également participé le CNRS et l’Inra, viennent confirmer les données biologiques et paléontologiques suggérant que les rotifères bdelloïdes se reproduisent de manière exclusivement asexuée depuis des dizaines de millions d’années. Ce scandale évolutif, considéré jusqu’à présent avec scepticisme par une partie de la communauté scientifique, est maintenant expliqué : l’analyse du génome d’un bdelloïde révèle une structure incompatible avec la reproduction sexuée ainsi que des mécanismes permettant d’éviter les conséquences génétiques néfastes de l’asexualité. Ces résultats sont publiés sur le site dele 21 juillet 2013.
Un nouveau type d’oscillation de neutrino observé dans l’expérience T2K
A l’occasion de la conférence EPS-HEP 2013, grand rendez-vous de la physique des hautes énergies qui se déroule à Stockholm du 18 au 24 juillet, la collaboration internationale T2K, à laquelle participent des physiciens du CEA (1)et du CNRS (2),annonce la découverte d’un nouveau type d’oscillation de neutrino correspondant à la transformation d’un neutrino muonique en un neutrino électronique. En 2011, les physiciens de T2K avaient réussi à détecter un premier signal de ce type de transformation. Aujourd’hui, grâce à l’accumulation de nouvelles données, environ 3,5 fois supérieures à celles obtenues en 2011, les physiciens de l’expérience T2K apportent la preuve de l’existence d’un tel phénomène, avec une incertitude inférieure à une part sur mille milliards. Cette découverte établit pour la première fois de manière non ambigüe l’apparition, au point de détection, d’un neutrino de saveur bien définie (type électronique), différente de celle que le neutrino possédait au départ, au moment de sa création (type muonique).
Pandoravirus : découverte d’un chaînon manquant entre le monde viral et le monde cellulaire
Des chercheurs du laboratoireInformation génomique et structurale (CNRS/Université Aix-Marseille), associés au laboratoire Biologie à Grande Échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble Alpes), viennent de découvrir deux virus géants dont le nombre de gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes (cellules à noyau). Ces deux virus d’un type totalement nouveau ont été baptisés Pandoravirus, ce qui évoque à la fois leur forme en amphore et leur contenu génétique mystérieux. Ces résultats sont publiés en couverture du numéro du 19 juillet 2013 de la revue.
Du supercourant à travers un atome
Un supercourant peut traverser un contact constitué d’un seul atome entre deux électrodes supraconductrices. Une expérience de spectroscopie, réalisée par le Service de physique de l’état condensé (CEA/CNRS), a mis en évidence les états quantiques électroniques qui transportent ce supercourant. L’expérience, d’une portée générique pour l’électronique supraconductrice, est décrite dans la revuedu 18 juillet.
Nouvelle approche pour estimer le rôle des régions dans l’augmentation du CO2
L’évolution des émissions de CO2 diffère selon les régions, en fonction du développement industriel mais aussi de la capacité des puits de carbone à absorber le CO2. Une affectation des émissions de CO2 à l’échelle régionale, corrigée de leur absorption par les puits terrestres et océaniques, vient de faire l’objet d’une 1ère modélisation historique, par une équipe internationale conduite par le LSCE (CEA/CNRS/UVSQ). L’étude a été publiée le 14 juillet sur le site Internet de la revue.
Le CNES et le CNRS renouvellent leur confiance mutuelle
Alain Fuchs, président du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatiales (CNES) ont signé le renouvellement de leur accord de partenariat pour trois années supplémentaires, le mardi 16 juillet 2013 au siège du CNRS à Paris. Cet accord-cadre prolonge la convention établie en 1976 entre les deux organismes qui s’engagent à unir leurs efforts dans les domaines de recherche pour l’étude de notre planète et de l’Univers.
Quand le vent fait danser le sable !
Qui n’a pas observé ces banderoles de grains de sable osciller à la surface d’une plage par jour de grand vent ? Ce phénomène de saltation vient d’être reproduit numériquement pour la première fois par des chercheurs de l’Inra et du CNRS. Leurs travaux, publiés dans lele 12 juillet 2013, confirment de précédentes hypothèses sur l’origine de ces mouvements en lien avec la turbulence du vent près de la surface. Les chercheurs peuvent ainsi mieux reproduire l’érosion éolienne des surfaces, à l’origine de nombreuses problématiques environnementales.
Certaines anomalies chromosomiques expliqueraient le risque accru de cancer dans le diabète de type 2
Certaines anomalies chromosomiques, de type pré-leucémiques, apparaissent surreprésentées chez des diabétiques de type 2 (DT2) souffrant de complications vasculaires. Cette découverte pourrait en partie expliquer la surmortalité par cancer chez les patients présentant un diabète de ce type. Ces résultats ont été mis en évidence par une équipe franco-britannico-qatarie coordonnée par le Professeur Philippe Froguel du laboratoire Génomique et maladies métaboliques (CNRS/Université Lille 2/Institut Pasteur de Lille), en collaboration avec des équipes rattachées à l’Inserm, à l’AP-HP et aux universités Paris Diderot et Paris-Sud. Leurs travaux sont publiés le 14 juillet 2013 sur le site de la revue.
Secoué mais pas mélangé : un roman d’espionnage au niveau atomique
Le xénon est un élément fascinant mais rare. Pour les chercheurs en physique atomique, il représente une corne d’abondance : sa structure électronique offre un grand nombre de transitions avec des effets de corrélation électronique complexes à étudier (l’atome de xénon possède 54 électrons), et il nécessite une modélisation précise des effets relativistes. Étant un gaz rare, il fait cavalier seul : dans des conditions normales, il existe sous forme d’atomes isolés en phase gazeuse, sans interaction entre eux. À des températures suffisamment faibles, il est néanmoins possible de regrouper un paquet d’atomes de xénon, pour former un agrégat.
Secoué mais pas mélangé : un roman d’espionnage au niveau atomique
Le xénon est un élément fascinant mais rare. Pour les chercheurs en physique atomique, il représente une corne d’abondance : sa structure électronique offre un grand nombre de transitions avec des effets de corrélation électronique complexes à étudier (l’atome de xénon possède 54 électrons), et il nécessite une modélisation précise des effets relativistes. Étant un gaz rare, il fait cavalier seul : dans des conditions normales, il existe sous forme d’atomes isolés en phase gazeuse, sans interaction entre eux. À des températures suffisamment faibles, il est néanmoins possible de regrouper un paquet d’atomes de xénon, pour former un agrégat.
Comment s’écoulent les argiles
Les argiles naturelles, largement répandues dans nos sols, se trouvent aujourd’hui au cœur d’une grande variété de procédés industriels allant de l’industrie pharmaceutique et cosmétique jusqu’à l’agro-alimentaire. Des chercheurs de l’Université de Lorraine se sont lancés dans une vaste investigation des propriétés rhéologiques (comportements sous écoulement) de systèmes modèles à base d’argiles. Leurs résultats, obtenus notamment grâce à des mesures de SAXS réalisées sur SWING, viennent d’être publiés dans Langmuir.
Comment s’écoulent les argiles
Les argiles naturelles, largement répandues dans nos sols, se trouvent aujourd’hui au cœur d’une grande variété de procédés industriels allant de l’industrie pharmaceutique et cosmétique jusqu’à l’agro-alimentaire. Des chercheurs de l’Université de Lorraine se sont lancés dans une vaste investigation des propriétés rhéologiques (comportements sous écoulement) de systèmes modèles à base d’argiles. Leurs résultats, obtenus notamment grâce à des mesures de SAXS réalisées sur SWING, viennent d’être publiés dans Langmuir.
Trois molécules d’eau suffisent à stabiliser un dipeptide
Des expériences menées sur la ligne DESIRS montrent que la nanosolvatation par seulement trois molécules d’eau d’un dimère peptidique fragile, isolé en phase gazeuse, a un effet considérable sur sa stabilité. La spectroscopie de masse a en effet permis d’observer une réduction drastique de l’abondance de fragmentation, par irradiation VUV, du précurseur du dimère protoné s’il est hydraté. Cette observation est bien reproduite par des calculs montrant que l’hydratation stabilise effectivement la structure du dimère. Des résultats publiés dans Angewandte Chemie.
Trois molécules d’eau suffisent à stabiliser un dipeptide
Des expériences menées sur la ligne DESIRS montrent que la nanosolvatation par seulement trois molécules d’eau d’un dimère peptidique fragile, isolé en phase gazeuse, a un effet considérable sur sa stabilité. La spectroscopie de masse a en effet permis d’observer une réduction drastique de l’abondance de fragmentation, par irradiation VUV, du précurseur du dimère protoné s’il est hydraté. Cette observation est bien reproduite par des calculs montrant que l’hydratation stabilise effectivement la structure du dimère. Des résultats publiés dans Angewandte Chemie.
Interactions mutualistes : identification d’un mécanisme de sanction entre des fourmis et leurs plantes hôtes
Il existe dans la nature de nombreuses formes de mutualisme entre un animal et une plante, les deux partenaires bénéficiant de la présence de l’autre. Bien que les interactions mutualistes génèrent des bénéfices pour les deux partenaires, elles n’en sont pas moins la source de conflits. Des chercheurs du CNRS, de l’Université Toulouse III- Paul Sabatier et de l’IRD viennent d’observer une interaction originale de sanction entre une plante et une fourmi : en Guyane, la plante Hirtella physophora est capable de sanctionner ses fourmis locataires qui l’empêchent de fleurir. Ces résultats illustrent l’importance des mécanismes de sanction qui permettent d’empêcher un partenaire mutualiste de devenir parasite. Ce travail est publié le 12 juillet 2013 dans la revue Evolutionary Biology.
Découverte d’une nouvelle cible thérapeutique chez E. coli
Des chercheurs ont mis en évidence chez la bactérie Escherichia coli des interactions complexes entre les voies de biosynthèse de divers facteurs de virulence : la colibactine, une génotoxine potentiellement cancérigène, et les sidérophores, molécules impliquées dans la captation du fer qui est essentiel à la survie des bactéries. Cette étude, menée par des chercheurs de l’Inra en collaboration avec des équipes du CNRS, de l’Inserm, de l’Université Toulouse III Paul Sabatier et du CHU de Toulouse, publiée le 11 juillet 2013 dans PLoS Pathogens, ouvre des perspectives prometteuses quant à l’élaboration de nouveaux traitements antibactériens.
Contamination des eaux – la calcite peut-elle piéger l’arsenic ?
La contamination des eaux souterraines par l’arsenic (As) constitue une menace environnementale grave pour la santé dans de nombreux pays du monde. Comprendre le mécanisme d’absorption et de libération de l’arsenic par les minéraux peut aider à établir des stratégies de décontamination. Mais des matériaux comme la calcite, omniprésente dans la croûte terrestre, sont difficiles à étudier du fait de leur structure complexe et inhomogène. La technique de microspectroscopie d’absorption des rayons X sur synchrotron apparaît alors comme un outil de choix.
Contamination des eaux – la calcite peut-elle piéger l’arsenic ?
La contamination des eaux souterraines par l’arsenic (As) constitue une menace environnementale grave pour la santé dans de nombreux pays du monde. Comprendre le mécanisme d’absorption et de libération de l’arsenic par les minéraux peut aider à établir des stratégies de décontamination. Mais des matériaux comme la calcite, omniprésente dans la croûte terrestre, sont difficiles à étudier du fait de leur structure complexe et inhomogène. La technique de microspectroscopie d’absorption des rayons X sur synchrotron apparaît alors comme un outil de choix.
Un nouvel outil pour l’étude de la matière gazeuse en interaction avec des photons dans l’UV lointain (VUV)
Les stations expérimentales sont une partie critique d’une installation synchrotron et doivent être construites en parfait accord avec les caractéristiques du rayonnement synchrotron afin que les utilisateurs puissent tirer pleinement parti des sources de lumière de troisième génération. On peut considérer la station expérimentale comme le capteur d’une caméra : pour obtenir une image de bonne qualité, les lentilles (ligne de lumière) et le capteur (station expérimentale) doivent tous deux satisfaire aux exigences. Il y a cependant une légère complication, car chaque utilisateur souhaite régler la qualité d’image en fonction de ses besoins. Ainsi, la station expérimentale doit être extrêmement polyvalente tout en garantissant un certain degré de spécialisation pour des besoins individuels sur mesure, le tout d’une manière ergonomique et fiable : un vrai défi !
Un nouvel outil pour l’étude de la matière gazeuse en interaction avec des photons dans l’UV lointain (VUV)
Les stations expérimentales sont une partie critique d’une installation synchrotron et doivent être construites en parfait accord avec les caractéristiques du rayonnement synchrotron afin que les utilisateurs puissent tirer pleinement parti des sources de lumière de troisième génération. On peut considérer la station expérimentale comme le capteur d’une caméra : pour obtenir une image de bonne qualité, les lentilles (ligne de lumière) et le capteur (station expérimentale) doivent tous deux satisfaire aux exigences. Il y a cependant une légère complication, car chaque utilisateur souhaite régler la qualité d’image en fonction de ses besoins. Ainsi, la station expérimentale doit être extrêmement polyvalente tout en garantissant un certain degré de spécialisation pour des besoins individuels sur mesure, le tout d’une manière ergonomique et fiable : un vrai défi !
« Échographie » d’un géant stellaire en formation par l’observatoire ALMA
Dans le cadre d’une coopération internationale, des astrophysiciens du CEA, du CNRS et des Universités Bordeaux 1 et Paris-Diderot ont pu identifier le mécanisme de formation d’une étoile cinquante à cent fois plus grosse que le Soleil, située à 11 000 années-lumière de la Terre. Grâce aux relevés d’ALMA, les chercheurs ont réussi à sonder le nuage moléculaire dans lequel cet astre de taille exceptionnelle est en train de naître. Ces résultats sont publiés dansle 10 juillet.
Deux bouffées de bioluminescence révèlent un mouvement de masses d’eau en Méditerranée
En 2009 et 2010, le télescope sous-marin Antares a observé un étrange phénomène : la bioluminescence due aux organismes abyssaux a brusquement augmenté. Ceci a permis de révéler un lien inattendu entre une activité biologique la bioluminescence et le mouvement de masses d’eau en milieu profond. En effet, les mouvements de convection dans le golfe du Lion apportent aux eaux profondes, de l’oxygène et des nutriments qui boostent l’activité biologique. Publiés le 10 Juillet dans, ces travaux ont été réalisés par une équipe coordonnée par des chercheurs CNRS de l’Institut méditerranéen d’océanographie (CNRS / IRD / Aix-Marseille Université / Université du Sud Toulon-Var) et du Centre de physique des particules de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université).
Transmission du message nerveux – Nouvelles données sur la structure 3D des canaux ioniques et avancée dans la compréhension du mécanisme de passage des ions.
Les canaux ioniques pentamériques (5 sous-unités) sensibles à un ligand, ou pLGIC, constituent une vaste famille de récepteurs ionotropes, omniprésents dans le règne animal. Chez les vertébrés, cette famille comprend d’une part les récepteurs de la sérotonine et les récepteurs de l’acétylcholine de type nicotiniques (à perméabilité cationique), et d’autre part les récepteurs GABA et ceux de la glycine (à perméabilité anionique).
Transmission du message nerveux – Nouvelles données sur la structure 3D des canaux ioniques et avancée dans la compréhension du mécanisme de passage des ions.
Les canaux ioniques pentamériques (5 sous-unités) sensibles à un ligand, ou pLGIC, constituent une vaste famille de récepteurs ionotropes, omniprésents dans le règne animal. Chez les vertébrés, cette famille comprend d’une part les récepteurs de la sérotonine et les récepteurs de l’acétylcholine de type nicotiniques (à perméabilité cationique), et d’autre part les récepteurs GABA et ceux de la glycine (à perméabilité anionique).
En Méditerranée, la faible connectivité des aires marines protégées menace la préservation de la biodiversité
Enjeu majeur de préservation de la biodiversité, la mer Méditerranée compte plus d’une centaine d’Aires marines protégées (AMP). Afin d’évaluer l’efficacité de ce réseau d’AMP, des chercheurs de l’IRD, du CNRS, de l’Université Montpellier 2, d’Aix-Marseille Université (AMU), de Mercator Océan et de l’Université du Québec ont pour la première fois quantifié un élément déterminant : le degré de connectivité entre ces aires. A partir de modèles biophysiques de dispersion larvaire et en étudiant le cas du mérou brun (Epinephelus marginatus), espèce emblématique locale, ils ont démontré que le réseau d’AMP est faiblement connecté, menaçant potentiellement la préservation d’espèces présentant des caractéristiques biologiques similaires. Les résultats de cette étude, qui s’inscrivent dans le cadre du programme modélisation et scénarios de la biodiversité animé par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), sont publiés dans la revue Plos One le 8 juillet 2013.
De la poussière à proximité de la zone habitable des étoiles
Une équipe internationale incluant des chercheurs de l’Observatoire de Paris (Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique LESIA Observatoire de Paris / CNRS / université Pierre et Marie Curie / université Paris Diderot), de l’Observatoire de Grenoble (OSUG Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble : CNRS / université Joseph Fourier) et de l’Observatoire de Bordeaux (OASU Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux : CNRS / université Bordeaux 1) et de l’Université de Liège a détecté pour la première fois autour de plusieurs étoiles semblables au Soleil des nuages de poussières chaudes, dites exo-zodiacales. Ces observations démontrent l’universalité du phénomène, dont l’étude était jusqu’alors restreinte au Système solaire et à quelques autres rares étoiles. Ces travaux réservent un rôle crucial à l’évaporation des exo-comètes dans l’approvisionnement continu des poussières chaudes et augurent de nouveaux diagnostics indirects pour la présence de planètes autour de ces étoiles. Ces travaux sont publiés le 8 juillet dans la revue.
Découverte de plusieurs dizaines de nouvelles espèces de serpents australiens
Une récente collaboration entre des chercheurs français du Muséum national d’Histoire naturelle, du CNRS, de l’IRD ainsi que des chercheurs australiens et américains a mis en évidence une grande diversité d’espèces de serpents dont on ne soupçonnait pas l’existence. Ils publient en juillet les résultats de cette étude dans The Biological Journal of The Linnean Society.
Le Flyscan, ou « comment accélérer l’imagerie X multi-techniques par balayage »
Les équipes de SOLEIL ont développé une architecture informatique et électronique permettant de réaliser rapidement et de manière simultanée des expériences d’imagerie multi techniques. Cette architecture nommée FLYSCAN a pour but de réaliser des acquisitions synchrones à l’échelle de la milliseconde tout en gérant le haut flux de données produits. Ces grands volumes de données sont fusionnés suivant une structure hiérarchique et associés aux données contenant les conditions expérimentales. La puissance et la pertinence du FLYSCAN viennent d’être démontrées grâce à des expériences multi-techniques de microscopie X par balayage réalisées sur des échantillons biologiques et géologiques. Plusieurs lignes de SOLEIL vont bientôt bénéficier du FLYSCAN.