Étiquette : CNRS
Laboratories at War
From wide usage of machine guns to poison gas attacks, World War I was the first conflict that showed the importance of scientific leadership, for the best and for the worst.
Détection du premier pulsar gamma extragalactique
C’est le pulsar gamma le plus lumineux jamais observé que viennent de détecter deux chercheurs du Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace (CNRS/Université d’Orléans) et de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), avec un collègue américain de la NASA au sein d’une collaboration internationale. Situé à 163 000 années-lumière, dans le Grand Nuage de Magellan, il est le premier pulsar gamma détecté dans une galaxie autre que la Voie lactée, ce qui en fait le plus lointain objet de ce type connu. Cette étoile à neutrons, qui tourne sur elle-même en 50 millièmes de secondes, est le vestige d’une étoile massive ayant explosé il y a un millier d’années. L’observation d’un pulsar si jeune et puissant devrait permettre de mieux comprendre d’où ces astres tirent leur luminosité. Cette découverte, réalisée grâce au satellite Fermi de la NASA, fait l’objet d’une publication dans la revue le 13 novembre 2015.
Génétique : un « code origines » pour l’ADN
A l’origine de toute vie, il y a la duplication (ou réplication) de l’ADN, un mécanisme crucial pour la division des cellules. Des biologistes viennent de mener l’analyse la plus exhaustive à ce jour des milliers de sites (appelés origines) où démarre cette réplication du génome chez les organismes multicellulaires. Ils ont pu en distinguer trois grandes catégories, qui reflètent les capacités d’adaptation des cellules. La connaissance de ce « code origines » devrait permettre de rechercher d’éventuelles altérations dans le cancer, voire déboucher sur de nouveaux outils de thérapie génique. Ces résultats, issus principalement d’une collaboration entre des biologistes moléculaires de l’Institut de génétique humaine (CNRS) et des bioinformaticiens du laboratoire Technologie avancée pour le génome et la clinique (TAGC, Inserm/Aix-Marseille Université), sont publiés le 11 novembre 2015 dans la revue.
L’eau à découvert
Ouvrage publié le 19 novembre 2015 par CNRS Editions
sous la direction de Agathe EUZEN, Catherine JEANDEL et Rémy MOSSERI
The Legacy of World War I
The war left Europe devastated and bankrupt. It radically changed the world, giving rise to a new economic, political, and cultural order.
XENON1T : montée en puissance pour découvrir la matière noire
Il y a cinq fois plus de matière noire dans l’Univers que de matière « normale » – celle qui constitue les atomes et les particules que nous connaissons. Bien que la matière noire soit présente en grande quantité, on ignore sa véritable nature. Aujourd’hui, une collaboration internationale de scientifiques impliquant notamment le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (Subatech, CNRS/Ecole des Mines de Nantes/Université de Nantes) a inauguré, au laboratoire souterrain du Gran Sasso en Italie, le nouvel instrument XENON1T. Ce dernier a été conçu pour chercher la matière noire avec une sensibilité jamais atteinte.
L’océan et le climat s’invitent à la station de métro Montparnasse-Bienvenüe à Paris
A quelques semaines de l’ouverture de la COP21 qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain, Tara Expéditions et le CNRS décryptent et affichent, au regard de tous, la relation très intime qu’entretiennent l’océan et le climat. A partir de début novembre et pendant 3 mois, avec la RATP, ils proposent aux voyageurs de découvrir en images, dans les couloirs de la station de métro Montparnasse-Bienvenüe, le rôle crucial de l’océan dans le climat et sa capacité à atténuer le changement climatique.
Une molécule géante contre le virus Ebola ?
Une équipe internationale de chimistes a développé une méthode ultra-rapide pour réaliser la synthèse de molécules ramifiées géantes, dotées d’une activité antivirale. En effet, ces méga-molécules inhibent très efficacement l’entrée du virus Ebola dans des cellules en culture : leurs très nombreux bras (jusqu’à 120) portent des sucres qui se lient fortement au récepteur utilisé comme porte d’entrée par le virus. Ces travaux, réalisés par des chimistes du CNRS et de l’Université de Strasbourg, en collaboration avec des collègues belges et espagnols, sont publiés le 9 novembre 2015 dans la revue.
Lancement du projet ICE : une action emblématique pour les sciences du climat en Île-de-France
Le projet ICE – Infrastructure pour les sciences du climat et de l’environnement – a fait l’objet d’une cérémonie de lancement par M. Thierry Mandon, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en présence des représentants de la région Île-de-France et du département de l’Essonne, ce lundi 9 novembre 2015. ICE est un projet d’intégration destiné à rassembler, sur un même site, des personnels et des instruments scientifiques du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, CEA/CNRS/UVSQ). ICE vise à favoriser les échanges entre les équipes et l’utilisation des moyens expérimentaux.
Dengue : les personnes asymptomatiques transmettent le virus aux moustiques
Des chercheurs de l’Institut Pasteur du Cambodge, de l’Institut Pasteur à Paris et du CNRS apportent la preuve que les personnes infectées par le virus de la dengue, mais ne présentant aucun symptôme clinique, peuvent infecter les moustiques qui les piquent. Ces cas asymptomatiques qui, avec ceux faiblement symptomatiques, représentent pourtant trois quarts des infections, seraient donc impliqués dans la chaîne de transmission du virus. Ces résultats publiés dans la revue le 9 novembre 2015 remettent en cause un dogme de l’épidémiologie de la dengue.
Platonium : le CNRS à la Fête des lumières à Lyon
Le temps de la Fête des lumières, du 5 au 8 décembre 2015, le CNRS vous invite à explorer Platonium, une œuvre ambitieuse dressée dans la cour de l’Hôtel de ville de Lyon. Entièrement pensée à partir de recherches actuelles ré-interprétées par le regard de deux artistes, cette installation éphémère et esthétique vous plongera dans un voyage vers la lumière. Conçue dans le cadre de l’Année internationale de la lumière, elle a été produite par le CNRS, avec le soutien de l’Université de Lyon et de l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Une expérience franco-japonaise en quête des nombres magiques nucléaires
Une équipe franco-japonaise impliquant notamment des chercheurs du CEA, du CNRS, de l’Université Paris-Sud et de l’Université de Strasbourg, a conçu une expérience pour étudier des noyaux atomiques parmi les plus instables qui existent. Leurs premiers résultats sont publiés le 3 novembre 2015 dans. Les scientifiques avancent ainsi dans la compréhension des manifestations de l’interaction forte, une des quatre forces fondamentales de la nature, qui régit le comportement de la matière au sein des noyaux atomiques.
En combien de morceaux un ballon éclate-t-il ?
Gonflez modérément un ballon de baudruche et percez-le avec une aiguille, vous obtiendrez deux gros fragments. En revanche, gonflez-le jusqu’à ce qu’il éclate spontanément et vous récolterez des dizaines de lambeaux. Sébastien Moulinet et Mokhtar Adda-Bedia du Laboratoire de physique statistique (CNRS/UPMC/ENS/Université Paris Diderot) viennent d’expliquer ce phénomène : lorsqu’une fissure se propage à la surface d’un ballon, si elle atteint une vitesse limite, elle se déstabilise et se sépare en deux nouvelles fissures. C’est par ce mécanisme de multiplication des fractures que le ballon vole en morceaux. Ces travaux, publiés dans , contribuent à une meilleure compréhension des phénomènes de fragmentation de matériaux soumis à des impacts ou à des explosions.
Parution de l’ouvrage « Empreinte du vivant, l’ADN de l’environnement »
L’ouvrage « Empreinte du vivant, l’ADN de l’environnement », rédigé par des chercheurs issus de laboratoires CNRS ou associés, paraît le 12 novembre 2015 en librairie. Publié par le cherche midi, en partenariat avec le CNRS, ce livre grand public nous invite à aller sur les traces laissées dans l’environnement par les organismes vivants. Ces empreintes génétiques, qui contiennent de l’ADN, livrent aux chercheurs des informations inédites sur le vivant actuel et fossile. Une plongée dans un pan de recherche méconnu et en plein essor.
Lancement de CIENPERU, projet d’étude des impacts d’El Niño 2015-2016 sur l’écosystème marin du Pérou
Alors que la communauté scientifique annonce le développement dans l’océan Pacifique de l’événement El Niño le plus intense depuis le début du XXIe siècle, des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), du CNRS et leurs partenaires péruviens de l’Instituto del mar del Perú (IMARPE) lancent une opération exceptionnelle d’observations et déploieront, à partir du 2 novembre, une série de capteurs le long de la côte péruvienne et au large. L’objectif : mesurer les impacts de cet événement climatique extrême sur la dynamique océanique et l’écosystème côtier.
Nicolas Castoldi nommé délégué général à la valorisation du CNRS
Nicolas Castoldi a été nommé délégué général à la valorisation du CNRS et conseiller juridique du président, par Alain Fuchs, président de l’organisme. A ce titre, il devient membre du directoire du CNRS. Il s’agit d’une fonction nouvelle, créée afin de renforcer le pilotage et la coordination de l’ensemble des activités de l’organisme en matière de valorisation et de transfert. Nicolas Castoldi était jusqu’ici directeur des affaires juridiques du CNRS.
Formation of the Universe: the Big Computation
For the first time ever, researchers were able to calculate how matter evolved throughout the entire observable Universe, from the Big Bang to today. For such large calculations, they have used Curie, one of the world’s most powerful supercomputers whi…
Le calcul haute performance accélère la transition vers les énergies faiblement carbonées
Le projet EoCoE (Energy Oriented Center of Excellence), porté par la Maison de la simulation (CEA, CNRS, Inria, Université Paris Sud et Versailles St Quentin en Yvelines) a été officiellement lancé en octobre 2015. Ce centre d’excellence s’emploiera à utiliser le potentiel prodigieux offert par les infrastructures de calcul, qui ne cessent de grandir, afin de faciliter et d’accélérer la transition énergétique européenne vers l’usage d’énergies fiables et faiblement carbonées.
Tous égaux face au vieillissement ?
L’équipe « Variation phénotypique et adaptation » (VPA) de l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (iEES Paris, UPMC/CNRS/INRA/UPEC/IRD/université Paris Diderot) vient de démontrer que les risques de mourir au cours de la vie peuvent fortement différer entre des individus d’une même espèce. Cette étude montre aussi que le fait de retarder le vieillissement d’un individu, ne s’accompagne pas forcément d’une augmentation de son espérance de vie. Les résultats de l’étude ont été publiés dans.
De forts champs magnétiques cachés au cur des étoiles dévoilés grâce à l’« astérosismologie »
Une collaboration internationale d’astrophysiciens, impliquant le CEA, le CNRS et l’Université Paris-Diderot, est parvenue à déterminer la présence de forts champs magnétiques au cœur des étoiles géantes rouges qui vibrent comme le soleil. En étudiant les ondes générées à la surface de centaines d’étoiles géantes rouges, les scientifiques ont pu sonder l’intérieur des astres et reconstituer leurs structures (c’est le principe de l’astérosismologie), caractérisant en particulier les phénomènes magnétiques internes. Ils ont pu découvrir ainsi l’existence d’un champ magnétique interne jusqu’à 10 millions de fois plus élevé que celui généré au cœur de la Terre. Ces résultats permettront aux chercheurs de mieux comprendre l’évolution des étoiles où le champ magnétique joue un rôle fondamental. Ils sont publiés dans le 23 octobre 2015.
Tournesol et colza, des résidus susceptibles d’être convertis en lipides d’intérêt
Aujourd’hui, la réduction de l’utilisation des produits issus du pétrole conduit à se tourner vers des matières premières issues de la biomasse, telles que les lipides. Des chercheurs de l’Inra, d’AgroParisTech et du CNRS ont démontré pour la première fois que les tiges de tournesol et les pailles de colza sont de bons substrats pour la croissance bactérienne et la production de lipides d’intérêt pour le secteur de la chimie verte, notamment. Ces résultats sont publiés le 22 octobre 2015 dans la revue
Changements globaux en Méditerranée : Mistrals dévoile ses premiers résultats
Pluies intenses, biodiversité marine, devenir des polluants dans l’atmosphère et en mer: ce sont quelques exemples de sujets mobilisant les scientifiques de Mistrals. Lancé en 2010, cet ambitieux méta-programme de recherche, international et interdisciplinaire, vise à étudier le bassin méditerranéen sous toutes les coutures pour prédire son avenir. Coordonné par le CNRS, il associe douze autres organismes scientifiques français ainsi que de nombreux organismes et universités méditerranéens. Mistrals implique plus de 1 000 scientifiques issus de 26 pays qui, après cinq ans d’observations et de mesures, se réunissent du 20 au 22 octobre prochain à la Villa Méditerranée à Marseille. Ce colloque présentera un bilan des recherches et actions menées depuis 2010 et permettra d’établir la feuille de route de Mistrals pour les cinq années à venir. Les premiers résultats de certains programmes de Mistrals ont été présentés lors d’une conférence de presse mardi 20 octobre à Marseille.
Parution de l’ouvrage « La Glace et le Ciel » – Luc Jacquet et Claude Lorius
Les éditions Paulsen publient « La Glace et le Ciel », le livre du dernier film de Luc Jacquet consacré à la vie de Claude Lorius, explorateur du climat en Antarctique et médaille d’or du CNRS en 2002. Retrouvez également un portrait de cet éminent glaciologue sur le site CNRS Le Journal.
Frelon asiatique: la fin programmée de son expansion ?
Des chercheurs de l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI – université François Rabelais de Tours/CNRS) viennent de faire une découverte qui pourrait permettre, à terme, de diminuer l’expansion du frelon asiatique en Europe. Ils ont mis en évidence que les frelons souffrent d’un phénomène de dépression de consanguinité.
A poils et à épines, un nouveau fossile de mammifère unique en son genre
Un poids entre 50 et 70 g, des dents à trois pointes acérées, une colonne vertébrale et des pattes fouisseuses semblables à celles des tatous, une crinière tout le long du dos et des épines similaires à celles du hérisson : voici à quoi devait ressembler, il y a 127 millions d’années, le mammifère nommé , dont le fossile, parfaitement conservé, a été découvert en Espagne par une équipe internationale. Alors que cet animal possède des caractéristiques classiques de sa famille, comme le pelage, la présence d’épines bien particulières le rend unique en son genre et suggère que l’acquisition de poils épineux ne s’est pas faite progressivement au cours de l’évolution mais indépendamment et de manière distincte dans différentes lignées évolutives. Ces résultats, auxquels a contribué Romain Vullo du laboratoire Géosciences Rennes (CNRS/Université Rennes 1), sont publiés le 15 octobre 2015 dans la revue.
Des LED flexibles à nanofils : une nouvelle avancée pour les écrans pliables
Des chercheurs du CNRS, du CEA, de l’université Paris-Sud et de l’université Joseph Fourier ont mis au point un nouveau procédé pour obtenir des diodes électroluminescentes (LED) flexibles. Ces chercheurs ont ainsi fabriqué la première diode électroluminescente verte flexible et à nanofils au monde ainsi que le premier système multicouche combinant des émissions bleues et vertes, une étape cruciale avant d’obtenir des écrans et des ampoules blanches à LED déformables. Leurs travaux sont publiés dans la revue le 14 octobre 2015.
Une avancée sur la compréhension mathématique des équations d’Einstein
Énoncée il y a quinze ans, la conjecture de courbure L2 a enfin été démontrée par un groupe de trois chercheurs du laboratoire Jacques-Louis Lions (CNRS/UPMC/Université Paris Diderot) et de l’université de Princeton. Elle fournit un cadre potentiellement minimal dans lequel il est possible de résoudre les équations d’Einstein. Cela pourrait être une étape cruciale vers la démonstration de conjectures majeures, comme les conjectures de censures cosmiques de Penrose. Ce travail a été publié le 14 octobre 2015 dans la revue.
La biodiversité améliore la résistance des prairies aux événements climatiques extrêmes
Une équipe internationale de chercheurs a démontré, grâce à 46 expériences menées sur la diversité végétale des prairies, qu’une biodiversité élevée augmente la résistance de ces écosystèmes à une large gamme d’événements climatiques (sécheresse, canicule, pluies extrêmes). Ces résultats bouleversent les études habituellement menées en écologie, dont les mesures de stabilité des écosystèmes sont en partie basées sur leur capacité à retrouver un fonctionnement normal après une perturbation et non sur leur faculté à résister à cette perturbation. Ces travaux, auxquels a contribué Michel Loreau de la Station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis, sont publiés le 14 octobre 2015 dans.
L’irradiation solaire, moteur insoupçonné de l’évolution de la matière organique extraterrestre
L’origine de l’eau et de la matière organique sur Terre, ingrédients essentiels à l’émergence de la vie, constituent une question majeure pour la communauté scientifique. Pour retracer cette origine, il est nécessaire de se plonger dans les « archives » de notre système solaire. Parmi elles, la signature isotopique de l’hydrogène constitue une des «empreintes digitales» des grands réservoirs chimiques du système solaire. Des chercheurs de l’Université de Lille, de Sorbonne Universités et du CNRS viennent de démontrer que l’irradiation émise par le jeune Soleil a pu modifier la matière organique dans le disque protosolaire. Cette étude est publiée dans la revue du 13 octobre 2015.
Concevoir plus rapidement de meilleurs catalyseurs
C’est une étape clé vers des véhicules à hydrogène démocratisés, des pots catalytiques plus efficaces, des usines plus propres… Des chercheurs ont mis au point une méthode simple et rapide pour améliorer l’efficacité d’une famille de catalyseurs, ces composés, indispensables à l’industrie, qui facilitent les réactions chimiques. Cette avancée est le fruit d’une collaboration entre chimistes théoriciens du Laboratoire de chimie de l’ENS de Lyon (CNRS/ENS de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1) et de l’université de Leiden (Pays-Bas), et chimistes expérimentateurs de l’université technique de Munich et de l’université de la Ruhr à Bochum (Allemagne). Leurs travaux sont publiés dans la revue le 9 octobre 2015.
La dynamique inédite du transport d’une molécule dans le noyau d’une cellule
Le mécanisme du transport d’une molécule à l’intérieur du noyau cellulaire, sanctuaire de l’information génétique, a été mis en évidence par une collaboration internationale impliquant des chercheurs de l’Institut de biologie structurale (IBS, CEA/CNRS/Université Joseph Fourier). En combinant des observations in vitro et in vivo, cette équipe a montré que les nucléoporines, protéines flexibles présentes dans les pores de l’enveloppe du noyau, constituent une barrière sélective grâce à des interactions faibles, mais très rapides et très spécifiques, avec des protéines chargées du transport de molécules. Ces résultats sont publiés dans le 8 octobre 2015.
Invitation presse – Changements globaux en Méditerranée : Mistrals dévoile ses premiers résultats
Conférence de presse
Mardi 20 octobre 2015, de 9h à 10h30
à la Villa Méditerranée à Marseille
Pluies intenses, biodiversité marine, devenir des polluants dans l’atmosphère et en mer: ce sont quelques exemples de sujets mobilisant les scientifiques de Mistrals. Lancé en 2010, cet ambitieux méta-programme de recherche, international et interdisciplinaire, vise à étudier le bassin méditerranéen sous toutes les coutures pour prédire son avenir. Coordonné par le CNRS, il associe douze autres organismes scientifiques français ainsi que de nombreux organismes et universités méditerranéens. Mistrals implique plus de 1 000 scientifiques issus de 26 pays qui, après cinq ans d’observations et de mesures, se réunissent du 20 au 22 octobre prochain à la Villa Méditerranée à Marseille. Ce colloque présentera un bilan des recherches et actions menées depuis 2010 et permettra d’établir la feuille de route de Mistrals pour les cinq années à venir.
Observation astronomique : le CNRS et l’ONERA renforcent leur collaboration pour relever les défis du futur E-ELT
Pascale Delecluse, directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers (INSU) du CNRS et Thierry Michal, directeur technique général de l’ONERA ont signé le jeudi 08 octobre une convention visant à renforcer leur coopération scientifique et technologique dans le domaine de l’optique adaptative pour l’observation astronomique. Le but est de développer des actions communes pour l’instrumentation des très grands télescopes gérés par l’Observatoire européen austral (ESO) et en particulier de réaliser conjointement les systèmes d’optique adaptative du programme E-ELT (European Extremely Large Telescope).
Observation astronomique : le CNRS et l’ONERA renforcent leur collaboration pour relever les défis du futur E-ELT
Pascale Delecluse, directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers (INSU) du CNRS et Thierry Michal, directeur technique général de l’ONERA ont signé le jeudi 08 octobre une convention visant à renforcer leur coopération scientifique et technologique dans le domaine de l’optique adaptative pour l’observation astronomique. Le but est de développer des actions communes pour l’instrumentation des très grands télescopes gérés par l’Observatoire européen austral (ESO) et en particulier de réaliser conjointement les systèmes d’optique adaptative du programme E-ELT (European Extremely Large Telescope).
Sanofi signe un partenariat avec le CNRS et vingt-six organismes publics dans la recherche biomédicale
Le CNRS et vingt-six organismes membres de la Chimiothèque Nationale ont signé avec Sanofi un accord de collaboration prévoyant l’hébergement et la gestion de leur collection de composés sur le site Sanofi à Toulouse (Haute-Garonne). Cette collaboration va permettre de regrouper en un seul et même lieu jusqu’à 65 000 molécules issues des plus grands laboratoires publics français.
Même prisonnières d’un cristal, les molécules bougent encore
La cristallographie aux rayons X permet de connaître la structure tridimensionnelle d’une molécule, donc de comprendre son fonctionnement et potentiellement d’exploiter ces connaissances pour, par la suite, moduler son activité, notamment en vue d’un usage thérapeutique ou biotechnologique. Pour la première fois, une étude a démontré que des mouvements résiduels continuent d’animer les protéines au sein d’un cristal et que ce mouvement « floute » les structures obtenues par cristallographie. Elle souligne que plus ces mouvements résiduels sont amortis, meilleur est l’ordre cristallin : c’est ainsi que les cristaux plus compacts de molécules permettent généralement d’obtenir des structures de meilleure qualité. Ces travaux combinent la cristallographie, la résonnance magnétique nucléaire (RMN) et des simulations. Ils sont le fruit d’une collaboration internationale impliquant des chercheurs de l’Institut de biologie structurale (IBS, CEA/CNRS/Université Joseph Fourier) à Grenoble. Ces résultats sont publiés sur le site de le 5 octobre 2015.