Étiquette : CNRS
Le plus lointain amas de galaxies de l’Univers
Grâce à une combinaison unique d’observations réalisées par les plus grands télescopes du monde, une collaboration internationale dirigée par des chercheurs du CEA a détecté le plus lointain amas de galaxies jamais découvert dans l’Univers. Remontant 11,5 milliards d’années dans le passé de l’Univers, l’instantané de cet amas révèle 17 galaxies en pleines « flambées d’étoiles » (grosse activité de formation stellaire). C’est la première fois qu’une telle structure, captée au moment de sa formation, est détectée aussi loin, alors que l’Univers n’avait « que » 2,5 milliards d’années. Ces résultats, obtenus grâce aux compétences du CEA associé notamment à l’Institut de Radioastronomie Millimétrique (IRAM), au CNRS, et à l’Université Paris Diderot, sont publiés dans , et ouvrent un pan de compréhension sur la façon dont l’Univers s’est structuré dans sa jeunesse.
DACCIWA : mieux comprendre les impacts de la pollution en Afrique de l’Ouest
Démographie explosive, urbanisation massive, déforestation anarchique : l’Afrique de l’Ouest fait face à des changements majeurs, qui augurent un triplement de la pollution d’origine anthropique entre 2000 et 2030. Quel en sera l’impact sur la santé des populations et des écosystèmes, mais aussi sur la météorologie et le climat ? C’est à cette question que s’attache le programme européen DACCIWA, réunissant 16 partenaires dont le CNRS, l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, l’Université Pierre et Marie Curie, l’Université Paris Diderot et l’Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand II. Il permettra à terme d’améliorer les prévisions météorologiques et climatiques dans cette région peu étudiée. Alors qu’une campagne majeure de mesures, aéroportées et au sol, s’est déroulée au début de l’été, le programme livre ses premiers résultats : il montre notamment qu’une large part de la pollution provient des décharges à ciel ouvert.
Maladie d’Alzheimer : le récepteur nicotinique comme nouvelle cible thérapeutique
Plusieurs études scientifiques soupçonnent la nicotine d’avoir des effets bénéfiques sur la mémoire. Afin d’élucider les propriétés prêtées à cette substance, par ailleurs néfaste pour la santé, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS sont parvenus à déterminer la structure précise des récepteurs nicotiniques situés dans le cerveau, au niveau de l’hippocampe. Grâce à des modèles murins de la maladie d’Alzheimer, ils ont identifié la sous-unité β2 du récepteur nicotinique comme étant la cible à bloquer afin d’empêcher le déficit de mémoire caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ces résultats sont parus dans , le 12 août 2016.
Comprendre, observer et prévoir les épisodes méditerranéens : HyMeX livre ses premiers résultats
Lancé en 2010 pour mieux prévoir les évènements extrêmes du pourtour méditerranéen, le programme HyMeX, coordonné par Météo-France et le CNRS, livre une série de résultats issus de l’analyse des observations récoltées lors de la campagne de mesures intensives de 2012. Ces travaux sont publiés aujourd’hui dans un numéro spécial de la revue scientifique .
Rétines artificielles : de sérieuses pistes pour une vision plus nette
Formidable défi thérapeutique, les prothèses rétiniennes, développées depuis une dizaine d’années, permettent à certaines personnes aveugles de percevoir des signaux lumineux, mais l’image restituée est encore loin d’être précise. En comparant, chez le rongeur, l’activité du cortex visuel générée artificiellement par les implants à celle produite par la « vision naturelle », des chercheurs du CNRS, du CEA, de l’Inserm, de l’AP-HM et d’Aix-Marseille Université ont identifié deux facteurs limitant la résolution des prothèses. À partir de ces résultats, ils ont pu améliorer la précision de l’activation prothétique. Ces travaux pluridisciplinaires, publiés le 23 août 2016 dans la revue , ouvrent la voie à de nouveaux progrès pour les prothèses rétiniennes chez l’Homme, dans le but d’améliorer la qualité de vie des patients implantés.
Au plus près de nous, une exoplanète rocheuse potentiellement habitable
Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche du Soleil, possède une planète. Celle-ci est même rocheuse, d’une taille comparable à celle de la Terre, et située dans la zone habitable de son étoile, là où l’eau liquide peut exister en surface. C’est la découverte majeure réalisée par une équipe internationale de chercheurs dont Julien Morin, du Laboratoire Univers et Particule de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier), et publiée le 25 août 2016 dans .
Parallèlement, deux autres équipes d’astrophysiciens et planétologues, en majorité françaises, ont approfondi l’étude de l’environnement sur cette exoplanète : si les radiations de son étoile risquent d’avoir érodé les gaz présents initialement, il est possible qu’une atmosphère et de l’eau aient perduré. Sous certaines conditions, encore hypothétiques, la planète pourrait même héberger de l’eau liquide à sa surface et être potentiellement propice à la vie. Leurs résultats sont accessibles en ligne
Au plus près de nous, une exoplanète rocheuse potentiellement habitable
Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche du Soleil, possède une planète. Celle-ci est même rocheuse, d’une taille comparable à celle de la Terre, et située dans la zone habitable de son étoile, là où l’eau liquide peut exister en surface. C’est la découverte majeure réalisée par une équipe internationale de chercheurs dont Julien Morin, du Laboratoire Univers et Particule de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier), et publiée le 25 août 2016 dans .
Parallèlement, deux autres équipes d’astrophysiciens et planétologues, en majorité françaises, ont approfondi l’étude de l’environnement sur cette exoplanète : si les radiations de son étoile risquent d’avoir érodé les gaz présents initialement, il est possible qu’une atmosphère et de l’eau aient perduré. Sous certaines conditions, encore hypothétiques, la planète pourrait même héberger de l’eau liquide à sa surface et être potentiellement propice à la vie. Leurs résultats sont accessibles en ligne
Un inconscient sous influence consciente
Dans une étude publiée dans la nouvelle revue scientifique internationale , Benjamin Rohaut, chercheur Inserm et Lionel Naccache, responsable de l’équipe (tous deux cliniciens rattachés au département de neurologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP) apportent la preuve que le traitement sémantique inconscient d’un mot existe, mais qu’il est soumis à des influences conscientes très fortes.
Un travail réalisé en collaboration avec leurs collègues de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (AP-HP/CNRS/Inserm/UPMC) et du Laboratoire de psychologie cognitive (CNRS/AMU).
Paludisme, toxoplasmose : un talon d’Achille végétal
Pour leur survie, les parasites responsables du paludisme et de la toxoplasmose dépendent de mécanismes hérités du monde végétal. C’est ce que vient de montrer une équipe de chercheurs du CNRS (Institute for Advanced Biosciences, CNRS/Inserm/ Université Grenoble Alpes) et de l’université de Melbourne, qui publient deux études dans les revues et . Cette découverte représente une avancée majeure pour le développement de nouvelles cibles thérapeutiques contre ces parasites aux conséquences majeures en santé publique.
Les clés d’un processus majeur de réparation de l’ADN
Des chercheurs de l’Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Diderot), de l’Institut de biologie de l’ENS (ENS/CNRS/Inserm), et de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) ont décrypté, pour la première fois en intégralité, comment l’ADN dégradé par les UV se répare, et quelles sont les différentes protéines impliquées dans ce processus. Leurs travaux, qui ouvrent des perspectives pour la lutte contre les cellules cancéreuses et contre certaines infections bactériennes, sont publiés dans la revue le 3 août 2016.
Perception des strigolactones chez les plantes : découverte d’un mécanisme inédit
Hormones végétales plurifonctionnelles, les spironolactones n’ont pas encore livré tous les secrets de leur mode d’action. Dans le cadre d’une collaboration internationale, des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont mis en évidence le fonctionnement original du récepteur des strigolactones « RMS3 » qui, en se comportant comme une enzyme, génère son propre substrat. Ces résultats sont publiés le 1er août 2016 dans la revue .
Un cerveau virtuel pour décrypter l’épilepsie
Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm, d’Aix-Marseille Université et de l’AP-HM viennent de créer pour la première fois un cerveau virtuel permettant de reconstituer le cerveau d’une personne atteinte d’épilepsie. Ce travail permet de mieux comprendre le fonctionnement de la maladie mais aussi d’aider à préparer des gestes chirurgicaux par exemple. Ces résultats viennent d’être publiés en ligne sur le site de la revue .
Apprendre à connaître les plantes : un MOOC sur la botanique
S’initier à la botanique : apprendre le vocabulaire de base pour décrire et caractériser une plante, comprendre les interactions des plantes dans leur environnement, savoir identifier les familles et espèces communes de plantes, voici une partie des savoirs et savoir-faire qu’il sera possible d’acquérir à travers le cours en ligne « MOOC Botanique ». Développés sur la plateforme MOOC de l’association Tela Botanica, les contenus pédagogiques de ce MOOC ont été coordonnés par Hervé Sauquet, enseignant-chercheur au laboratoire Écologie, systématique et évolution (Université Paris-Sud/CNRS/AgroParisTech).
Sauvegarder la mémoire de la glace
Les scientifiques se mobilisent pour créer un patrimoine glaciaire mondial pour les générations futures.
La première mission du projet de sauvegarde du patrimoine glaciaire mondial sera lancée en France, le 15 août prochain, dans le massif du Mont-Blanc : des chercheurs du CNRS, de l’IRD et de l’Université Grenoble Alpes prélèveront de la glace au col du Dôme afin notamment d’en stocker des échantillons en Antarctique.
Gens de la Seine : une balade sonore parmi les Parisiens du 18e siècle
A quoi ressemblait la Seine au 18 siècle ? Avec ses rives de sable, ses ports animés et ses ponts chargés de maisons, elle était au cœur de la vie des Parisiens et toutes sortes de corps de métiers en dépendaient pour leurs activités. C’est cette histoire, incarnée par ses acteurs du quotidien, que font revivre sous forme de modules sonores Sarah Gensburger, sociologue de la mémoire au CNRS, Isabelle Backouche, historienne de Paris à l’EHESS et Michèle Cohen, directrice artistique. , parcours sonore sur les rives du fleuve, est un véritable voyage dans le temps pour le promeneur connecté. Il est disponible en français et en anglais sur gensdelaseine.com (compatible smartphones et tablettes).
Du nouveau dans l’analyse de l’évolution des tumeurs cancéreuses
Des chercheurs de l’Université Paris Descartes, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université Paris‐Est Créteil (UPEC) et de l’AP‐HP ont montré que l’analyse de modifications épigénétiques pourrait être utilisée comme marqueur universel pour le suivi de l’ADN tumoral circulant dans le sang des patients atteints de cancer colorectal. Cette étude repose sur l’analyse de l’hyperméthylation de deux gènes (WIF1 et NPY) par une méthode d’avant‐garde : la PCR digitale en microgouttelettes. Ces résultats sont parus le 1 juin 2016 dans la revue .
Paludisme : une réponse immunitaire efficace et durable grâce à un parasite muté
A l’heure où près de 3,2 milliards de personnes sont encore exposées au risque de contracter le paludisme, des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm ont mis au point expérimentalement un vaccin vivant génétiquement atténué contre Plasmodium, le parasite responsable de la maladie. Pour cela, ils sont parvenus à identifier et éteindre un gène du parasite, le rendant ainsi capable d’induire chez un modèle murin une réponse immunitaire efficace et durable. Ces résultats sont publiés dans le , le 18 juillet 2016.
Vincent Calvez et Hugo Duminil-Copin lauréats du prix de la Société mathématique européenne
Deux jeunes mathématiciens français font partie des dix lauréats 2016 du prix de la Société mathématique européenne (EMS Prize) : Vincent Calvez, chargé de recherche CNRS à l’Unité de mathématiques pures et appliquées (CNRS/ENS de Lyon) et membre de l’équipe projet Inria NuMed, et Hugo Duminil-Copin, professeur à l’Université de Genève, qui rejoindra en septembre 2016 le Laboratoire Alexander Grothendieck (CNRS/IHÉS). Ces prix, qui récompensent tous les quatre ans des mathématiciens de moins de 35 ans, européens ou travaillant en Europe, sont annoncés et remis en ouverture du 7e European Congress of Mathematics, qui se tient à Berlin du 18 au 22 juillet 2016.
Une nouvelle approche du retournement temporel
Peut-on faire revivre à une onde sa vie passée ? Ce problème a été largement étudié à l’Ecole Supérieure de…
Prévision des séismes : une technique innovante pour observer les failles sous-marines
Pour surveiller un segment de la faille sismique nord-anatolienne près d’Istanbul, une équipe internationale de chercheurs, notamment du CNRS et…
Un impact géant : le mystère de l’origine des lunes de Mars enfin percé
D’où viennent Phobos et Deimos, les deux petits satellites naturels de Mars ? Longtemps, leur forme a fait croire qu’ils étaient des astéroïdes capturés par Mars. Cependant la forme et l’orientation de leur orbite contredisent cette hypothèse. Deux études indépendantes et complémentaires apportent une réponse à cette question. Dans l’une, sous presse dans , des chercheurs majoritairement du CNRS et d’Aix-Marseille Université excluent la capture d’astéroïdes et montrent que le seul scénario compatible avec les propriétés de surface de Phobos et Deimos est celui d’un impact géant. Dans l’autre étude, grâce à des simulations numériques de pointe, une équipe belgo-franco-japonaise montre comment ces satellites ont pu se former à partir des débris d’une collision titanesque entre Mars et un embryon de planète trois fois plus petit. Ces travaux, fruit d’une collaboration entre des chercheurs de l’Université Paris Diderot et de l’Observatoire royal de Belgique, en collaboration avec le CNRS, l’Université de Rennes 1 et l’institut japonais ELSI, sont publiés le 4 juillet 2016 dans la revue .
Frégate du Pacifique : des mois de vol au-dessus des océans, sans jamais se poser
Les frégates du Pacifique étaient déjà réputées pour leur capacité à voler des semaines sans se poser. Une étude télémétrique de leur trajectoire et stratégie de vol vient de révéler qu’elles peuvent rester dans les airs durant plus de deux mois lors de leurs migrations transocéaniques. Fin stratèges, elles profitent des conditions atmosphériques rencontrées dans les eaux tropicales (les alizés et les courants d’air ascendants au niveau des nuages) pour voler et planer sur des milliers de kilomètres, en minimisant les battements d’ailes et donc leur dépense d’énergie. Les résultats de cette étude pilotée par Henri Weimerskirch du Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS/Université de La Rochelle) en partenariat avec des collègues basés à La Réunion, au Royaume-Uni, au Canada et en Allemagne, sont publiés le 1er juillet 2016 dans la revue Science.
L’incessant dynamisme du cerveau adulte
Grâce à des observations menées sur plusieurs mois, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont pu suivre en direct, sur un modèle animal, la formation et l’évolution des nouveaux neurones naissant au sein du bulbe olfactif, dans le cerveau adulte. De manière inattendue, ils ont pu mettre en évidence une plasticité permanente des connexions que ces néo-neurones établissent avec les circuits qu’ils intègrent. Un dynamisme neuronal qui, pour les chercheurs, permet le traitement optimal de l’information sensorielle par le bulbe olfactif. Ces travaux sont publiés dans la revue le 30 juin 2016.
Protection des poissons coralliens : les réserves marines à la traîne
Une étude internationale, conduite par des chercheurs de l’IRD, de l’Université de Montpellier, de l’Université de la Nouvelle-Calédonie et de l’Université d’Hawaii, a évalué pour la première fois l’impact de l’homme sur les poissons de récifs coralliens en Nouvelle-Calédonie. Elle révèle que la biomasse et la biodiversité des communautés de poissons sont maximales dans les récifs isolés, situés à plus de 20 heures de trajet de Nouméa. Ce nouveau référentiel, qui ouvre de nouvelles perspectives pour évaluer l’état des récifs coralliens et l’efficacité des mesures de protection, montre que les Aires marines protégées (AMP) ont un effet partiel sur les communautés de poissons. Ces résultats sont publiés le 29 juin 2016 dans . Ce travail a été réalisé par un consortium incluant des chercheurs des laboratoires MARBEC, ENTROPIE et LIVE, avec le soutien du CNRS
Première pierre du Centre de nanosciences et de nanotechnologies
Le Centre de nanosciences et de nanotechnologies (C2N, CNRS/Université Paris-Sud), créé au 1er juin 2016, regroupe deux laboratoires franciliens leaders…
Des anticorps efficaces contre le virus de la dengue et le virus Zika
Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS , en collaboration avec l’Imperial College (Londres) et avec l’Université de Vienne (Autriche), ont identifié des anticorps aussi efficaces pour neutraliser le virus de la dengue que le virus Zika. La description du site de fixation de ces anticorps sur l’enveloppe virale, identique chez les deux virus, laisse envisager la mise au point d’un vaccin universel capable de protéger simultanément contre la dengue et la maladie à virus Zika. Ces résultats seront publiés dans la revue , le 23 juin 2016.
Un « Jardin du ciel » dans le Jardin des Plantes
Durant le printemps 2016, un « Jardin du ciel » a pris place au sein du Jardin des Plantes, devant la Grande Galerie de l’Evolution. Inauguré le 25 juin 2016, ce nouvel espace, consacré aux sciences de la Terre et de l’Univers, permet de mieux comprendre les objets célestes. Un planétaire, représentation du système solaire à échelle humaine, y est installé ; il est surmonté d’une caméra du projet FRIPON dédié à la recherche en direct de météores. Un échantillon de plus d’une tonne provenant d’un cratère sud-africain formé par la chute d’un astéroïde les rejoindra prochainement.
Prêts à circuler dans une voiture programmée pour nous tuer ?
Les premiers véhicules autonomes sont attendus dans les prochaines années. Et avec eux, moins de trafic, de pollution et d’accidents…
Le code de simulation moléculaire Gibbs : 20 ans au service de la recherche et de l’industrie
Le CNRS, l’Université Paris-Sud, IFP Energies nouvelles (IFPEN) et la société Materials Design fêtent les 20 ans du code de simulation moléculaire Gibbs. Une pérennité et une vitalité qui permettent au code Gibbs de devenir un outil à part entière pour les laboratoires de recherche et les entreprises.
Un océan à seulement quelques kilomètres sous la surface glacée d’Encelade
Avec ses éruptions de glace et de vapeur et son océan recouvert par une coquille de glace, Encelade est une des lunes les plus fascinantes de tout le système solaire, d’autant plus que les interprétations des données fournies par la sonde Cassini étaient contradictoires jusqu’à présent. Une équipe internationale, comprenant des chercheurs du Laboratoire de planétologie géodynamique de Nantes (CNRS/Université de Nantes/Université d’Angers), a proposé un nouveau modèle qui réconcilie les différents jeux de données et montre que la couche de glace au pôle Sud d’Encelade ne ferait que quelques kilomètres d’épaisseur. Ceci implique une intense source de chaleur à l’intérieur d’Encelade, un élément supplémentaire pour le possible développement de la vie dans l’océan de cette lune de Saturne. L’étude vient d’être publiée en ligne sur le site de
La jeune géante qui s’est fait une place au soleil
Depuis 20 ans, les exoplanètes qu’on nomme « Jupiters chauds » défient les astronomes. Ces planètes géantes orbitent 100 fois…
10 000 gouttelettes pour tester en masse des réactions biochimiques complexes
Pour mieux comprendre le vivant, les chercheurs utilisent des systèmes biochimiques de plus en plus sophistiqués dont ils doivent trouver…
Ondes gravitationnelles : et de deux !
Joli cadeau de Noël pour les scientifiques des collaborations LIGO et Virgo : le 26 décembre 2015, les détecteurs Advanced LIGO ont enregistré un nouveau signal d’ondes gravitationnelles, trois mois après la première détection. Cette fois encore, le signal – une infime déformation de l’espace-temps – provient de la « valse » finale de deux trous noirs qui finissent par fusionner, un phénomène appelé coalescence. Cette deuxième observation confirme que ce type d’événements cataclysmiques est relativement fréquent et augure d’autres détections à partir de fin 2016, lorsque redémarreront, après des travaux d’amélioration, les détecteurs Advanced LIGO (aux Etats-Unis) et Advanced Virgo (en Italie). De quoi en apprendre davantage sur les couples de trous noirs, ces astres si compacts que ni lumière, ni matière ne peuvent s’en échapper. Cette découverte, réalisée par une collaboration internationale comprenant des équipes du CNRS, est annoncée le 15 juin 2016 pendant la conférence de l’American Astronomical Society, à San Diego, et fait l’objet d’une publication dans la revue.