Étiquette : CNRS
L’apparition du printemps plus résistante au réchauffement climatique
Grâce à des mesures de longs termes menés sur 1 245 forêts européennes, une collaboration scientifique internationale, dont des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS/UVSQ), démontre que l’émergence des premières feuilles au printemps est moins sensible au réchauffement climatique depuis une quinzaine d’années. Le verdissement des forêts s’observe de plus en plus tôt, mais la tendance à la précocité semble désormais ralentir, modérant l’idée d’un fort allongement de la saison de croissance de la végétation sous l’effet du réchauffement à venir. Ces résultats sont publiés dans le 1er octobre.
Une nouvelle électrode multiplie par mille la capacité de stockage des micro-supercondensateurs
Développés depuis une dizaine d’années, les micro-supercondensateurs constituent une alternative intéressante aux micro-batteries en raison de leur puissance élevée et de leur longue durée de vie. Mais jusqu’à présent, ils stockaient considérablement moins d’énergie que les micro-batteries, ce qui limitait leur utilisation. Or, des chercheurs du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS-CNRS), à Toulouse, et de l’INRS, au Québec, viennent de mettre au point un matériau d’électrode qui permet à ces condensateurs électrochimiques de se rapprocher des résultats des batteries, sans pour autant perdre leurs avantages. Ces travaux sont publiés le 30 septembre 2015 dans la revue.
Naissance du laser Apollon : record mondial de puissance attendu en 2016
Fin 2016, Apollon deviendra le premier laser au monde à atteindre la puissance de 5 pétawatts (PW), plusieurs fois celle des meilleurs lasers actuels. Cette installation, portée par le CNRS en partenariat avec l’École polytechnique, le CEA et d’autres institutions, est même conçue pour atteindre 10 PW. La chaîne laser a été installée dans l’ancien bâtiment de l’accélérateur linéaire de Saclay, au cœur de la nouvelle Université Paris-Saclay. Elle sera complétée par deux salles expérimentales où seront explorées les frontières de la physique. L’installation est inaugurée le 29 septembre 2015.
CNRS Jeunes Sciences et Citoyens : 25 ans de débats autour des sciences
25e Rencontres CNRS Jeunes « Sciences et Citoyens »
Du 16 au 18 octobre 2015
Palais des congrès du Futuroscope Poitiers
450 jeunes Européens et une centaine de chercheurs de toutes les disciplines se réuniront du 16 au 18 octobre 2015 au Futuroscope de Poitiers, pour les 25e Rencontres CNRS Jeunes « Sciences et Citoyens ». Le temps d’un week-end, ils vont débattre et échanger sur des questions de sciences, des plus fondamentales à celles le plus en prises avec l’actualité, en lien avec la COP21, la crise bancaire ou la place de la religion dans notre société. Depuis 25 ans, ce rendez-vous permet aux chercheurs et aux jeunes de réfléchir ensemble à la société de demain. Nous vous invitons à venir rencontrer jeunes et chercheurs lors de cet évènement.
Manger sans être mangé : un dilemme chez les moutons résolu grâce au mimétisme
Les comportements d’imitation jouent un rôle clé dans de nombreux phénomènes collectifs observés chez les animaux. L’analyse des déplacements collectifs de troupeaux de moutons en pâturage a révélé que les moutons alternent des phases de dispersion lentes avec des phases de regroupement très rapides au cours desquelles ils imitent le comportement de leurs voisins. Menés par des chercheurs du CNRS, du CEA, des universités d’Aberdeen, de Nice Sophia Antipolis et de Toulouse III – Paul Sabatier, ces travaux sont publiés le 28 septembre 2015 dans la revue. Ils montrent que l’intensité avec laquelle les moutons s’imitent joue un rôle primordial dans la capacité d’un troupeau à maximiser la surface de pâturage explorée, tout en minimisant le temps nécessaire pour se regrouper face à un éventuel danger.
Rosetta observe le cycle de la glace d’eau sur la comète
À partir des données fournies par la sonde Rosetta de l’ESA sur la comète 67P/Tchourioumov-Guerassimenko, des chercheurs, notamment du Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris / CNRS / UPMC / Université Paris Diderot) et de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (Université Joseph Fourier / CNRS), apportent la première preuve observationnelle de l’existence d’un cycle quotidien de la glace d’eau à la surface de la comète.
Le biologiste Eric Karsenti médaille d’or 2015 du CNRS
La médaille d’or du CNRS, la plus prestigieuse récompense scientifique française, distingue cette année le biologiste cellulaire Eric Karsenti, directeur de recherche émérite au CNRS. Sa carrière a été marquée par des découvertes majeures sur la régulation du cycle cellulaire, c’est-à-dire les mécanismes permettant aux cellules de se diviser. Elle a été effectuée en grande partie au Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) en Allemagne. Eric Karsenti a également été un pionnier des approches interdisciplinaires en biologie cellulaire. Sa démarche a été mise en pratique au département de biologie cellulaire et biophysique qu’il a fondé en 1996 puis dirigé au sein de l’EMBL. Toujours soucieux de repousser les frontières de la connaissance, Eric Karsenti a été à l’initiative de l’expédition Oceans (2009-2013) dont l’objectif était de cartographier la biodiversité des océans et qui a livré cette année ses premiers résultats.
Un scénario pour réconcilier la Terre et ses origines
C’est une vieille énigme que des chercheurs du CNRS et de l’Université Blaise Pascal pensent avoir enfin résolue. Les scientifiques butaient sur des différences de composition chimique entre notre planète et une classe de météorites primitives, les chondrites à enstatite, considérées comme des reliques du matériel primordial ayant formé la Terre. En s’appuyant sur des expériences en laboratoire et sur des modélisations, cette équipe propose pour la première fois un scénario complet qui rend compte de ces différences : les collisions qui ont construit la Terre l’ont aussi amputée à répétition d’une fraction de sa masse, faisant évoluer sa composition chimique. Ces travaux sont publiés le 23 septembre 2015 dans la revue.
« Que reste-t-il à découvrir ? » : au Forum du CNRS cent chercheurs vous répondent sur les changements climatiques
Pour sa troisième édition, le Forum du CNRS « Que reste-t-il à découvrir ? » sera consacré aux changements climatiques, en lien avec la COP21. Les 13 et 14 novembre 2015 à Paris, le public pourra échanger avec une centaine de chercheurs sur la prévision du changement climatique, ses conséquences pour notre planète et les solutions innovantes à mettre en œuvre pour limiter son impact. Tables rondes, débats et « cartes blanches » réuniront de grands spécialistes de la recherche française.
Inscription gratuite sur http://leforum.cnrs/
« Que reste-t-il à découvrir ? » : au Forum du CNRS cent chercheurs vous répondent sur les changements climatiques
Pour sa troisième édition, le Forum du CNRS « Que reste-t-il à découvrir ? » sera consacré aux changements climatiques, en lien avec la COP21. Les 13 et 14 novembre 2015 à Paris, le public pourra échanger avec une centaine de chercheurs sur la prévision du changement climatique, ses conséquences pour notre planète et les solutions innovantes à mettre en œuvre pour limiter son impact. Tables rondes, débats et « cartes blanches » réuniront de grands spécialistes de la recherche française.
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La prise de décision implique une zone du cerveau jusqu’à présent méconnue
Face à un changement dans notre environnement, il faut prendre des décisions adaptées. Et c’est le cortex préfrontal qui intervient en général. De manière inattendue, des scientifiques de l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (INCIA, CNRS/Université de Bordeaux) ont découvert qu’une zone du cerveau située dans le thalamus joue également un rôle capital dans la mise en œuvre de telles aptitudes évoluées. Menés chez le rat, ces travaux sont publiés le 23 septembre 2015 dans
Naissance du laser Apollon : record mondial de puissance attendu en 2016
☛ Approfondir cet article sur le site du CNRS …
Paludisme : la multi-résistance aux traitements devient plus alarmante que jamais
Depuis dix ans, les efforts de la communauté internationale dans la lutte contre le paludisme ont réussi à réduire le nombre de décès liés à cette maladie. L’apparition de résistances aux traitements standards menace toute l’Asie du Sud-Est, et, les nouveaux travaux conduits par l’équipe de Françoise Benoit-Vical directrice de recherche Inserm au sein du Laboratoire de chimie de coordination du CNRS, en collaboration avec l’Institut Pasteur et l’Inserm, ne sont pas rassurants. L’examen d’une souche de parasites pourtant uniquement exposée à l’artémisinine (le composé de base du traitement standard) montre le développement d’une résistance généralisée à la plupart des autres médicaments antipaludiques. Cette nouvelle résistance n’est pas détectable par les tests utilisés actuellement et constitue une menace supplémentaire pour les traitements antipaludiques sur le terrain.
Ces travaux sont publiés dans la revue
Médaille d’or 2015 du CNRS : annonce le 23 septembre à 12h
Le nom du lauréat 2015 de la médaille d’or du CNRS sera révélé le mercredi 23 septembre à 12h en direct sur www.cnrs et sur Twitter.
Inauguration d’un outil scientifique phare de la lutte contre le changement climatique : le réseau national Ecosystèmes-ICOS
Le 18 septembre 2015, Mme Annick BAILLE, Conseillère en charge de la Recherche au Cabinet de M. le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, M. Alain Rousset, Député de la Gironde et Président du Conseil Régional, M. Olivier Le Gall, Directeur général délégué aux Affaires scientifiques de l’Inra, M. Alain Fuchs, Président du CNRS, M. Daniel Verwaerde, Administrateur général du CEA et Mme Élisabeth Vergès, Secrétariat d’État à la Recherche et Présidente du comité de Direction ICOS–Europe ont inauguré sur le site Inra de Cestas-Pierroton, le réseau national Écosystèmes de l’infrastructure européenne de recherche ICOS, outil scientifique phare de la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Première spermatogénèse humaine in vitro
Obtenir des spermatozoïdes humains complets à partir de prélèvements effectués chez des hommes infertiles : c’est la première mondiale réalisée par Kallistem. Cette start-up issue de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (CNRS/Inra/Ecole normale supérieure de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1) a développé une technologie de thérapie cellulaire permettant la différenciation des cellules souches germinales afin de produire, hors du corps, des spermatozoïdes morphologiquement normaux. Leur technologie a fait l’objet d’un dépôt de brevet publié en juin 2015. Elle a été présentée lors d’une conférence de presse le 17 septembre 2015, à Lyon.
Première spermatogénèse humaine in vitro
Obtenir des spermatozoïdes humains complets in vitro à partir de prélèvements effectués chez des hommes infertiles : c’est la première mondiale réalisée par Kallistem. Cette start-up issue de l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (CNRS/Inra/Ecole normale supérieure de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1) a développé une technologie de thérapie cellulaire permettant la différenciation des cellules souches germinales afin de produire, hors du corps, des spermatozoïdes morphologiquement normaux. Leur technologie a fait l’objet d’un dépôt de brevet publié en juin 2015. Elle a été présentée lors d’une conférence de presse le 17 septembre 2015, à Lyon.
Le microbiote intestinal : acteur incontournable de la régulation du fer dans notre organisme
Les bactéries de notre intestin agissent-elles sur le métabolisme du fer, élément essentiel à la bonne santé de l’organisme ? Pour la première fois, des équipes de l’Inra et de l’Inserm, en collaboration avec le CNRS, ont montré comment les bactéries modifient les capacités de distribution et de stockage du fer dans les cellules intestinales. Le microbiote peut être considéré comme un nouveau régulateur physiopathologique de l’absorption intestinale du fer. Ces travaux sont publiés en ligne dans le 15 septembre 2015.
Les éléphants de mer mâles utilisent la reconnaissance vocale pour identifier leurs rivaux
Une équipe internationale impliquant Nicolas Mathevon (Université Jean-Monnet, Saint-Etienne) et Isabelle Charrier (CNRS) de I’Institut des Neurosciences Paris Saclay (Neuro-PSI, CNRS/Université Paris-Sud) a observé que les éléphants de mer mâles, dans la compétition qui les oppose pour la conquête des femelles, reconnaissent la voix de leurs rivaux et évitent ainsi des combats dangereux. Ce résultat est publié dans la revue internationale
Planètes : les « Jupiters chauds » se seraient formés très rapidement
Vingt ans après leur découverte, les « Jupiters chauds », ces planètes géantes gazeuses tournant de façon très rapprochée autour de leur étoile, restent encore des objets énigmatiques. En utilisant le spectro-polarimètre ESPaDOnS du Télescope Canada-France-Hawaii, une équipe internationale d’astrophysiciens menée par Jean-François Donati (CNRS) vient de montrer que ces corps pourraient ne mettre que quelques millions d’années à se rapprocher de leur étoile tout juste formée. Cette découverte devrait nous aider à mieux comprendre comment les systèmes planétaires, similaires ou différents de notre système solaire, se forment et évoluent au cours de leur existence. Elle est publiée le 9 septembre 2015 dans (MNRAS) et en accès libre sur le site ArXiv.
Le CNRS fête le patrimoine
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2015, les 19 et 20 septembre prochains, le CNRS vous invite à explorer la notion de « patrimonialisation » au travers d’une gigantesque fresque à la gare Montparnasse, à Paris, en partenariat avec la RATP. Comment les traces du passé acquièrent-t-elles le statut d’objet du patrimoine ? Quelle est la place de la science dans ce processus ? CNRS le journal répondra de son côté à ces questions via un blog collaboratif, dédié au patrimoine scientifique. Le CNRS invite également à venir découvrir, partout en France, les coulisses de la recherche : observatoires astronomiques, sites de fouilles et collections scientifiques ouvriront exceptionnellement et gratuitement leurs portes au public.
Coopération renforcée des partenaires de la future source européenne de neutrons ESS (Lund, Suède)
L’European Spallation Source (ESS), la source de neutrons la plus puissante au monde, se dote d’une structure légale pour faciliter la coopération entre ses 15 partenaires européens. Au titre de l’engagement de la France, le CNRS et le CEA participent à sa construction. L’achèvement de l’accélérateur en 2019 permettra la production des premiers faisceaux de neutrons.
Souplesse et autoréparation du squelette cellulaire
Des chercheurs du CEA, du CNRS et de l’Université Joseph Fourier à Grenoble révèlent plusieurs propriétés mécaniques aussi fascinantes qu’inattendues des microtubules, éléments principaux du squelette cellulaire, notamment celles de s’adapter aux contraintes et de s’auto-réparer. Ces découvertes ont pu être réalisées grâce à la mise au point d’un dispositif microfluidique qui permet d’attacher, plier et mesurer les déformations des microtubules. Ces derniers jouent un rôle déterminant dans de nombreux processus comme la division cellulaire ou l’activité des neurones. Leur dynamique de réparation pourrait inspirer l’ingénierie des matériaux. Ces résultats sont publiés sur le site de la revue le 7 septembre 2015.
« Ma thèse en 180 secondes » : finale internationale le 1er octobre 2015 à Paris
Les inscriptions sont ouvertes ce lundi 7 septembre 2015 pour assister à la finale internationale du concours « Ma thèse en 180 secondes », que la France accueillera pour la première fois, le 1er octobre 2015 à 18h30 à Paris, dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne. Organisé par le CNRS et la Conférence des présidents d’universités (CPU), ce concours rassemblera seize doctorants venus de huit pays différents pour présenter leur thèse en trois minutes ! Le jury du concours sera présidé par le mathématicien Cédric Villani, médaille Fields 2010.
Un nouveau type de sarcome identifié
Les équipes Inserm du Pr Jean-Yves Blay et de Christophe Caux à Lyon, de Franck Tirode et d’Olivier Delattre à Paris viennent de mettre en évidence un nouveau variant génétique de tumeurs non identifiées à ce jour. Leurs résultats permettent de mieux diagnostiquer ces tumeurs grâce à un biomarqueur validé. Cette étude est publiée dans la revue.
Un nouveau virus géant découvert dans le permafrost sibérien
Des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix-Marseille Université), du laboratoire Biologie à grande échelle(CEA/Inserm/Université Joseph Fourier) et du Genoscope (CNRS/CEA) viennent de découvrir un virus géant d’un genre totalement nouveau, dans le même échantillon de permafrost de Sibérie, datant de 30 000 ans, d’où avait déjà été isolé Pithovirus. Microscopie, génomique, transcriptomique, protéomique et métagénomique, ont permis aux chercheurs de dessiner un portrait détaillé de ce nouveau virus, baptisé. Ces travaux sont publiés dans le 7 septembre 2015.
Consommation électrique : plus on est averti, moins l’on consomme
Consomme-t-on moins d’énergie lorsqu’on a connaissance de sa propre consommation électrique ? C’est ce que tendent à montrer les résultats de l’expérience TicElec menée depuis 2012 par le Groupe de recherche en droit, économie et gestion (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis) sur un panel d’une centaine de ménages volontaires de la commune de Biot (Alpes Maritimes). Cette expérience, une première en France, visait à doter les ménages de différents outils techniques (fournis par la société Ubinode) pour les informer régulièrement de leur consommation électrique. Les résultats montrent des différences significatives selon que les ménages suivent ou non l’état de leur consommation et soulignent que l’apport d’information est d’autant plus percutant que celle-ci est neutre, c’est-à-dire sans comparaison avec celle des autres. Ces résultats sont publiés le 22 août 2015 dans la revue.
Un robot humanoïde capable de transmettre des connaissances entre les équipages de stations spatiales
Une équipe de chercheurs français de l’Institut cellule souche et cerveau (Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1), dirigée par Peter Ford Dominey, directeur de recherche CNRS, a développé « une mémoire autobiographique» pour le robot Nao, qui lui permet de transmettre des connaissances à des humains novices après les avoir lui-même apprises d’autres êtres humains. Cette avancée technologique pourra notamment être utilisée pour les opérations sur la Station spatiale internationale où le robot, seul membre permanent de la station, serait le trait d’union pour le partage des connaissances entre les différents équipages, renouvelés tous les six mois. Ces résultats seront présentés au 24e Symposium international IEEE sur les robots et la communication interactive humaine, le 3 septembre 2015 à Kobe, au Japon.
Les dessous de « l’effet cocktail » des perturbateurs endocriniens révélés
Des substances chimiques, qui prises isolément, sont sans danger pour l’Homme, peuvent devenir nocives lorsqu’elles sont mélangées. Trois équipes de recherche associant des chercheurs de l’Inserm et du CNRS à Montpellier ont élucidéun mécanisme moléculaire qui pourrait contribuer à ce phénomène connu sous le nom « d’effet cocktail ». Cette étude est publiée dans la revue.
Alzheimer : un nouvel acteur, passé inaperçu pendant 30 ans
Des chercheurs viennent d’identifier un nouveau peptide actif dans la maladie d’Alzheimer. Proche cousin du fameux amyloïde-β, qui s’accumule en formant des plaques dans les neurones des patients, il avait échappé à toute détection depuis trente ans. Pourtant, ce nouvel acteur, l’amyloïde-η (êta), est produit de façon constitutive dans le cerveau et perturbe les fonctions neuronales: une découverte qui pourrait avoir des conséquences sur certains essais cliniques en cours. Ces travaux sont le fruit d’une collaboration internationale entre des équipes allemandes et une équipe française de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis). Ils sont publiés le 31 août 2015 par la revue.
Quantifier l’impact des éruptions volcaniques sur le climat
Les grandes éruptions volcaniques éjectent dans la stratosphère des quantités considérables de soufre qui, après conversion en aérosols, bloquent une partie du rayonnement solaire et tendent à refroidir la surface de la Terre pendant quelques années. Une équipe internationale de chercheurs vient de mettre au point une méthode, présentée dans la revue , pour mesurer et simuler avec précision le refroidissement induit.
Une collaboration entre physiciens et géologues débouche sur un nouvel outil pour reconstruire le paléoclimat
Des équipes de recherche de l’Institut lumière matière (Université Claude Bernard Lyon 1 / CNRS) en collaboration avec le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (Université Claude Bernard Lyon 1 / Ecole Normale Supérieure de Lyon / CNRS) ont mis en lumière un nouveau procédé qui permet, grâce à des lasers, de définir les conditions de formation naturelle d’un échantillon géologique.
Cette découverte paraît dans la revue internationaledatée du 28 août 2015.
Imiter les virus pour livrer des médicaments au coeur des cellules
Les virus ont une aptitude à détourner le fonctionnement des cellules pour les infecter. En s’inspirant de leur mode d’action, des chercheurs du CNRS et de l’Université de Strasbourg ont conçu un « virus chimique » capable de franchir la double couche de lipides qui délimite les cellules, puis de se désagréger dans le milieu intracellulaire afin d’y libérer des molécules actives. Pour cela, ils ont utilisé deux polymères de leur conception, qui ont notamment des capacités d’auto-assemblage ou de dissociation selon les conditions. Ces travaux, fruit d’une collaboration entre chimistes, biologistes et biophysiciens, sont publiés dans l’édition du 1 septembre de la revue.
Une nouvelle méthode pour rechercher la matière noire
Bien qu’aucune observation directe n’ait encore pu identifier la nature des particules à l’origine de la matière noire, la plupart des modèles théoriques actuels prévoient qu’elles interagiraient avec le noyau des atomes. Pour la première fois, les scientifiques de la collaboration XENON ont développé de nouvelles techniques d’analyse dans le but de chercher, dans les données enregistrées par le détecteur XENON100, les interactions possibles de la matière noire avec les électrons orbitant autour du noyau des atomes.
Les métaux lourds impliqués dans les grandes extinctions du passé ?
Du plancton fossile malformé vieux de 415 millions d’années révèle une forme de pollution par métaux lourds qui pourrait avoir contribué à certains des plus grands évènements d’extinction dans l’histoire de la Terre. Ces travaux menés par le laboratoire Évolution, écologie, paléontologie (CNRS/Université de Lille), en collaboration avec des collègues américains et allemands, sont publiés dans la revuele 25 août 2015.
Inauguration de SEM-REV, site d’essai en mer pour les énergies marines renouvelables
SEM-REV est le premier site d’essai en mer pour les énergies marines renouvelables (EMR) au monde, raccordé au réseau électrique, disposant de toutes les autorisations administratives préalables et multi-technologies. Opéré conjointement par Centrale Nantes et le CNRS, SEM-REV dispose des équipements en mer et à terre permettant la mise au point, en conditions opérationnelles, des démonstrateurs et des prototypes à l’échelle 1. SEM-REV sera inauguré officiellement le mardi 25 août 2015 à 15h30 au Croisic (Loire-Atlantique).