Ségolène Royal met à l’honneur les femmes engagées pour le climat

À l'occasion de la journée internationale de la Femme, Ségolène Royal a souhaité réunir des femmes scientifiques et écrivaines autour d'un déjeuner, pour rendre hommage à leur mobilisation de tous les instants dans la lutte contre le changement climatique.

Ségolène Royal salue la mobilisation nationale et internationale des femmes en faveur du climat

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la présidence française de la COP21, s'est déroulée en présence de Marie-Monique Robin, journaliste réalisatrice, de femmes journalistes traitant des questions climatiques et de femmes du ministère.

De nombreuses femmes scientifiques au cœur de solutions efficaces pour le climat étaient présentes : ingénieures, professeures, statisticiennes, chercheuses en météorologie, urbanisme, écologie ou dans le domaine de la santé ainsi que des femmes écrivaines, romancières et essayistes engagées pour le climat. Des étudiantes du Réseau des écoles supérieures du développement durable étaient également présentes.

L'égalité hommes-femmes, condition de l'efficacité de la bataille climatique

Dans son discours, Ségolène Royal a tenu à rappeler la vulnérabilité des femmes aux impacts du dérèglement climatique : dans certains pays, ce sont elles qui produisent jusqu'à 80% de l'alimentation. Avec les enfants, elles sont les plus durement touchées par les événements météorologiques extrêmes : lors du tsunami qui a frappé l'Asie en 2004 par exemple, 70% des victimes étaient des femmes.

Ségolène Royal a également salué le caractère formidablement combatif, inventif et créatif des femmes pour faire face à ces enjeux. Elle a notamment rendu hommage aux femmes qu'elle avait réunies à l'occasion de la journée « Femmes et genre » de la COP21, comme Vandana Shiva, militante pour un rôle déterminant des femmes dans les mobilisations écologiques, climatiques et sociales, Mary Robinson, qui a été Présidente d'Irlande puis Haut Commissaire des Nations Unies aux droits des êtres humains, et qui préside la Fondation pour la Justice climatique, ou encore Winnie Byanyima, directrice générale d'Oxfam international et co-fondatrice de la Global Gender and Climate Alliance, qui réunit 60 organisations.

Ségolène Royal a enfin souligné que le lien entre la lutte contre le réchauffement climatique, le respect des droits de l'être humain et la promotion de ceux des femmes est mentionné dans l'Accord de Paris.

Crédits photo Une : Bernard Suard/MEEM-MLHD

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Author: Redaction