Sept raisons de détester l’air du temps

Je déteste, jusqu’à la nausée:

– L’idolâtrie, le culte de la personnalité sous toutes ses formes possibles et imaginables, la naïveté,  l’extase du jour, l’éblouissement, la servilité mentale, la bêtise en somme,  autour de sauveurs providentiels, quels qu’ils soient, de l’extrême gauche, à l’extrême droite, avec  la complicité du monde médiatique.

– L’esprit de haine, de calomnie, de délation, qui pèse sur le pays, les dénonciations sans preuve, les lynchages sans autre forme de procès, y compris concernant les Darmanin ou les Hulot ou tout autre dans le genre, quels que soient l’indifférence ou le mépris que je porte par ailleurs aux personnages susceptibles d’être visés.

– La servilité médiatique, le conformisme bêlant, les mensonges, la propagande, le matraquage, l’aveuglement volontaire, la bouillie infâme qui circule sur les fausses réformes mensongères ou démagogiques, vides de tout contenu, qui ne servent qu’à exciter la polémique et manipuler l’opinion, les manipulations de masse qui consistent à maquiller les pires lâchetés, les échecs et reculades en victoires triomphales.

– Les détournements de la vie politique, de l’intérêt général, du bien commun et des débats d’idées, au profit de la vanité narcissique et maladive de quelques pitres médiatisés, le carriérisme forcené, la quête de notoriété, la revanche sociale à travers le mandat politique pour les plus médiocres intellectuellement, moralement, humainement, d’une génération.

– La trahison permanente de la démocratie, du pouvoir du peuple, à travers un mépris généralisé de ce que les soi-disant « élites dirigeantes ou influentes » considèrent comme « la vile multitude », les référendums foulés au pied, les élections validées avec plus de 50% d’abstention, cet état d’esprit qui tient les gens, le peuple, pour une entité négligeable et indéfiniment manipulable.

– La destruction de l’intelligence à travers le nivellement par le bas qui s’accélère (réforme du bac), l’effondrement du savoir, de la culture, de la réflexion et de l’esprit critique qui se manifeste dans le saccage scolaire et universitaire de l’histoire, de la littérature, de l’orthographe ; la crétinisation dont se nourrissent les manipulations de masse.

– La soumission passive et fataliste aux grandes tendances historiques qui, par-delà les gesticulations médiatiques et politiciennes,  entraînent une fois encore, la nation vers le précipice : crétinisation, déclin de l’autorité de l’Etat, chômage de masse, paupérisation galopante, désastres démographiques, désindustrialisation, violence de plus en plus exacerbée et sanguinaire, fragmentation de la société à travers le communautarisme.

Maxime TANDONNET

 

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Author: Redaction