Sans parti

Sans doute vaut-il mieux être sans parti que sans patrie ou sans-papier ou sans domicile ou sans famille… Quand même, c’est la première année où pour ma part, aucune formation politique ne me représente plus. Les partis dits nationalistes me révulsent toujours autant, avec ce mélange de coup de menton mussolinien, de népotisme familial, de mégalomanie et de course à la respectabilité, cet ensemble qui sombre dans le néant et le ridicule (à mes yeux). Le parti macroniste m’est chaque jour un peu plus odieux, avec son grand naufrage dans l’esbroufe narcissique son ivresse mégalomaniaque et ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse. La gauche mélenchonisée est elle aussi abjecte notamment avec son refus de condamner le terrorisme du Hamas. Mais surtout, la droite classique qui était ma référence, enfin, le courant le plus proche ou le moins éloigné de mes idées, a failli à son tour l’an dernier. Elle s’est lamentablement fourvoyée à deux reprises. D’abord, en apportant son soutien à la réforme absurde et injuste des retraites (j’ai 1000 fois démontré pourquoi) elle a de fait choisi la macronie contre le pays. Puis elle a renouvelé cette même bêtise en fricotant avec la majorité présidentielle sur une réforme tout aussi inutile, illusoire et absurde de l’immigration – et injuste, en plus, car s’en prenant aux étrangers en situation régulière qui respectent les lois sur l’entrée et le séjour. Et c’est toujours le même refrain: nous sommes dans l’opposition mais nous agissons pour le bien public. Bref, deux fois, ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite, oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en 2027: le scénario du pire. Sans parti, peut-être, mais le plus extraordinaire, quand même, c’est de penser que 70% des Français au moins peuvent se retrouver dans ce que je viens d’écrire… Espérance politique: un coup de balai magistral, profond chambardement, la disparition de tous les partis existants, sans exception, l’émergence de nouvelles formations moins stupides et plus représentatives de la Nation. L’histoire politique donne de nombreux exemples de tels séismes à la faveur d’événements exceptionnels.

MT

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Author: Redaction

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