Réchauffement climatique : Ségolène Royal se rend au Massif du Mont-Blanc

Ségolène Royal se rendra au massif du Mont-Blanc, site classé, le 6 septembre, où elle participera à l'inauguration du refuge du goûter. Objectif : mobiliser sur le thème du réchauffement climatique à la veille de la conférence de Paris 2015.

Crédits photo : Mihai Bogdan Lazar/Fotolia

La connaissance fine des phénomènes météorologiques et la projection du changement climatique sont indispensables pour agir contre leurs effets sur le territoire. A l'occasion de son déplacement sur le site du Mont-Blanc, Ségolène Royal se rendra sur plusieurs sites afin de mobiliser l'expertise exceptionnelle de la France dans le domaine météorologique.

Elle montera d'abord par le tramway du Mont-Blanc au Nid d'Aigle, avant de participer à la remise du rapport « Le climat de la France au XXIème siècle ». Elle participera ensuite à l'inauguration, à Saint-Gervais, du nouveau refuge du Goûter.

Perché à 3835 mètres sur l'une des voies d'ascension du Mont Blanc, ce refuge est unique au monde par sa technologie, sa gestion des ressources et des énergies renouvelables. Il est le premier d'une nouvelle génération de bâtiments d'altitude à faible impact environnemental et répond au label Haute Qualité Environnementale (HQE).

"Un réchauffement très perceptible en montagne"

"En montagne, le changement climatique vient plus tôt et plus fort qu'ailleurs. Des relevés effectués depuis 1910 dans les Alpes, indiquent que les températures moyennes ont augmenté à certains endroits de 1,5°C (contre +0,74°C au niveau planétaire selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)). La modification de la pluviométrie, la fonte des glaciers et la baisse de l'enneigement sont, elles aussi, attestées.

Mais il y a aussi les observations faites par les acteurs socio-économiques de la montagne. Les bergers constatent une augmentation du stress hydrique et une perte de poids des animaux et les agriculteurs déplorent une baisse des rendements. Quant aux professionnels du secteur sylvicole, ils sont déjà confrontés à l'accroissement du risque sanitaire. La hausse des températures favorise parasites et maladies, menaçant de disparition certaines essences comme l'épicéa. Par ailleurs, l'assèchement global, qui fragilise plantes et animaux, augmente le risque d'incendie."


Source : extrait de l'interview de Pierre Bretel, Délégué général de l'Association nationale des élus de montagne (ANEM).

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Author: Redaction