Vendredi 9 janvier 2015
Les Français sont appelés au rassemblement dimanche 11 janvier.
20h00 : Manuel Valls est au 20h de TF1. Il explique que la double décision d’assaut « a été prise cet après-midi par le président de la République avec le Premier ministre – moi-même -, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, et Christiane Taubira, la garde des Sceaux ». « Cela aurait pu être plus long et encore plus dramatique », a-t-il poursuivi. « Il y a un soulagement car les terroristes ont été mis hors d’état de nuire grâce au travail remarquable » des forces de l’ordre, « des professionnels, des héros ».
Ce soir, c’est un soulagement mais aussi une peine immense… — Manuel Valls (@manuelvalls) January 9, 2015
Manuel Valls rappelle que « nous avons engagé une guerre contre le terrorisme, pas une guerre contre une religion, pas contre l’islam », et que les premières victimes du terrorisme dans le monde sont les musulmans.
Le Premier ministre rappelle que « nous sommes plus forts en nous rassemblant autour de nos valeurs ».
Il salue à nouveau la mobilisation des Français face à ces drames.
Dans un communiqué, le président de la République et le Premier ministre annonce la création d’une cellule interministérielle d’aide aux familles des victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015.
19h55 : Le président de la République s’exprime en direct de l’Élysée. François Hollande salue les forces de l’ordre et rend hommage aux victimes.
Le président appelle les Français à la vigilance, mais aussi à l’unité.
Il annonce qu’il participera à la marche républicaine dimanche 11 janvier et invite tous les Français à se lever pour porter les valeurs de démocratie, de liberté et de pluralisme.
En fin d’après-midi : Les trois terroristes, Chérif Kouachi, Saïd Kouachi et Amedy Coulibaly, sont tués. Bernard Cazeneuve se rend porte de Vincennes (Paris) et loue le « courage » et le « professionnalisme » des forces de l’ordre et assure que « nous restons extrêmement mobilisés » face au « défi » du « terrorisme ».
17h00 : Un double assaut est lancé par les forces d’intervention à Dammartin-en-Goële (Picardie) et à porte de Vincennes (Paris, 20e arrondissement).
15h15 : Une nouvelle réunion de crise se réunit à l’Élysée autour du président de la République à la suite de la prise d’otages à Vincennes.
14h30 : Un deuxième appel à témoins est publié à la suite de la prise d’otage dans une supérette de la Porte de Vincennes, dans le 20e arrondissement de Paris.
13h50 : Le ministre de l’Intérieur se rend sur les lieux de la fusillade.
13h00 : Une fusillade éclate près de la porte de Vincennes, dans le 20e arrondissement de Paris. Un homme prend plusieurs personnes en otage dans une supérette cacher. 12h00 : Manuel Valls se rend au siège du journal Libération pour soutenir les journalistes de Charlie Hebdo ayant survécu à l’attentat. 11h00 : Toute la matinée, les opérations se poursuivent à Dammartin-en-Goële en Seine-et-Marne, où les deux suspects se sont retranchés dans une imprimerie. La question de la prise en otage d’un employé se pose, sans certitude. Le ministère de l’Intérieur appelle tous les habitants de cette commune à rester chez eux. Les enfants sont confinés et sécurisés dans les écoles.
Avant de rejoindre la « situation room » de la Place Beauvau, François Hollande apporte des précisions quant à la tenue dimanche des marches républicaines dans tout le pays.
10h00 : Manuel Valls se rend à une réunion des préfets au ministère de l’Intérieur en présence de Bernard Cazeneuve. Interrogé par la presse, le Premier ministre indique « qu’il sera sans doute nécessaire de prendre de nouvelles mesures » pour répondre à la « menace » terroriste, après l’attentat contre Charlie Hebdo. « Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme. Nous ne sommes pas dans une guerre contre une religion, contre une civilisation », ajoute le Premier ministre. « Notre politique a sans doute permis de déjouer des attentats. Depuis août 2013, cinq attentats ont été déjoués. Aucune piste n’a jamais été négligée, aucune. Il n’y a jamais eu une priorité par rapport à une autre ». « Que cherchent les terroristes ? A créer la peur, à jeter les Français les uns contre les autres, et nous devons être plus forts », lance-t-il. « C’est une épreuve, je ne doute pas que nous sortirons renforcés, d’abord par la capacité des Français à surmonter ce défi, mais aussi par votre action », affirme-t-il devant les préfets.
9h00 : Après la réunion de crise, Bernard Cazeneuve confirme qu’une opération était en cours pour neutraliser les suspects à Dammartin-en-Goële.
Jeudi 8 janvier 2015
21h : Bernard Cazeneuve tient une conférence de presse à l’hôtel de Beauvau. Il exprime sa compassion pour les victimes et leurs proches, et rend hommage aux agents des forces de sécurité avec force et solennité car ils sont tombés victimes de leur devoir.
Le ministre rappelle que, dès la commission de l’attentat contre Charlie Hebdo, l’ensemble des moyens d’investigation disponibles ont été aussitôt mobilisés et déployés parallèlement aux recherches concernant les frères Kouachi. Une ligne verte a été activée et plusieurs centaines d’appels téléphoniques ont été exploités. Plus de 90 témoins ont été entendus.
17h : Bernard Cazeneuve préside jeudi après-midi une nouvelle réunion de la cellule interministérielle de crise afin de faire un point sur la mobilisation et le déploiement des forces de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate. Plus de 88 000 personnels sont ainsi engagés sur l’ensemble du territoire.