La condition humaine est misérable d’origine et les peuples européens sont la meilleure chose qui soit jamais arrivée

S’il fallait résumer l’occidentalisme, ce serait l’idée que la condition humaine est misérable d’origine et que les peuples européens sont la meilleure chose qui soit jamais arrivée, que leur existence et leur hégémonie, de par la liberté et les droits qu’ils octroient aux autres, ont été profitables à tous. Ce serait la prise de conscience que ces droits octroyés n’ont jamais été naturels en vérité, ni réciproques, qu’ils émanaient d’une nature.

Entre la Révolution Industrielle et les Guerres Mondiales, les Européens ont enduré beaucoup de souffrances pour accoucher du monde moderne, et en gardent de nombreux traumatismes qui les minent. De la même façon, ils sont éveillés comme personne d’autre à la douleur d’autrui. La décolonisation militairement n’a jamais été une victoire des pays colonisés sur les Européens. Elle a été d’abord un refus de la part des Européens de commettre un bain de sang supplémentaire pour priver les autres de leur liberté. Constamment ils cherchent à améliorer les choses, à s’améliorer eux-mêmes. Et ils sont les seuls qui commettent des erreurs parce qu’ils sont les seuls qui essayent. Nous l’avons plus ou moins intégré inconsciemment. Les autres peuples peuvent commettre toutes les horreurs du monde, ça n’a aucune importance, car ils ne sont que « les autres peuples ». Les Européens eux ne le peuvent pas. Ils ont une toute autre place dans l’inconscient planétaire.

Les discours post-modernes, même de droite, disent tous la même chose. Il faudrait que les Européens abandonnent leur fardeau, sortent de l’Histoire, qu’ils sortent de la modernité, qu’ils laissent la place à d’autres hégémonies, pour se retirer du monde. Mais c’est impossible. Parce qu’ils sont l’Histoire en vérité. Ils sont la dynamique à l’œuvre. Tout ce qui se passe à l’intérieur du cœur européen a des conséquences illimitées sur le reste du monde. Ils ont reçu un obscur don qui est un mélange de raison grecque et d’empathie chrétienne, incarné et gravé dans leur chair. Non seulement ils se trahiraient eux-mêmes en reniant ce don, mais qu’ils persistent à exister est la seule chose qui permette de garder le monde meilleur.

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Author: Redaction

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