Culte

La loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat garantit le libre exercice des cultes. L'administration pénitentiaire doit donc organiser l'accès au culte.

Elle est tenue de permettre à chaque personne détenue de « pouvoir satisfaire aux exigences de sa vie religieuse, morale ou spirituelle » (article R.57-9-3 du code de procédure pénale). C’est pourquoi les personnes détenues de toutes confessions peuvent pratiquer leur religion en détention et respecter ses préceptes par la pratique de la prière, de la lecture, ou lors d’offices collectifs organisés dans des conditions adaptées selon la configuration des lieux.

Des aumôniers agréés interviennent en détention afin de célébrer les offices religieux, d’animer des réunions cultuelles et d’apporter l’assistance spirituelle aux personnes détenues.

Sept confessions sont agréées au niveau national : les aumôneries catholique, israélite, musulmane, orthodoxe et protestante, boudhiste et témoins de Jéhovah

Au 1er janvier 2015,on comptait 1 474 intervenants cultuels en détention répartis de la manière suivante:

  • Culte catholique : 681 intervenants cultuels
  • Culte israélite : 71 intervenants cultuels
  • Culte musulman : 182 intervenants cultuels
  • Culte orthodoxe : 50 intervenants cultuels
  • Culte protestant : 345 intervenants cultuels
  • Culte témoins de Jéhovah : 105 intervenants cultuels
  • Culte bouddhiste : 7 intervenants cultuels
  • Autres : 33 intervenants cultuels

Pour en savoir plus :

L'article 26 de la loi pénitentiaire de 2009"
Les personnes détenues ont le droit à la liberté d'opinion de conscience et de religion. Elles peuvent exercer le culte de leurs choix, selon les conditions adaptées à l'organisation des lieux, sans autres limites que celles imposées par la sécurité et le bon ordre de l'établissement ".

Relais de brève

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Author: Redaction