Barbarie et lâcheté françaises

Depuis la semaine dernière, à Arcueil la cité des examens, à Tolbiac, à Nanterre, à Science Po et dans plusieurs facultés, des étudiants sont empêchés, par la violence, de passer leurs examens.

Il faut comprendre ce que cela représente pour eux: une, deux ou trois années de sacrifices à bosser pour préparer leur avenir dans les privations et l’angoisse de l’échec. Une année intense, de passion et d’engagement personnel, de souffrance aussi, tendue toute entière vers un examen dont le but est de leur ouvrir la porte d’un métier, d’un avenir et d’une liberté. Et vlan, tout un projet, tout un rêve qui s’effondre.

Je connais bien les étudiants, étant enseignant dans plusieurs universités. Je les aime aussi, pourquoi ne pas le dire et j’ai envie de les aider. Je sais ce que représente pour eux cette épreuve initiatique qu’est l’examen final, la récompense d’un travail et pour des jeunes qui ont souvent une vie difficile sans ressources, ou contraints de travailler le weekend et la nuit, un espoir d’entrée dans la lumière d’une profession et d’une liberté.

Etre privé de la possibilité de passer leurs examens, par des groupuscules extrémistes barbares, à l’image du chaos français, est une souffrance, la souffrance d’une injustice qu’il est difficile d’exprimer. Les étudiants sont des personnes qui veulent s’en sortir par le savoir et la culture, par l’intelligence. Les empêcher de passer leurs examens est un acte de violence barbare, criminel, contre les personnes, contre la liberté et contre la civilisation.

Mais le pire peut-être tient à l’indifférence d’une société médiocre et jalouse. Laisser faire une chose pareille est le paroxysme de la lâcheté et de la non assistance à personne en danger.  Lâcheté absolue, indifférence, violence extrémiste, chaos, barbarie: où va la France?

Maxime TANDONNET

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

Barbarie et lâcheté françaises

Depuis la semaine dernière, à Arcueil la cité des examens, à Tolbiac, à Nanterre, à Science Po et dans plusieurs facultés, des étudiants sont empêchés, par la violence, de passer leurs examens.

Il faut comprendre ce que cela représente pour eux: une, deux ou trois années de sacrifices à bosser pour préparer leur avenir dans les privations et l’angoisse de l’échec. Une année intense, de passion et d’engagement personnel, de souffrance aussi, tendue toute entière vers un examen dont le but est de leur ouvrir la porte d’un métier, d’un avenir et d’une liberté. Et vlan, tout un projet, tout un rêve qui s’effondre.

Je connais bien les étudiants, étant enseignant dans plusieurs universités. Je les aime aussi, pourquoi ne pas le dire et j’ai envie de les aider. Je sais ce que représente pour eux cette épreuve initiatique qu’est l’examen final, la récompense d’un travail et pour des jeunes qui ont souvent une vie difficile sans ressources, ou contraints de travailler le weekend et la nuit, un espoir d’entrée dans la lumière d’une profession et d’une liberté.

Etre privé de la possibilité de passer leurs examens, par des groupuscules extrémistes barbares, à l’image du chaos français, est une souffrance, la souffrance d’une injustice qu’il est difficile d’exprimer. Les étudiants sont des personnes qui veulent s’en sortir par le savoir et la culture, par l’intelligence. Les empêcher de passer leurs examens est un acte de violence barbare, criminel, contre les personnes, contre la liberté et contre la civilisation.

Mais le pire peut-être tient à l’indifférence d’une société médiocre et jalouse. Laisser faire une chose pareille est le paroxysme de la lâcheté et de la non assistance à personne en danger.  Lâcheté absolue, indifférence, violence extrémiste, chaos, barbarie: où va la France?

Maxime TANDONNET

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