Améliorer la qualité de l’air extérieur : agir dans tous les secteurs – Édition 2014

La brochure « Améliorer la qualité de l'air : agir dans tous les secteurs » vient de paraître. Elle donne des clés pour mieux identifier les différents polluants et comprendre leurs effets sur la santé et sur l'environnement. Elle dresse également un bilan des mesures prises dans chacun des secteurs.

« Avec près de 42 000 décès prématurés chaque année, la pollution atmosphérique est le premier sujet de préoccupation environnementale des Français ».

Pour lutter contre la pollution de l'air extérieur, élus, citoyens, acteurs économiques et associations sont appelés à conjuguer leurs efforts pour trouver des solutions durables.
La brochure « Améliorer la qualité de l'air » est un outil qui permet de mieux comprendre les sources et les effets de la pollution de l'air, afin d'agir à plusieurs échelles.


Un état des lieux de la situation actuelle

La brochure donne notamment des repères à partir des chiffres du bilan de la qualité de l'air 2013. Bien que la situation reflète une tendance à l'amélioration pas rapport à 2012, une hétérogénéité, à la fois spatiale et temporelle reste importante et les seuils réglementaires ne sont pas respectés sur l'ensemble du territoire national :

  • les concentrations annuelles de dioxyde d'azote (NO2), de particules PM10 (grossières ou coarse) et de particules fines PM 2,5 ont diminué ;
  • 32 % des agglomérations de plus de 100 000 habitants ont eu au moins un site de mesure qui a dépassé la valeur limite annuelle de NO2 (contre 34 % en 2012) ;
  • 27 % des stations de mesure ont dépassé le seuil d'information pour l'ozone.

Voir la brochure Améliorer la qualité de l'air extérieur : agir dans tous les secteurs – Édition 2014


Quelques chiffres par secteur

  • En 2012, le secteur des transports représentais 59% des émissions nationales de Nox, 6 % des émissions nationales de particules PM10 et 19% des émissions nationales de particules fines PM 2,5
  • Le secteur domestique représentait, quant à lui 33 % des émissions de PM10 en France métropolitaine et 48 % des PM2,5.
  • En 2011, 21 % des installations de production d'énergie (électricité, raffinage) représentaient à elles seules 70 % des émissions de SO2, de Nox et des émissions de poussières.
  • Le secteur agricole représentait, en 2011, 53 % des émissions de poussières totales en suspension (TSP pour total suspended particulates) et 97 % des émissions d'ammoniac (NH3).
  • Les véhicules particuliers anciens contribuent 19 % des émissions de particules et à 15 % des émissions de Nox des véhicules particuliers.
  • Un véhicule particulier diesel récent émet 96 % de particules en moins qu'un véhicule particulier diesel ancien, non équipé de filtre à particules.

Lire la suite sur le site du Ministère du Développement Durable, peut-être non effacé ...

Author: Redaction