Depuis fin avril, la filiale marocaine de Danone est victime avec d’autres entreprises d’une campagne de boycott inédite. Les produits laitiers de Centrale Danone sont notamment critiqués pour leur prix ou leur qualité. Un mouvement citoyen très soudain qui se traduit par une importante baisse des ventes pour la marque marocaine.
Au Maroc, la filiale de Danone fait face à des difficultés inédites. Depuis fin avril 2018, une campagne de boycott vise Centrale Danone et plusieurs autres marques de produits alimentaires. Les prix et la qualité des articles sont au centre des critiques qui sont relayées sur les réseaux sociaux. Entre communication de crise et ajustement de la production, la branche marocaine de Danone tente de se désembourber de l’affaire.
Les messages de boycott sont partagés massivement sur Facebook et Twitter mais l’origine de la campagne est étrangement floue. Même si le mouvement est soutenu par un parti de l’opposition (la Fédération de la gauche démocratique), aucune association ou institution ne semble avoir démarré la campagne, qui est plutôt relayée par des citoyens individuels. Ce sont les produits laitiers de Centrale Danone qui sont notamment visés, avec les stations-service Afriquia et les eaux minérales Sidi Ali.
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