Un simulateur 3D pour calculer la pollution dans chaque rue de Paris

Airparif et ses partenaires ont développé, dans le cadre du projet AIRCITY, un prototype qui permet de calculer la pollution à Paris, avec une résolution de trois mètres.

Le dispositif permet de cartographier, sur 120 zones de Paris, les niveaux de dioxyde d'azote et de particules. Il donne une représentation précise de la dispersion de la pollution en fonction du vent et des bâtiments environnants. Dans une ville, la pollution peut se trouver confinée entre les bâtiments dans les rues étroites, car la vitesse du vent y est plus faible. Au contraire, elle est moins présente sur les larges avenues où le brassage de l'air est plus important.

L'objectif du projet est de développer un système de simulation pour représenter et prévoir la pollution atmosphérique en tout point de la ville.

Son système s'appuie sur l'utilisation d'un logiciel, nommé PMSS, déjà utilisé par le CEA dans le cadre de la défense civile. Il a fallu deux ans de pour adapter ce logiciel au domaine de la pollution atmosphérique et pour permettre une représentation cartographique en 3D. On compte au total 450 processeurs pour tout Paris.

Des perspectives au niveau local

Grâce à son temps de calcul rapide et ses performances en terme de résolution, le dispositif permet d'envisager des perspectives pour des études locales détaillées, par exemple, à l'échelle d'une commune, afin d'illustrer un plan local d'urbanisme ou de repenser l'aménagement de territoires dédiés aux quartiers les plus exposés à la pollution.

Airparif : une association agréées de surveillance de la qualité de l'Air (AASQA)
Le ministère pilote la politique publique en matière de qualité de l'air. Il est en charge du dispositif national de surveillance de la qualité de l'air et contribue financièrement à sa réalisation, en s'appuyant sur des associations de surveillance de la qualité de l'air : les AASQA. Le rôle essentiel de ces organismes est l'information du public sur la qualité de l'air ambiant.

Lire la suite sur le site du Ministère du Développement Durable, peut-être non effacé ...

Author: Redaction