Solidarité avec la Pologne

La bureaucratie bruxelloise a décidé de sanctionner la Pologne, pour des raisons qui touchent à l’organisation de son système judiciaire et qui ne regardent que la démocratie polonaise, son gouvernement et son parlement élu au suffrage universel. Il est étrange de voir comment les eurocrates ont tendance à oublier les leçons de l’histoire. La Pologne est un pays martyr. Partagé entre la Russie stalinienne et l’Allemagne nazie en 1939, puis dévastée par les hordes hitlériennes, un cinquième de sa population a été massacrée sous la deuxième guerre mondiale. Puis, de 1945 à 1990, à la suite des accords de Yalta, la Pologne a été opprimée et ravagée par le communisme soviétique. L’Europe de l’Ouest, et le monde occidental dans son ensemble, n’ont pas bougé le petit doigt, entérinant la dictature qui écrasait ce pauvre pays martyr. Et encore en 1980, les Européens ont laissé écraser le syndicat Solidarité qui réclamait un retour à la liberté pour la Pologne, en toute complicité (le général Jaruzelski reçu à Paris). Face à la tragédie polonaise, l’Europe a toujours fait preuve d’une lâcheté et d’un cynisme hors pair. Aujourd’hui la soi-disant Europe, c’est-à-dire la bureaucratie bruxelloise, piétinant les leçons de l’histoire, se substitue à Moscou de l’ère soviétique pour insulter et opprimer la Pologne.  Toute l’histoire du monde moderne est celle de la défaite des empires – ottoman, austro-hongrois, Reich allemand, soviétique, colonial, face aux exigences de liberté des nations. En prenant ainsi la posture de l’impérialisme et de l’oppression d’une nation, en se substituant à Moscou de l’ère soviétique, l’union bruxelloise, cette anti-Europe,  s’engage dans une voie suicidaire.

Maxime TANDONNET

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Author: Redaction