Sidération

Sincèrement, je ne trouve plus les mots pour décrire la honte que m’inspire le spectacle de ces élections présidentielles: trahisons, chantage, insultes, hystérie, manipulations, mensonges, calculs politiciens, bêtise. Jamais dans l’histoire, la France d’en haut, la France visible, médiatisée, n’avait atteint un tel niveau de déchéance. Aucun pays, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne s’est comporté aussi honteusement que la France d’aujourd’hui, j’entends la France apparente. Honte vis-à-vis de nos 27 partenaires européens, honte vis-à-vis du reste de la planète, de nos amis Africains, asiatiques, américains. Mais attention, les responsables de cette honte sont au nombre de 5000 à 10000, dans les médias et les plus hautes sphères des partis et des institutions de la France dite « d’en haut ». Je ne parle pas des Français de tous les jours, de vous et moi, qui sommes absolument révulsés par le spectacle en cours. Je le sais car je ne cesse de l’entendre partout ou je passe. Parmi le acteurs principaux de cette honteuse comédie, sincèrement, je n’en vois pas un pour racheter l’autre. Non, pas question pour moi de polémiquer avec la meute. Je ne souhaite pas, sur ces pages, prendre part au grand bêlement hystérique d’une France d’en haut qui a tout fait depuis 5 ans pour en arriver là et joue aujourd’hui les vierges effarouchées devant un désastre dont elle est entièrement responsable, qu’elle a sciemment engendré, pour  sombrer maintenant dans un grand déchaînement de crétinerie. Tout ce qui m’intéresse, par contraste avec le volcan d’imbécillité en cours, c’est le fond des problèmes. Comment en sommes nous arrivé là? De mon point de vue, les institutions, le présidentialisme forcené, ou l’hyperprésidence, ont une grande part de responsabilité. Mais dans ce climat d’abrutissement général, comment le faire comprendre? Tel était le thème de mon dernier papier à Figaro Vox. Je n’y vois pas de solution miracle. J’attends que cette épouvantable et honteuse élection présidentielle soit passée.  J’en redoute les conséquences: on ne se vautre pas ainsi dans le ridicule et la honte sans conséquences. Toutefois, je place une infime, infime lueur d’espoir dans la désintégration définitive de ce régime politique monstrueux, car fondé sur la mégalomanie d’une poignée de semi-débiles, l’aveuglement et l’abêtissement général; puis le retour de la France a la démocratie, à la République, à travers les élections législatives. C’était le thème sous-jacent à mon dernier article pour Atlantico, en tandem avec M. Bruno Jeudy.

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction

Sidération

Sincèrement, je ne trouve plus les mots pour décrire la honte que m’inspire le spectacle de ces élections présidentielles: trahisons, chantage, insultes, hystérie, manipulations, mensonges, calculs politiciens, bêtise. Jamais dans l’histoire, la France d’en haut, la France visible, médiatisée, n’avait atteint un tel niveau de déchéance. Aucun pays, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne s’est comporté aussi honteusement que la France d’aujourd’hui, j’entends la France apparente. Honte vis-à-vis de nos 27 partenaires européens, honte vis-à-vis du reste de la planète, de nos amis Africains, asiatiques, américains. Mais attention, les responsables de cette honte sont au nombre de 5000 à 10000, dans les médias et les plus hautes sphères des partis et des institutions de la France dite « d’en haut ». Je ne parle pas des Français de tous les jours, de vous et moi, qui sommes absolument révulsés par le spectacle en cours. Je le sais car je ne cesse de l’entendre partout ou je passe. Parmi le acteurs principaux de cette honteuse comédie, sincèrement, je n’en vois pas un pour racheter l’autre. Non, pas question pour moi de polémiquer avec la meute. Je ne souhaite pas, sur ces pages, prendre part au grand bêlement hystérique d’une France d’en haut qui a tout fait depuis 5 ans pour en arriver là et joue aujourd’hui les vierges effarouchées devant un désastre dont elle est entièrement responsable, qu’elle a sciemment engendré, pour  sombrer maintenant dans un grand déchaînement de crétinerie. Tout ce qui m’intéresse, par contraste avec le volcan d’imbécillité en cours, c’est le fond des problèmes. Comment en sommes nous arrivé là? De mon point de vue, les institutions, le présidentialisme forcené, ou l’hyperprésidence, ont une grande part de responsabilité. Mais dans ce climat d’abrutissement général, comment le faire comprendre? Tel était le thème de mon dernier papier à Figaro Vox. Je n’y vois pas de solution miracle. J’attends que cette épouvantable et honteuse élection présidentielle soit passée.  J’en redoute les conséquences: on ne se vautre pas ainsi dans le ridicule et la honte sans conséquences. Toutefois, je place une infime, infime lueur d’espoir dans la désintégration définitive de ce régime politique monstrueux, car fondé sur la mégalomanie d’une poignée de semi-débiles, l’aveuglement et l’abêtissement général; puis le retour de la France a la démocratie, à la République, à travers les élections législatives. C’était le thème sous-jacent à mon dernier article pour Atlantico, en tandem avec M. Bruno Jeudy.

Maxime TANDONNET


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