Pourquoi les insultes et les polémiques?

Tout n’est pas si innocent. Quand un haut responsable politique, n’importe lequel, commet un « dérapage »,  comme on le dit , aussi violent soit-il, ce n’est pas un hasard. Il le fait volontairement, dans un but précis: provoquer le scandale. On atteint alors le sommet de la politique de communication et de manipulation médiatique. Chacun est dans son rôle: le provocateur et les offusqués de service. Les grossièretés et paroles méprisantes tombés du plus haut sommet de la République ont un sens, un but bien précis dans la politique moderne. Elles visent à provoquer du tumulte, un écran de fumée destiné à masquer le pire: l’impuissance, le renoncement, l’impopularité. Le chaos verbal, l’esclandre national permet de recouvrir l’échec, d’occuper l’opinion, et gagner du temps, retarder la marche à l’abîme. Enfin, c’est l’objectif recherché. Mais malheureusement, les responsables politiques qui pratiquent ce petit jeu et leurs complices, c’est-à-dire ceux qui alimentent la tempête, se trompent. C’est toujours pareil, les « grands » sont intimement persuadés de l’inintelligence populaire. Ils se croient par définition plus intelligents que les « petits », ceux d’en bas, la vile multitude,  les « sans dents », les moutons noirs, etc… Mais c’est là que le bât blesse dangereusement. Ils n’imaginent pas à quel point leur jeu ne trompe personne. Ils se retrouvent pris à leur propre piège. Un dangereux engrenage se met en route, celui du mépris des grands et du dégoût populaire, et la crevasse ne cesse de s’élargir jusqu’au grand naufrage qui viendra bien un jour ou l’autre.

[Merci infiniment à d’éventuels auteurs de commentaires de bien vouloir s’en tenir au niveau de la réflexion politique générale, sans porter de jugements nominatifs qui n’apporteraient rien sur le fond]

Maxime TANDONNET


Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

Pourquoi les insultes et les polémiques?

Tout n’est pas si innocent. Quand un haut responsable politique, n’importe lequel, commet un « dérapage »,  comme on le dit , aussi violent soit-il, ce n’est pas un hasard. Il le fait volontairement, dans un but précis: provoquer le scandale. On atteint alors le sommet de la politique de communication et de manipulation médiatique. Chacun est dans son rôle: le provocateur et les offusqués de service. Les grossièretés et paroles méprisantes tombés du plus haut sommet de la République ont un sens, un but bien précis dans la politique moderne. Elles visent à provoquer du tumulte, un écran de fumée destiné à masquer le pire: l’impuissance, le renoncement, l’impopularité. Le chaos verbal, l’esclandre national permet de recouvrir l’échec, d’occuper l’opinion, et gagner du temps, retarder la marche à l’abîme. Enfin, c’est l’objectif recherché. Mais malheureusement, les responsables politiques qui pratiquent ce petit jeu et leurs complices, c’est-à-dire ceux qui alimentent la tempête, se trompent. C’est toujours pareil, les « grands » sont intimement persuadés de l’inintelligence populaire. Ils se croient par définition plus intelligents que les « petits », ceux d’en bas, la vile multitude,  les « sans dents », les moutons noirs, etc… Mais c’est là que le bât blesse dangereusement. Ils n’imaginent pas à quel point leur jeu ne trompe personne. Ils se retrouvent pris à leur propre piège. Un dangereux engrenage se met en route, celui du mépris des grands et du dégoût populaire, et la crevasse ne cesse de s’élargir jusqu’au grand naufrage qui viendra bien un jour ou l’autre.

[Merci infiniment à d’éventuels auteurs de commentaires de bien vouloir s’en tenir au niveau de la réflexion politique générale, sans porter de jugements nominatifs qui n’apporteraient rien sur le fond]

Maxime TANDONNET


Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction