Ouagadougou

sans-titreOuagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il n’existe aucun nom de ville qui n’évoque autant la douceur de vivre, la paix et la tolérance que cette capitale d’Afrique francophone si chère aux Français. En y commettant un nouveau massacre, plus d’une vingtaine de tués dans un hôtel, les terroristes islamistes montrent qu’aucun endroit au monde n’échappe à leur haine sanguinaire. La guerre planétaire en cours ne ressemble à aucune autre, se jouant des frontières, des Etats, des alliances avec le fanatisme pour seule arme de destruction massive. A une invasion militaire, on peut opposer la force armée, mais face au mélange de barbarie absolue et de culte du martyre, quelle peuvent être les armes de la raison? Les dirigeants occidentaux admettent que le monde est en guerre. Cependant, ils ne se comportent pas du tout comme les leaders d’un monde en guerre. Je pense aux larmes de M. Obama, aux pitreries médiatiques des gouvernants d’un grand pays européen que je ne citerai pas, aux trahisons de tel ou tel décidé à inscrire son nom dans l’histoire ou à passer pour un saint,  aux foutreries politiciennes en tout genre  auxquelles nous assistons en ce moment. Est-ce qu’un jour, un dirigeant occidental, un président ou un premier ministre, mettra fin à l’inconscience générale et lancera un cri à la Clemenceau: « je fais la guerre! »

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction