Nouvelle présidence du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Le 15 octobre, Ségolène Royal a reçu le nouveau président du GIEC, M. Hoesung Lee, élu le 6 octobre, lors de la 42e assemblée plénière du GIEC, ainsi que Valérie Masson-Delmotte, candidate de la France, élue co-présidente du Groupe de Travail n°1 du GIEC.

Hoesung Lee, désigné président du GIEC, originaire de la République de Corée, enseigne l'économie du changement climatique, l'énergie et le développement durable à l'École supérieure de l'énergie et de l'environnement de l'Université de Corée, en République de Corée. Il était jusqu'à présent l'un des trois vice-présidents du GIEC.

La candidate de la France Valérie Masson Delmotte prend le poste de co-présidente du groupe I au côté du co-président Panmao Zhai (Chine).

Valérie Masson-Delmotte travaille au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement. Spécialiste des climats passés et de la variabilité climatique, elle a été récompensée par de nombreux prix scientifiques nationaux et internationaux.

Le rôle du Groupe de travail I
Il est en charge des éléments scientifiques du changement climatique : Il analyse les changements récents du climat, en identifie les causes et les mécanismes.
Il synthétise les simulations permettant d'estimer les changements climatiques futurs, en fonction de différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines. Pour cela, il coordonne les travaux de plusieurs centaines d'auteurs.

Le Bureau du GIEC comprend 34 membres élus, dont la répartition assure une représentation équilibrée des différentes régions du monde et des pays développés ou en développement. L'Europe y dispose de 8 sièges.

A quoi servent les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ?
Créé en 1988, le GIEC publie tous les 6 à 7 ans un rapport d'évaluation sur le changement climatique. Il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007.
Le 5ème rapport, publié en 3 volumes, avait été présenté à la ministre en novembre 2014. Ces rapports scientifiques approuvés par les Gouvernements, servent de référence pour les négociations mondiales sous l'égide de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques.

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Author: Redaction