Les pays les plus inégalitaires sont aussi ceux où les écarts de performance entre filles et garçons en mathématiques sont les plus élevés

Les écarts de performance moyenne entre filles et garçons en mathématiques sont proches de zéro dans les pays développés. En revanche, les filles demeurent fortement sous-représentées parmi les 10% des élèves les meilleurs. Dans les pays de l'OCDE, il y a 7 filles pour 10 garçons parmi les élèves ayant des niveaux de performance considérés comme élevés en mathématiques, niveaux permettant de poursuivre des études scientifiques de haut niveau et d'accéder ainsi, assez largement, aux postes les mieux rémunérés et les plus hauts placés. Cette proportion de 7 pour 10 se retrouve également en sciences. Elle est, en revanche, inversée – 7 garçons pour 10 filles – en ce qui concerne les évaluations littéraires. Serait-ce simplement un phénomène de prédispositions spécifiques, les garçons ayant un esprit plus scientifique et les filles un esprit plus littéraire ? L'article publié le 16 mars dans la revue par Thomas Breda, Elyès Jouini et Clotilde Napp, des chercheurs de Paris School of Economics, de l'université Paris-Dauphine et du CNRS, éclaire ce débat d'un jour nouveau.

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Author: Redaction