Les étrangetés de la crise du covid 19

Le déroulement de cette crise du covid 19 donne lieu à des phénomènes incompréhensibles, des faits qui atteignent un tel niveau d’absurdité qu’en d’autres temps, ils seraient impossibles à croire. Que les dirigeants politiques continuent à communiquer, à pérorer, à parader, à prendre des bains de foule, à soigner leur popularité dans un tel climat où toute la population est confinée tandis que l’économie s’effondre comme un château de cartes, relève de la pure monstruosité. Faute de masques, faute de tests de dépistage, le remède miracle devrait voir le jour: une application numérique permettant de repérer et d’identifier sur son smartphone toute personne atteinte du virus. En principe pour s’en éloigner, mais un jour,  pour la montrer du doigt.  Comment des esprits normaux peuvent-ils concevoir et valider un mécanisme aussi lamentable avec tout l’usage qui pourrait en être fait? On interdit le jogging solitaire, qui ne présente pas le moindre risque – de l’avis de tous les scientifiques – , entre 10H et 19H: étrangler peu à peu l’infime reste de liberté qui nous demeure dans la vie quotidienne pour le plaisir sadique du coup de menton et du nivellement par le bas. La crise a  commencé il y a environ trois mois et  le confinement, c’est-à-dire l’assignation à résidence, mesure privative de la liberté, dure depuis un mois. Dans les vraies guerres, en trois mois, même en un mois, on produisait des milliers de chars, d’avions et d’obus. Or, en France, pays en pleine capilotade, en pleine déchéance, après trois mois, il est toujours quasiment impossible de trouver des masques et d’obtenir des tests de dépistage. C’est impossible à croire, mais pourtant, c’est la vérité. Alors, au fin-fond de l’impuissance, de l’incompétence et de la bêtise, il ne reste qu’à mentir, à se contre-dire, à gesticuler, à communiquer pour essayer de faire oublier la débâcle, à confiner les autres et à chercher des boucs émissaires. Et cela en toute béatitude innocente. Quand le cauchemar prendra-t-il fin?

Maxime TANDONNET

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction