Pour les condamnations à de l’emprisonnement ferme prononcées en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, c’est-à-dire toujours en présence du condamné, l’exécution de la peine intervient dès le jugement devenu exécutoire dans un peu moins d’un cas sur cinq (18 %) et au bout de trois ans, plus de neuf sur dix ont été mises à exécution (91 %), en partie sous forme d’aménagements de peine.
Les autres modes de comparution se caractérisent par une moindre présence des condamnés à l’audience (56 %). En conséquence, le taux de mise à exécution au bout de six mois est deux fois plus élevé lorsque le condamné est présent au moment du verdict que lorsqu’il est absent (53 % contre 26 %). L’écart reste encore important au bout de trois ans : 92 % contre 76 %.