Le chaos dans les lycées, quelle responsabilité?

La démission du proviseur de Maurice Ravel dans le XXe à Paris, à la suite de menaces islamistes, pour avoir exigé d’une lycéenne qu’elle retire son voile conformément à la loi, fait beaucoup de bruit. Alors, les politiciens au pouvoir donnent du menton. Jamais l’éducation nationale n’avait sombré dans un tel chaos: militantisme islamiste, violence, menaces de meurtre, effondrement du niveau. C’est en grande partie la faute des équipes au pouvoir qui sont censées diriger la France, notamment depuis 12 ans. A cause de leurs prétendues réformes, elles ont accéléré l’œuvre de destruction du lycée et favorisé le chaos. Ne soyons pas dupes: les moulinets, les coups de menton, la logorrhée virile et la diarrhée communicante, cette fuite dans l’exubérance vaniteuse et bavarde n’est jamais que le signe de l’impuissance. Ils ont affaibli le lycée avec la suppression des séries spécialisées et le sacrifice démagogique du bac (contrôle continu, « grand oral » imbécile, etc). Les projets de militarisation ou encasernement de la jeunesse – uniforme scolaire, service universel et autres idées piquées à la droite radicale – ne sont rien d’autre que des leurres destinés à distraire l’opinion du désastre en cours. En abandonnant la notion d’excellence scolaire, en saccageant l’enseignement des mathématiques, du français, de l’histoire, de la philosophie, des sciences, en dévalorisant les examens, en sabotant la transmission de l’intelligence, nos apprentis sorciers, comme la nature à horreur du vide, ont ouvert la voie à la violence et à la terreur islamiste. Ils sont responsables et coupables mais intouchables dans un régime politique fondé sur l’irresponsabilité. Pauvre Maurice Ravel, de voir son nom associé à une telle débâcle.

MT

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

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Le chaos dans les lycées, quelle responsabilité?

La démission du proviseur de Maurice Ravel dans le XXe à Paris, à la suite de menaces islamistes, pour avoir exigé d’une lycéenne qu’elle retire son voile conformément à la loi, fait beaucoup de bruit. Alors, les politiciens au pouvoir donnent du menton. Jamais l’éducation nationale n’avait sombré dans un tel chaos: militantisme islamiste, violence, menaces de meurtre, effondrement du niveau. C’est en grande partie la faute des équipes au pouvoir qui sont censées diriger la France, notamment depuis 12 ans. A cause de leurs prétendues réformes, elles ont accéléré l’œuvre de destruction du lycée et favorisé le chaos. Ne soyons pas dupes: les moulinets, les coups de menton, la logorrhée virile et la diarrhée communicante, cette fuite dans l’exubérance vaniteuse et bavarde n’est jamais que le signe de l’impuissance. Ils ont affaibli le lycée avec la suppression des séries spécialisées et le sacrifice démagogique du bac (contrôle continu, « grand oral » imbécile, etc). Les projets de militarisation ou encasernement de la jeunesse – uniforme scolaire, service universel et autres idées piquées à la droite radicale – ne sont rien d’autre que des leurres destinés à distraire l’opinion du désastre en cours. En abandonnant la notion d’excellence scolaire, en saccageant l’enseignement des mathématiques, du français, de l’histoire, de la philosophie, des sciences, en dévalorisant les examens, en sabotant la transmission de l’intelligence, nos apprentis sorciers, comme la nature à horreur du vide, ont ouvert la voie à la violence et à la terreur islamiste. Ils sont responsables et coupables mais intouchables dans un régime politique fondé sur l’irresponsabilité. Pauvre Maurice Ravel, de voir son nom associé à une telle débâcle.

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