Grenoble-Alpes, une métropole placée sous le signe de la transition énergétique
Un choix "naturel"
Le territoire de la métropole iséroise est composé à 88% d’espaces naturels, agricoles et forestiers. Cette richesse est constitutive de l’identité de Grenoble, et c’est donc naturellement que la métropole a rattaché son Pacte métropolitain d’innovation (PMI) à la thématique "transition énergétique et environnement", l’un des trois grandes orientations proposées au niveau national dans le cadre des PMI.Premier pôle urbain alpin, la métropole iséroise a naturellement choisi de développer un écosystème métropolitain intégré pour la transition énergétique, afin de répondre à trois enjeux majeurs :
- maintien du dynamisme économique au service de l’emploi ;
- lutte contre les changements climatiques et engagement dans la transition énergétique ;
- renforcement de la cohésion sociale du territoire.
"Grenoble s’affirme depuis près de quarante ans comme une des capitales françaises de l’innovation. (...) En signant aujourd’hui un pacte métropolitain, mon ambition est que l’État accompagne Grenoble-Alpes Métropole dans sa stratégie d’innovation et favorise son rayonnement international."
Les grands axes de l’écosystème
Le pacte métropolitain d’innovation de Grenoble, signé par le Premier ministre, s’articule donc autour de trois grands axes :- Le renforcement de la part des énergies renouvelables et de récupération dans l’approvisionnement énergétique du territoire, en cohérence avec le plan Air, énergie, climat et la dynamique Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV)
Le PMI prévoit également le raccordement du réseau de chaleur urbain de l’agglomération à la plateforme chimique du sud de la Métropole, qui permet une diversification de l’approvisionnement énergétique.
Enfin, la Métropole projette la construction d’un réseau de chaleur 100% biomasse sur le secteur Est, et soutient le développement des parcs photovoltaïque en milieu urbain.
- Le renouvellement de la gouvernance de l’énergie
- Le développement de projets "mobilité-déplacements" dans la dynamique de transition énergétique des territoires
"Dans les domaines de la transition énergétique et de la qualité de l’air, Grenoble a un temps d’avance et peut s’appuyer sur un écosystème exceptionnel qui réunit des centres de recherche de premier plan, des universités et des entreprises."
Solidarité entre les territoires
Dans le cadre du contrat de coopération métropolitaine (CCM), la métropole grenobloise contribuera au développement et à l’amplification des dynamiques de coopération avec les territoires environnants.Les possibilités de coopération identifiées par la métropole iséroise concernent trois thèmes principaux :
- Mobilités douces et transports en commun
- Diffusion de la dynamique économique métropolitaine avec les territoires péri-urbains et ruraux
- Renforcement de la coopération avec les massifs et parcs naturels régionaux
"Ce pacte est un outil pour favoriser la diffusion de ces innovations: nous avons ainsi voulu que la dynamique de la métropole contribue à la revitalisation industrielle et touristique des territoires voisins."
Un choix entre trois thématiques a été proposé au plan national pour cette démarche de partenariat État-métropoles : transition énergétique et environnement, ville intelligente et mobilités, excellence économique et rayonnement international.
Chaque pacte métropolitain d’innovation contient un volet dit "Contrat de coopération métropolitaine" (ou CCM) inspiré du dispositif "Contrats de réciprocité" lancé en 2015, et centré sur les projets de coopération des métropoles avec les espaces périurbains de leurs couronnes périphériques (les villes petites et moyennes et les espaces ruraux proches). Le CCM encadre notamment les transports, le développement économique, la transition numérique ou encore la gestion commune des ressources territoriales.
Ensemble, ils positionnent les métropoles françaises comme des acteurs de l’innovation urbaine en identifiant une quinzaine de destinations à "haut potentiel" pour les investissements internationaux. L’État apportera 150 millions d'euros de financements, principalement par l’intermédiaire du Fonds de soutien à l’investissement public local. La mise en réseau des métropoles contribuera à la diffusion de ces dispositifs innovants.
Pour en savoir plus sur les Pactes Etat-Métropoles :