Comme prévu…

DSC01207Bon, deux mots sur l’événement du jour, l’abandon du projet de la déchéance de la nationalité par le président de la République. Je le savais, je l’avais dit, et annoncé sans le moindre doute, trois mois auparavant. »Le sujet va occuper les esprits pendant des mois, déclencher des fureurs, déchaîner les passions, déchirer le pays. Cette tempête débouchera sur le néant » 7 janvier 2016. Ah, si j’étais écouté, si j’avais la moindre influence! Maintenant, il faut penser aux conséquences de cette débâcle du pouvoir politique. La faillite est intellectuelle, mentale, culturelle. La question du gouvernement, de sa nature, de ses objectifs est en toile de fond de ce fiasco. Le Sénat a eu raison de s’opposer à une réforme dont il est avéré qu’elle ne servait à rien. Bravo et merci au Sénat de la République. La Constitution est la loi suprême du pays. Nul n’a le droit d’y toucher à des fins politiciennes. Il est avéré que cette réforme était inutile. Inscrire dans la Constitution que la « loi détermine les conditions de la déchéance de la nationalité » est une pure lapalissade. La loi – article 25 du code civil – définit déjà les conditions de la déchéance de la nationalité. La leçon portera-t-elle? On ne gouverne pas par des manipulations et des coups médiatiques. C’est fini.  Etre au pouvoir, dans la seule perspective de s’y maintenir par tous les moyens possibles, ne saurait conduire qu’à une impasse et à l’échec. Il faut dire la vérité sur ce qui est possible et impossible, utile et inutile, changer radicalement la politique et la remettre au service du seul bien commun, de l’intérêt général.

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction