Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice, rencontre des personnels du service pénitentiaire d’insertion et de probation à Melun

Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice, s’est rendue vendredi 5 juillet 2013, à la rencontre des personnels du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) à Melun.

Cette visite s’inscrit dans le cadre la préparation de la réforme pénale, que la ministre soumettra dans les prochains jours au conseil d’Etat, en vue d’une présentation en conseil des ministres en septembre, et illustre le rôle majeur des SPIP dans l’efficacité de la politique pénitentiaire.

Les quatre premiers articles du projet de loi mettent en avant le service public pénitentiaire et notamment le SPIP. Les missions d’insertion et de probation sont intégrées dans les missions régaliennes de la direction de l’administration pénitentiaire. Elles occupent désormais une place prépondérante dans la capacité de l’administration pénitentiaire, non seulement à surveiller le détenu, mais aussi à préparer sa réinsertion sociale, seul rempart contre la récidive et la surpopulation carcérale.

Mais au‐delà de la loi, c’est l’organisation même du travail pénitentiaire qui sera revisitée pour accompagner cette réforme. Aussi la garde des Sceaux, ministre de la Justice, a‐t‐elle décidé d’annoncer aujourd’hui les moyens supplémentaires immédiats qu’elle mobilise pour les SPIP :

  • Création de 300 emplois supplémentaires pour les SPIP dès 2014, qui viendront donc s’ajouter aux 63 postes déjà créés en 2013.
  • Rétablissement dès cette année d’un comité technique spécifique aux SPIP, afin d’assurer au corps une visibilité spécifique au sein de l’administration pénitentiaire
  • Installation d’un groupe de travail dès septembre sur les métiers du SPIP, ses pratiques, sa déontologie, ainsi que sur la formation.
  • Ouverture de consultations relatives à l’organisation de la Direction de l’Administration Pénitentiaire, notamment sur les différentes sous‐directions de l’administration centrale.
  • Création d’un nouvel outil d’évaluation globale de la situation de la personne condamnée, élaboré avec les professionnels du secteur, pour remplacer le diagnostic à visée criminologique (DAVC), plus adapté pour déterminer les axes d’interventions socio‐éducatives.

Ces mesures immédiates permettront d’accompagner la mise en oeuvre de la réforme pénale, afin de permettre de donner toutes ses chances à la lutte contre la récidive, de réduire le nombre de victimes et d’assurer le droit pour tous à la sécurité.


Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice, rencontre des personnels du service pénitentiaire d’insertion et de probation à Melun Source : EnJustice.fr

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Author: Redaction