Burqa obligatoire à Kaboul, le grand silence des bonnes consciences

Le gouvernement des talibans ordonne l’obligation pour les femmes de porter la burqa. Cette mesure est d’une barbarie et d’une sauvagerie inouïe. C’est une manière d’engrillager les femmes partout où elles se déplacent. Leur prison de tissu ne les quitte jamais où qu’elles aillent. Les priver de visage revient à les déshumaniser, les anéantir. Une femme qui marche dans la rue n’est plus une personne mais une silhouette sans visage, privée de son identité, de sa personnalité. Le ministre des Affaires étrangère s’est trompé au moment de la chute de Kaboul en prétendant que les talibans pouvaient avoir changé. Gouverner, c’est prévoir dit-on. Mais surtout, ce qui impressionne, c’est une fois de plus le silence des défenseurs des droits de l’homme et des féministes. Où sont passés les communiqués indignés de gouvernements occidentaux? Et que dire de la torpeur des pourfendeurs de l’esclavagisme? Dès lors que des islamistes sont en cause, des ennemis de l’occident, les bonnes consciences se taisent en vertu de la haine de soi. Misogynie, sexisme, les mots ne suffisent pas. On est là face à un acte de sauvagerie inouïe visant les femmes Mais cela ne semble pas émouvoir grand monde… Cette indifférence, qui confine à la complicité: encore un signe de la soumission occidentale.

MT

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

Burqa obligatoire à Kaboul, le grand silence des bonnes consciences

Le gouvernement des talibans ordonne l’obligation pour les femmes de porter la burqa. Cette mesure est d’une barbarie et d’une sauvagerie inouïe. C’est une manière d’engrillager les femmes partout où elles se déplacent. Leur prison de tissu ne les quitte jamais où qu’elles aillent. Les priver de visage revient à les déshumaniser, les anéantir. Une femme qui marche dans la rue n’est plus une personne mais une silhouette sans visage, privée de son identité, de sa personnalité. Le ministre des Affaires étrangère s’est trompé au moment de la chute de Kaboul en prétendant que les talibans pouvaient avoir changé. Gouverner, c’est prévoir dit-on. Mais surtout, ce qui impressionne, c’est une fois de plus le silence des défenseurs des droits de l’homme et des féministes. Où sont passés les communiqués indignés de gouvernements occidentaux? Et que dire de la torpeur des pourfendeurs de l’esclavagisme? Dès lors que des islamistes sont en cause, des ennemis de l’occident, les bonnes consciences se taisent en vertu de la haine de soi. Misogynie, sexisme, les mots ne suffisent pas. On est là face à un acte de sauvagerie inouïe visant les femmes Mais cela ne semble pas émouvoir grand monde… Cette indifférence, qui confine à la complicité: encore un signe de la soumission occidentale.

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