Étiquette : CNRS
Formation des systèmes solaires : le rôle des « pièges à planètes »
Une équipe du laboratoire « Astrophysique, Instrumentation, Modélisation » Paris-Saclay (AIM CNRS/CEA/Université Paris Diderot) a élaboré un nouveau modèle représentant sur des millions d’années l’évolution de disques protoplanétaires. Ces structures géantes composées de poussières et de gaz seraient le lieu privilégié de formation des planètes grâce à la présence de ce que les chercheurs appellent des « pièges à planètes ». Avec ce nouveau modèle, les scientifiques ont pu déterminer les endroits les plus favorables pour former les planètes.
Ces résultats sont publiés en ligne, le 6 mai, par la revue.
Mammifères et oiseaux ont un tympan différent mais ils peuvent s’entendre !
Plusieurs études paléontologiques ont proposé que la formation du tympan chez les mammifères, les reptiles et les oiseaux aurait eu lieu indépendamment chez leurs ancêtres mais aucune preuve formelle n’a été trouvée dans les archives fossiles, le tympan n’étant jamais fossilisé. Une équipe internationale, composée de chercheurs japonais (université de Tokyo) et français (laboratoire Evolution des régulations endocriniennes Muséum National d’Histoire Naturelle / CNRS), a testé de manière expérimentale cette théorie, en centrant ses recherches sur l’origine embryonnaire du tympan d’animaux actuels. Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans.
Penser l’Afrique autrement
Mardi 5 mai 2015 à 10h00
Au siège du CNRS
3 rue Michel-Ange 75016 Paris
Métro : Michel-Ange Auteuil (lignes 9 et 10)
Création du Letma – Quatre organismes unissent leurs forces pour la compréhension des infrasons
Le Laboratoire études et modélisation acoustiques (LETMA) a été créé en mars 2015 par le CEA, le CNRS, l’Ecole Centrale de Lyon et l’Université Pierre et Marie Curie. Son activité porte sur l’analyse des phénomènes atmosphériques produisant des ondes acoustiques infrasonores. Il vise à créer une communauté de recherche reconnue au niveau national et international sur l’étude et la modélisation des infrasons.
Observer en direct le « réveil » d’une protéine
Avec quelle dynamique une protéine devient-elle fonctionnelle ? Des chercheurs de l’IBS (CEA/CNRS/Université Joseph Fourier), en collaboration avec l’EPFL et l’ENS de Lyon, ont conçu un dispositif de « résonance magnétique nucléaire » (RMN) capable d’observer le « réveil » progressif d’une protéine, de son état inerte à son état fonctionnel. Une première dans l’analyse de ces molécules biologiques complexes et en perpétuel mouvement. Ces travaux font l’objet d’une étude publiée dans la revue.
Observer en direct le « réveil » d’une protéine
Avec quelle dynamique une protéine devient-elle fonctionnelle ? Des chercheurs de l’IBS (CEA/CNRS/Université Joseph Fourier), en collaboration avec l’EPFL et l’ENS de Lyon, ont conçu un dispositif de « résonance magnétique nucléaire » (RMN) capable d’observer le « réveil » progressif d’une protéine, de son état inerte à son état fonctionnel. Une première dans l’analyse de ces molécules biologiques complexes et en perpétuel mouvement. Ces travaux font l’objet d’une étude publiée dans la revue.
1 % des espèces d’arbres stocke la moitié du carbone de l’Amazonie
Parmi les 16 000 espèces d’arbres qui peuplent la forêt amazonienne, un peu moins de 200 (soit près de 1 %) contribue à la moitié de la croissance et du stockage du carbone de tous les arbres. C’est ce que révèlent des travaux coordonnés par Rainfor, un réseau de chercheurs sud-américains et européens dont l’Inra, le CNRS, le CIRAD et publiés en ligne dans la revue. Cette découverte pourrait aider les scientifiques à prédire le comportement des forêts humides tropicales dans le contexte du changement climatique.
Comment une séquence d’ADN mobile trouve-t-elle sa cible ?
Pour comprendre comment les éléments transposables façonnent les génomes et y sont maintenus au cours des générations, une étape clé est de découvrir les mécanismes à l’origine de leur intégration ciblée. Des chercheurs du laboratoire Pathologie et virologie moléculaire (CNRS/Inserm/Université Paris Diderot), en collaboration avec des chercheurs du CEA et d’un laboratoire américain, ont identifié une interaction entre deux protéines, indispensable pour l’intégration d’un élément transposable dans une zone précise du génome d’une levure. Ces résultats, publiés le 1 mai dans la revue , soulignent le rôle de ces séquences d’ADN mobiles dans l’évolution et l’adaptation des organismes, et leur intérêt pour la thérapie génique.
Quand les cellules jouent les funambules
Seules ou en en groupe, sur un plan ou le long d’une fibre, les cellules qui migrent à partir des tumeurs primaires choisissent généralement le chemin le plus facile. C’est pourquoi, il est fréquent de les voir se déplacer à la frontière entre deux milieux et singulièrement autour de vaisseaux ou de fibres. Aujourd’hui, les chercheurs reproduisent au laboratoire ce mode de migration le long d’une fibre modèle. L’équipe CNRS/UPMC/Institut Curie dirigée par Pascal Silberzan, directeur de recherche CNRS, à l’Institut Curie vient de publier ses travaux dansle 28 avril 2015.
Alzheimer : l’eau pourrait servir de marqueur précoce
Une collaboration internationale à laquelle ont participé des chercheurs de l’Institut de biologie structurale (IBS CEA/CNRS/UJF), de l’Institut Laue Langevin et du Laboratoire des matériaux et du génie physique (LMGP CNRS/Grenoble INP), a mis en évidence que le mouvement des molécules d’eau pourrait constituer un marqueur indirect de la présence de fibres amyloïdes tau. Ces fibres sont directement impliquées dans le développement de la maladie d’Alzheimer et leur détection pourrait ainsi permettre un diagnostic précoce de la maladie. Ces résultats font l’objet d’une publication dansle 27/04/2015.
Batteries Li-ion : le vieillissement des accumulateurs étudié grâce à la chimie sous rayonnements ionisants
Une collaboration entre des équipes du CEA, du CNRS et de l’Université Paris-Sud vient de montrer que les outils de la chimie sous rayonnement permettent d’étudier le vieillissement des électrolytes d’accumulateurs lithium-ion. En particulier, il est possible de provoquer un vieillissement accéléré des électrolytes dans le but de faciliter les études sur leur durée de vie. Ces travaux sont publiés dansle 24 avril 2015. Au-delà, la technique pourrait aussi apporter une compréhension plus fine des mécanismes chimiques à l’uvre dans les accumulateurs dans le but d’en d’améliorer la durée et la sécurité d’utilisation.
« L’après-Charlie » : intégrisme et terrorisme, l’éclairage de la recherche française en sciences humaines et sociales
Suite aux attentats de janvier 2015, l’Alliance Athéna, le CNRS et la Conférence des présidents d’université (CPU) organisent une rencontre consacrée à l’intégrisme et au terrorisme, le 4 mai 2015 à Paris.
Le spectromètre micrométrique SWIFTS part à l’étude des séismes et des marées terrestres
Le plus petit spectromètre du monde est parvenu à mesurer d’infimes déformations de la croûte terrestre, de l’ordre d’un millimètre sur une longueur de mille kilomètres. Des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre (CNRS/Université Joseph Fourier/IRD/IFSTTAR/Université de Savoie) et de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph Fourier) ont en effet utilisé le spectromètre SWIFTS pour étudier ces mouvements encore mal connus. Ces travaux sont publiés le 23 avril 2015 dans la revue.
Les royaumes du Moyen Âge survivent dans les patronymes espagnols
En Espagne, l’adoption des noms de famille date de la fin du Moyen Âge. Cette époque correspond à la phase finale de la Reconquista des territoires arabes du sud par les royaumes catholiques du nord, un moment qui marque le début de l’unification politique du pays. Une équipe de recherche franco-espagnole, impliquant l’unité Eco-anthropologie et ethnobiologie (MNHN/CNRS) et l’université de Salamanque, s’est penchée sur la répartition géographique des patronymes espagnols, afin d’en identifier les différences régionales. Ces dernières correspondent, presque exactement, aux anciens royaumes de Navarre, de Castille-León et d’Aragon. Les royaumes du Moyen Âge survivent toujours dans la répartition des noms de famille en Espagne. Cette étude vient de paraître dans la revue américaine.
La structure fine du ribosome humain dévoilée
Une équipe de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC CNRS/Université de Strasbourg/Inserm) vient de mettre en évidence, à l’échelle atomique, la structure tridimensionnelle du ribosome humain complet et les interactions fines qui y ont lieu. Ces résultats, obtenus grâce à une technologie unique en France, ouvrent la voie à de nouvelles explorations sur certains effets secondaires des antibiotiques et, à terme, pour le traitement de maladies liées aux dysfonctionnements du ribosome et à la dérégulation de la synthèse des protéines. Ces travaux sont publiés dansle 22 avril 2015.
Penser l’Afrique autrement
Mardi 5 mai 2015 à 10h00
Au siège du CNRS
3 rue Michel-Ange 75016 Paris
Métro : Michel-Ange Auteuil (lignes 9 et 10)
Début juillet 2015, les Afriques seront à l’honneur à Paris. Deux mille chercheurs et acteurs de la société civile sont attendus, pour la première fois en France, à l’occasion de la sixième conférence européenne des études africaines (ECAS). Cette nouvelle édition, accueillie au Panthéon et à la Sorbonne du 8 au 10 juillet 2015, s’intéressera aux mobilisations collectives en Afrique. Cette année, le colloque se double d’un volet culturel : Africa Acts, une semaine d’événements culturels consacrés à la performance en Afrique et dans ses diasporas, qui se déroulera du 5 au 12 juillet 2015. Cette double manifestation à la croisée dela recherche et de la culture contemporaine, entend présenter des visages pluriels de l’Afrique, afin de dépasser stéréotypes et idées reçues simplistes. Ces deux évènements sont co-organisés par l’Institut des mondes africains (CNRS/Université Paris 1/IRD/AMU/EPHE/EHESS) et Les Afriques dans le monde (CNRS/Sciences Po Bordeaux).
Soigner la cécité : une nouvelle protéine en vue ?
Les maladies vasoprolifératives oculaires sont responsables de la perte de vision de millions de personnes dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, de nombreux patients ne répondent pas au traitement proposé ciblant un facteur spécifique, le VEGF. Une équipe de chercheurs Inserm au sein de l’Institut de la Vision (Inserm/CNRS/Université Pierre et Marie Curie) en association avec une équipe du Centre de recherche cardiovasculaire de l’université Yale, démontrent que le blocage d’une autre protéine, Slit2, empêche le développement pathologique des vaisseaux, responsable de ces maladies, dans un modèle animal. Ces travaux sont publiés dans.
#Visions épigénétiques
L’exposition , à découvrir à la Cité internationale des arts à Paris du 16 au 27 mai 2015, laisse libre cours à l’interprétation d’artistes contemporains sur la plasticité du vivant. Carole CHEBRON, Laurent DEROBERT, Lia GIRAUD, Paul L. HARRISON, Nora HERMAN, Diana MARKOZASHVILI, Marie-Luce NADAL se sont confrontés au monde scientifique afin d’établir un pont entre l’art et l’épigénétique, une discipline qui s’interroge sur le destin de nos cellules. Cette exposition s’inscrit dans la démarche Art-Science du réseau d’excellence européen EpiGeneSys, elle implique plusieurs chercheurs de l’Institut Curie, du CNRS et de PSL.
Début de la construction de LSST, l’un des plus puissants télescopes au monde
La première pierre du futur télescope LSST a été posée le 14 avril 2015par Michèle Bachelet, présidente du Chili, sur le site de Cerro Pachón dans les Andes chiliennes. Fruit d’un partenariat public-privé impliquant plusieurs établissements de recherche dans le monde, LSST sera doté de la plus puissante caméra numérique jamais construite, développée en partie par des laboratoires du CNRS. Ce télescope de 8,4 mètres de diamètre nous aidera ainsi à mieux comprendre la nature de l’énergie noire, responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers.
Réinventer la mémoire de nos ordinateurs en s’inspirant du cerveau
Comment concevoir une mémoire informatique plus rapide et moins énergivore ? Des chercheurs de l’Institut d’électronique fondamentale (CNRS/Université Paris-Sud) et du CEA-List ont décrypté les mécanismes physiques impliqués dans des mémoires informatiques magnétiques de nouvelle génération et montré que de tels mécanismes pouvaient être utilisés comme les « synapses » d’un nouveau type de système, neuro-inspiré, capable d’apprendre comment stocker et restituer des informations. Leurs travaux sont publiés en ligne dans la revuele 15 avril 2015.
2e édition d’Innovatives SHS : le salon s’agrandit et s’ouvre vers l’étranger
Modéliser les villes de demain en croisant géographie et informatique, éclairer les politiques publiques d’accès aux soins, améliorer les rapports humains au travail grâce à la linguistique, ou encore mettre en valeur le patrimoine par des dispositifs de médiation numériques innovants Ces créations issues de laboratoires de sciences humaines et sociales (SHS) sont quelques-uns des 65 projets qui seront exposés au salon , à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris 19), les 16 et 17 juin 2015. Le but ? Faciliter la rencontre entre chercheurs, monde entrepreneurial et décideurs publics, pour susciter des collaborations. Deux ans après le succès de sa première édition, le nombre et la diversité des projets présentés témoignent de la vitalité de l’innovation en SHS. Pour cette nouvelle édition, organisée par le CNRS en association avec l’Inra et le Consortium de valorisation thématique de l’Alliance Athéna, le salon s’ouvre à l’international, avec deux pays invités, l’Allemagne et le Canada (Québec).
Séminaire Ballons 2015 pour l’observation de la Terre
Le CNES, en association avec le CNRS, a réuni la communauté scientifique les 9 et 10 avril 2015 pour réfléchir aux besoins scientifiques prioritaires et aux évolutions à moyen et long terme du programme Ballons du CNES pour l’observation de la Terre. Les ballons constituent en effet un moyen expérimental unique pour étudier l’atmosphère de la Terre. Le CNES et les laboratoires français ont un savoir-faire reconnu au plan international, autant pour les infrastructures Ballons que pour l’instrumentation scientifique sous ballons.
La Fondation Bettencourt Schueller dévoile le palmarès varié et audacieux de ses prix scientifiques
La Fondation Bettencourt Schueller dévoile le palmarès varié et audacieux de ses prix scientifiques qui, pour un montant global de 1,9 million d’euros, récompensent la recherche biomédicale de haut niveau.
Allégations sur les publications d’Olivier Voinnet : le CNRS met en place une commission d’enquête scientifique
Au cours de ces derniers mois, de nombreux commentaires, pour la plupart anonymes, ont été publiés sur le site internet…
Bio-bitumes : des routes vertes à base de micro-algues ?
Les micro-algues constituent une source très prometteuse d’alternative au pétrole et ceci, sans concurrencer l’industrie alimentaire. Pour la première fois, elles ont été utilisées pour faire… du bitume ! Des chercheurs des laboratoires Chimie et interdisciplinarité : synthèse analyse modélisation (CNRS/Université de Nantes), Génie des procédés − environnement − agroalimentaire (CNRS/Université de Nantes/ONIRIS/Ecole des Mines de Nantes), Matériaux pour infrastructures de transports (Ifsttar), Conditions extrêmes et matériaux : haute température et irradiation (CNRS), en collaboration avec l’entreprise AlgoSource Technologies, ont apporté la preuve de concept de ce bio-bitume, dont les caractéristiques sont très proches du « vrai » bitume de nos routes. Leurs travaux sont publiés dans le numéro d’avril de la revue.
Le LHC à nouveau prêt à explorer les frontières de la physique
Les faisceaux de protons ont à nouveau parcouru le LHC le 5 avril 2015, après plus de deux ans d’arrêt. Le Grand collisionneur de hadrons, en maintenance depuis le 14 février 2013, est donc prêt à fonctionner pour permettre, durant les prochaines semaines, une montée d’énergie progressive des faisceaux, devant atteindre le record de 13 TeV. Les chercheurs pourront ensuite préparer la reprise des expériences avec les premières collisions de particules, prévues pour le début d’été 2015. Les équipes du CNRS et du CEA, qui ont accompagné la maintenance de cet outil exceptionnel et participé aux développements technologiques sur les détecteurs, attendent avec impatience ces premières collisions, prémices de nouvelles découvertes aux frontières de la physique.
Lier le destin de deux atomes par interférence quantique
Pour la première fois, des physiciens du CNRS et de l’Université Paris-Sud au Laboratoire Charles Fabry (CNRS/Institut d’Optique Graduate School) ont réalisé des interférences entre deux atomes distincts : envoyés de part et d’autre d’un « miroir semi-réfléchissant », les deux atomes en ressortent toujours ensemble. Ce type d’expérience, réalisé avec des photons il y a une trentaine d’années, était demeuré jusqu’à présent impossible avec de la matière, du fait de l’extrême difficulté à créer et manipuler des paires d’atomes indiscernables. Ce travail est publié dans la revuele 2 avril 2015.
Année internationale de la lumière – Plein feux sur les recherches menées par le CNRS
Qu’elle serve à caractériser la matière, à observer les confins de l’univers ou à produire de l’énergie, la lumière est une composante majeure dans de nombreux domaines de recherche. A l’occasion de l’Année internationale de la lumière, le CNRS vous propose de découvrir un échantillon des recherches menées autour de la lumière dans plusieurs laboratoires lyonnais : l’Institut des nanotechnologies de Lyon, l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon, l’Institut lumière matière et le Laboratoire de chimie de l’ENS Lyon.
MINES ParisTech, Safran et le CNRS lancent une Chaire industrielle ANR sur l’optimisation des propriétés mécaniques d’alliages aéronautiques
MINES ParisTech, première école en France par son volume de recherche contractuelle, Safran, l’Institut P’ (CNRS) et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) annoncent la création de la Chaire OPALE, « Optimisation des propriétés mécaniques d’alliages aéronautiques par le contrôle de la microstructure issue de la mise en forme ».
Un composé pharmacologique pour restaurer la transmission neuromusculaire
Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Paris Descartes viennent de mettre en évidence l’effet bénéfique du chlorure de lithium sur un groupe d’affections génétiques à l’origine de dysfonctionnements du muscle appelées myasthénies congénitales. Ces résultats obtenus sur un nouveau modèle d’étude de la pathologie chez la souris, sont publiés dans la revueet constituent une étape importante dans la recherche de traitements pour ces maladies rares.
Un composé pharmacologique pour restaurer la transmission neuromusculaire
Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Paris Descartes viennent de mettre en évidence l’effet bénéfique du chlorure de lithium sur un groupe d’affections génétiques à l’origine de dysfonctionnements du muscle appelées myasthénies congénitales. Ces résultats obtenus sur un nouveau modèle d’étude de la pathologie chez la souris, sont publiés dans la revueet constituent une étape importante dans la recherche de traitements pour ces maladies rares.
Un composé pharmacologique pour restaurer la transmission neuromusculaire
Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Paris Descartes viennent de mettre en évidence l’effet bénéfique du chlorure de lithium sur un groupe d’affections génétiques à l’origine de dysfonctionnements du muscle appelées myasthénies congénitales. Ces résultats obtenus sur un nouveau modèle d’étude de la pathologie chez la souris, sont publiés dans la revueet constituent une étape importante dans la recherche de traitements pour ces maladies rares.
Les éruptions volcaniques influencent durablement le climat dans l’Atlantique nord
Les particules émises lors d’éruptions volcaniques majeures refroidissent l’atmosphère par un effet « parasol », réfléchissant les rayons du soleil. Ces particules volcaniques ont un effet direct assez bref, deux à trois ans, dans l’atmosphère. Pourtant, elles modifient pendant plus de 20 ans la circulation océanique de l’Atlantique nord, qui relie courants de surface et courants profonds, et module le climat européen. C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs du CNRS, de l’IRD, du CEA et de Météo‐France en combinant, pour la première fois, des simulations climatiques, des mesures océanographiques récentes et des informations issues d’archives naturelles du climat. Ces résultats sont publiés le 30 mars 2015 dans.
Des salamandres géantes au temps des premiers dinosaures
Une équipe internationale comprenant un paléontologue du Centre de recherches en paléobiodiversité et paléoenvironnements (CNRS/Muséum national d’Histoire naturelle/UPMC) a découvert au Portugal une nouvelle espèce desalamandre géantefossile. Baptisée , elle a été trouvée dans une roche âgée d’environ 230 millions d’années. Ces travaux, publiés le 24 mars 2015 dans la revue , confirment que ces énormes amphibiens carnivores florissaient à l’époque des premiers dinosaures.
Combiner magnétisme et lumière pour lutter contre le cancer
En combinant, dans un liposome, des nanoparticules magnétiques et des photosensibilisateurs, activés simultanément et à distance par des stimuli physiques externes (un champ magnétique et la lumière), des chercheurs des laboratoires Matière et systèmes complexes (CNRS/Université Paris Diderot) et Physicochimie des électrolytes et nanosystèmes interfaciaux (CNRS/UPMC), ont obtenu, chez la souris, une régression tumorale totale. Non toxiques en l’absence d’activation, de telles thérapies permettent également de réduire les effets secondaires. Ces résultats, qui montrent l’importance des thérapies multiples, sont publiés dansle 24 mars 2015.
Body ou turbulette ? Une question plus sérieuse qu’il n’y paraît
Des chercheurs du laboratoire Éthologie animale et humaine (CNRS/Université de Rennes 1), en collaboration avec un pédiatre néonatalogiste du CHRU de Brest, ont observé l’impact de l’habillement des prématurés sur leur comportement. Les bébés enveloppés d’une turbulette sont moins actifs, et touchent moins fréquemment d’autres parties de leur corps que les bébés vêtus d’un simple body. Les scientifiques supposent que les premiers pourraient être plus stressés pour deux raisons : leurs mouvements sont entravés, et de ce fait les gestes d’autocontact, réconfortants, sont chez eux plus rares. Cette étude est publiée le 17 mars 2015 dans la revue.