Nés sans bras, dans un rayon de 17 km autour de Druillat : un trajet nucléaire en question

De la Centrale Nucléaire EDF du BUGEY au Centre de conditionnement et de stockage de MORVILLIERS
De la Centrale Nucléaire EDF du BUGEY au Centre de conditionnement et de stockage de MORVILLIERS

Last updated: novembre 1, 2018 at 19:45

18 cas d’enfants nés sans bras uniquement dans l’Ain dans un rayon de 17 km autour de Druillat. L’anomalie ne semblant pas génétique, les causes tirent leur origine, ailleurs.

Le transport des déchets nucléaires depuis la Centrale de Bugey jusqu’à Morvilliers sur la carte ne laisse – peut-être – que peu de marge au hasard.

2018 – Emmanuelle Amar ne sera plus à la tête du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) à partir du 31 décembre 2018. L’épidémiologiste, qui avait donné l’alerte après la naissance de sept enfants sans bras ou sans mains dans l’Ain entre 2009 et 2014 dans un rayon de 17 km autour du village de Druillat, a reçu sa lettre de licenciement vendredi, selon le Journal du Dimanche. Les cinq autres personnes travaillant avec elle vont aussi être licenciées.

2010 – Création par EDF, sur la commune de Saint-Vulbas (Ain), d’une installation nucléaire dénommée installation de conditionnement et d’entreposage de déchets activés (ICEDA)

le 21/05/2010  |  Ain

Décret n° 2010-402 du 23 avril 2010 Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer,en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat JO du 25 avril 2010 – NOR : DEVP1003766D

EDFAfin de respecter ses engagements et d’assurer ses responsabilités d’industriel en conformité avec son programme de déconstruction, EDF construit une installation temporaire, appelée ICEDA, sur le site de la centrale du Bugey. Elle permettra de conditionner et d’entreposer une partie des déchets issus des 9 réacteurs EDF (dont Bugey 1) en cours de déconstruction. Ces déchets seront ensuite évacués vers le centre de stockage définitif de l’ANDRA (Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) prévu à l’horizon 2025 par la loi.

  •  ICEDA permettra de conditionner et d’entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction. Ces déchets représentent moins de 0,1% du total des déchets de déconstruction soit environ 500 tonnes.
  •  ICEDA accueillera aussi des déchets métalliques issus de l’exploitation des centrales en fonctionnement (1500 tonnes environ), qui seront eux aussi évacués ensuite vers le centre de stockage définitif.
  •  ICEDA permettra aussi de faire transiter les déchets graphites issus de la déconstruction du réacteur de Bugey 1 avant leur évacuation vers le futur centre de stockage de l’ANDRA.
  •  ICEDA assurera le confinement de la radioactivité et garantira l’absence d’impact sur le public et sur l’environnement.
Entreposer n’est pas stocker
Contrairement au stockage, l’entreposage désigne une solution temporaire.
La durée prévue d’exploitation d’ICEDA est de 50 ans.

  •  Pour des raisons de synergie et d’optimisation de la gestion des déchets,
  •  Bugey 1 sera le premier réacteur UNGG (filière graphite gaz) démantelé,
  •  Le site de Bugey est raccordé au réseau ferroviaire, ce qui facilitera l’acheminement des déchets venus des autres sites en déconstruction,
  •  Les 8000 m² d’ICEDA seront implantés sur une parcelle à l’intérieur du site du Bugey, propriété EDF.
  • CIRES & CSA (pdf) ANDRA

Sinon 
2015 – À l’université de La Plata, le professeur Damiañ J. Marino, du département de chimie, est un spécialiste de la contamination par les pesticides. Il a participé à de nombreuses études, mettant en cause des produits phytosanitaires. L’une d’elles montre « la présence du glyphosate jusque dans le coton utilisé dans des produits d’hygiène féminine » ; 85% des tampons et serviettes hygiéniques et c’est même 100% pour les cotons et gazes stériles qui contiennent cet herbicide puissant, plus connu sous son nom commercial de Roundup, du géant américain Monsanto selon une étude argentine.

Le professeur Damiañ J. Marino énumère une liste qui distinguent les villes étudiées des chiffres nationaux : obésité des enfants, diabète, infertilité, dépression, autisme, liés au glyphosate. S’y ajoutent toutes ces malformations congénitales, allant jusqu’aux cas désespérés des spina bifida, myéloméningocèle ou des enfants-sirènes. « Ces malformations sont le résultat direct de l’action du glyphosate sur l’acide rétinoïque, lequel a pour fonction de permettre l’expression des gènes assurant la constitution de la morphologie. »

« Lors de tests urinaires, nous nous sommes aperçus que 43% des personnes présentaient du glyphosate, au moins à l’état de traces». Cette contamination est le plus souvent d’origine alimentaire.

Le livre anti toxique Docteur Laurent ChevallierPour Laurent Chevallier, auteur de Le livre antitoxique publié chez Fayard, si les tampons contiennent du glyphosate, «les muqueuses peuvent être effectivement une voie de contamination. De façon générale, la paroi vaginale est très absorbante et davantage encore pendant les règles».

Nous vivons dans un monde où la chimie de synthèse est partout : dans notre alimentation, nos vêtements, nos maisons… Or il serait naïf de croire que les effets de ces produits sur notre santé sont suffisamment évalués. Face aux intérêts des lobbies et devant le laxisme dont font bien souvent preuve les pouvoirs publics, il est possible, individuellement et collectivement, de passer à l’action. Quels sont les produits à éviter absolument, et par quoi les remplacer ? Quels aliments, quels produits d’entretien, quels cosmétiques faut-il privilégier ? Comment mieux vous protéger, ainsi que vos enfants ? Le docteur Laurent Chevallier donne, à partir de bases scientifiques, les clés pratiques pour que chacun d’entre nous puisse adopter facilement un mode de vie bien plus sain et responsable.

On trouvera en fin d’ouvrage, un guide antitoxique pour se repérer au quotidien.

Le docteur Laurent Chevallier est praticien attaché en centre hospitalo-universitaire, consultant nutrition et chef de l’unité de médecine environnementale de la clinique du Parc (Castelnau-le-Lez) et de nutrition à la maternité de la clinique Clémentville (Montpellier), en pointe dans le développement durable. Il est l’auteur de nombreux livres à succès traduits dans différents pays dont 60 ordonnances alimentaires (Masson, 2011), Je maigris sain, je mange bien (Fayard, 2011).

Author: Redaction