I.A, Web3, I.O.T… Qui construira le commerce de demain ?

6,5 milliards d’euros d’investissement en 2022. Le monde du retail, comme tous les secteurs, investit énormément dans l’i pour optimiser l’ensemble de ses process comme la logistique, l’encaissement, le merchandising, ou encore l’expérience et la relation client. Ainsi, de nouvelles formes d’IA, dîtes créatives ou génératives, telles ChatGPT, Midjourney commencent à redéfinir notre manière de consommer et de faire du commerce. Certes avec plus d’inspiration, plus de créativité et plus de réactivité … mais à quel prix ?

Aujourd’hui, ces écosystèmes technologiques (Internet des Objets, blockchain, métavers, Web 3, IA Générative) sont en train de dessiner les fondements d’un commerce omniverse.

Comment le monde du Web3 est-il en train de créer les marques de demain et une nouvelle approche de la relation clients ? Le domicile des consommateurs est-il en train de se transformer en un hub de monitoring de leur bien-être ? Le « in-vehicle commerce »  va-t-il se généraliser avec la digitalisation du secteur automobile ? L’IA générative va-t-elle accélérer « l’assistant de vie personnel » ?

À propos de l’Echangeur BNP Paribas Personal Finance

L’Echangeur BNP Paribas Personal Finance est le centre d’innovation technologique et marketing appliquée au commerce de détail, qui décrypte pour les grands acteurs de la distribution et du e-commerce les nouveaux usages des consommateurs et les accompagne dans la conception de leurs stratégies de développement.L’accompagnement de l’Echangeur est fondé sur l’alliance d’expertises et d’outils marketing, data, new tech, innovation. Depuis plus 20 ans, les entreprises du CAC 40, les enseignes de la Distribution et les grandes marques font confiance à l’Echangeur BNP Paribas Personal Finance. Retrouvez l’actualité analysée sur

À propos de BNP Paribas Personal Finance

BNP Paribas Personal Finance est un acteur majeur du financement aux particuliers en France et en Europe au travers de ses diverses activités de crédit à la consommation. Filiale à 100% du groupe BNP Paribas, BNP Paribas Personal Finance compte près de 20 000 collaborateurs et opère dans une trentaine de pays. Avec des marques comme Cetelem, Cofinoga, Findomestic ou encore AlphaCredit, l’entreprise propose une gamme complète de crédits aux particuliers disponibles en magasin, en concession automobile ou directement via ses centres de relation client et sur Internet.

Depuis de nombreuses années, BNP Paribas Personal Finance a développé une stratégie active de partenariat avec les enseignes de distribution, les constructeurs et les distributeurs automobiles, les webmarchands, et d’autres institutions financières (banque et assurance) fondée sur son expérience du marché du crédit et sa capacité à proposer des services intégrés adaptés à l’activité et à la stratégie commerciale de ses partenaires.

En 2018, BNP Paribas Personal Finance a défini sa raison d’être  » Au service de ses clients et de ses partenaires, favoriser l’accès à une consommation plus responsable et plus durable « , et l’a positionnée comme cadre de référence de son plan stratégique à horizon 2025, avec des efforts soutenus sur quatre domaines : l’inclusion financière, la transition énergétique de l’habitat, la mobilité durable et l’économie circulaire. BNP Paribas Personal Finance fait ainsi évoluer ses offres commerciales de manière à soutenir l’accès du plus grand nombre à cette consommation plus durable et plus responsable.


À propos du Web3

Le Web3 ou Web 3.0 est un terme utilisé pour désigner l’idée d’un web décentralisé exploitant la technologie des chaînes de blocs (blockchain), se voulant ainsi le successeur du Web 2.0, terme utilisé pour désigner le web « social »1.

Bien qu’impliquant une critique du Web 2.0 pour sa centralisation des données des utilisateurs et de l’oligopole des plateformes2, le Web3 embryonnaire tel qu’il existe en 2022 n’est pas à l’abri de la centralisation et consolidation de ces quelques acteurs en oligopole3.

Origines

L’acception du Web3 est aujourd’hui différente du concept de 1999 de Tim Berners-Lee pour un web sémantique4. En 2006, Berners-Lee a décrit le Web sémantique comme un composant du Web 3.0, qui est différent du terme Web3 dans le contexte des crypto-monnaies4.

Le terme « Web3 » a été premièrement utilisé par le fondateur de Polkadot et le cofondateur d’Ethereum, Gavin Wood, en 2014, faisant référence à un « écosystème en ligne décentralisé basé sur la blockchain »5. En 2021, l’idée d’un Web3 a gagné en popularité, en particulier vers la fin de 20216, en grande partie en raison de l’intérêt des enthousiastes de crypto-monnaies et des grands investisseurs6,7. Des dirigeants de la société de capital risque Andreessen Horowitz sont allés voir le gouvernement Américain en octobre 2021 pour faire pression en faveur du Web3 comme solution potentielle aux questions sur la réglementation du Web8.

Certains auteurs faisant référence au concept de décentralisation du Web emploient également le terme de « Web3 », ou encore plus couramment de « Web 3.0 »9.

Concept

Les définitions du Web3 diffèrent, et le terme a été décrit par Bloomberg comme « flou », mais elles tournent autour de l’idée de décentralisation et intègrent généralement des technologies de blockchain, telles que diverses crypto-monnaies ou jetons non fongibles (NFT)6.

Bloomberg décrit le Web3 comme une idée qui « construirait des actifs financiers sous forme de jetons dans le fonctionnement interne de presque toute activité sur Internet »10. La création de ces jetons permettrait, en plus de l’aspect décentralisé, un bénéfice important pour les sociétés en leur permettant de créer un mécanisme extrêmement puissant d’incitation et d’alignement des intérêts entre elles et leurs clients11. Ce mécanisme s’incarne parfaitement avec le concept d’organisations autonomes décentralisées (DAOs)12 . La finance décentralisée (DeFi) est un autre concept clé, où les utilisateurs échangent de l’argent sans intervention bancaire ou gouvernementale6.

L’identité auto-souveraine permet aux utilisateurs de s’identifier sans s’appuyer sur un système d’authentification tel qu’OAuth, dans lequel une autorité de confiance doit être contactée13. Des spécialistes ont fait valoir que le Web3 fonctionnerait probablement en tandem avec les sites Web 2.0, et que ceux-ci intégreront certaines technologies du Web3 afin d’améliorer leurs services14.

Réception

Les spécialistes et journalistes ont souvent décrit le Web3 comme une solution potentielle aux préoccupations de plus en plus présentes au regard de la centralisation excessive de Web aux mains de quelques grandes entreprises6,8. Certains pensent que le Web3 pourrait améliorer la sécurité et la confidentialité des données au-delà de ce qui est actuellement possible avec les plateformes Web 2.015Bloomberg déclare que ceux qui sont sceptiques trouvent que le Web3 « est loin d’être utilisable au-delà d’un nombre limité d’applications, dont beaucoup sont des outils destinés aux négociateurs de crypto »16The New York Times a rapporté que plusieurs investisseurs parient 27 milliards de dollars sur le fait que Web3 « est l’avenir d’Internet »17,18.

Certaines entreprises Web 2.0, dont Reddit et Discord, ont exploré l’intégration de technologies Web3 sur leurs plateformes6,19. Le 8 novembre 2021, le PDG Jason Citron a tweeté une capture d’écran suggérant que Discord explorait l’intégration de portefeuilles de crypto-monnaies. Deux jours plus tard, après une forte réaction de ses utilisateurs19,20, Discord a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’intégrer de telles technologies et qu’il s’agissait uniquement d’un concept interne développé dans le cadre d’un hackathon20. Le 20 janvier 2022, Twitter a mis en place une nouvelle fonctionnalité pour permettre aux abonnés du service payant Twitter Blue de montrer leurs jetons non fongibles sur leur photo de profil21.

Certains spécialistes en droit cités par The Conversation ont exprimé des inquiétudes quant à la difficulté de réglementer un Web décentralisé, qui, selon eux, pourrait rendre plus difficile la prévention de la cybercriminalité, du cyberharcèlement, des discours de haine et de la pédopornographie9. Mais, il déclare également que « [le Web décentralisé] représente les espoirs du passé selon lesquels Internet briserait les structures de pouvoir existantes ». Certaines autres critiques sur le Web3 voient le concept comme faisant partie d’une bulle des crypto-monnaies et de tendances basées sur la blockchain qu’ils considèrent comme surmédiatisées19. Certains ont exprimé des inquiétudes quant à l’impact environnemental des crypto-monnaies et des jetons non fongibles (NFTs)22, même si la preuve d’enjeu permet aujourd’hui de réduire leur impact environnemental23. D’autres ont exprimé leur conviction que le Web3 et les technologies associées facilitent la réalisation de ventes pyramidales7.


Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Web3 de Wikipédia en français (auteurs)


Author: Rédaction