« Un instrument de coopération judiciaire de proximité qui a fait ses preuves ». C'est ainsi que Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice, a qualifié le Réseau Judiciaire Européen (RJE) lors de l'ouverture de cette journée. Composé de magistrats praticiens de l'entraide en matière pénale, ce Réseau a pour objectif de faciliter l'exécution et la coordination des demandes d'entraide pénales au sein de l'Union européenne.
Ecoutez l'interview de Florin-Razvan Radu, expert national détaché auprès du RJE. Il précise notamment le rôle de ce réseau et l'articulation entre le RJE et Eurojust.
Le RJE a mis en place des points de contact au sein des pays membres de l'Union européenne et des pays en voie d'adhésion. A l'échelle française, ces points de contact sont répartis à trois niveaux. Il existe des points de contact nationaux (en administration centrale) et des points de contact régionaux (dans chaque parquet général de chaque cour d'appel et dans plusieurs juridictions interrégionales spécialisées). Chaque magistrat de liaison français en poste dans un Etat membre de l'Union européenne remplit également le rôle de point de contact. La France est l'Etat membre qui dispose du plus grand nombre de points de contact, 50 au total.
Ecoutez l'interview de Caroline Gontran, cheffe du bureau de l'entraide pénale internationale au ministère de la Justice. Elle explique notamment le rôle des points de contact nationaux et régionaux.
Florence Galtier est le point de contact régional au sein de la Cour d'appel de Toulouse. Elle revient sur son travail quotidien en tant que point de contact régional.
© MJ/Dicom/Damien Arnaud