Vent de folie

« Rare chez les individus, la folie est en revanche la règle des groupes, des partis, des peuples et des époques » (Nietzsche PDBM n°156). Depuis deux ans, les gouvernements ont tout essayé, confinements, enfermement à domicile et laissez-passer bureaucratiques, masques dans la rue, fermeture des restaurants et des commerces, couvre-feu, passe-sanitaire, vaccination de masse. Ils ont échoué et le virus mute et continue sa course planétaire, par grandes vagues, défiant les uns après les autres tous les prétendus remèdes miracles. La psychose planétaire à propos d’une épidémie dont la léthalité est extrêmement réduite et l’impuissance des pouvoirs publics à la maîtriser a pour effet d’affaiblir les repères de la civilisation. Le discours qui consiste à désigner (contre l’évidence) des boucs émissaires à cette impuissance – l’infime minorité des « non vaccinés » (moins d’un dixième de la population) – est tragiquement humain. Mais le plus affligeant n’est pas que des pouvoirs politiques s’y adonnent. Après tout, ce ne sera pas la première ni la dernière fois que des dirigeants s’inventent des « pelés et des galeux » pour les accabler de leurs propres défaillances (Relire le célèbre « les animaux malades de la peste »). Le réflexe est aussi ancien que l’humanité. La belle leçon, c’est que le système des pelés et des galeux fonctionne toujours à la perfection, même dans une époque qui se prétend éclairée par la science. Les quelques voix du bon sens paraissent s’éteindre les unes après les autres étouffées par la brouillard de la peur, des manipulations et du conformisme haineux. Profitons des dernières, à l’image de celle du docteur Gérald Kierzek médecin urgentiste pour le Figaro Vox: une bouffée d’intelligence et de courage. [l’interview, réservée aux abonnés, mérite à elle seul de s’abonner!]. Bref extrait: « Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus on l’a bien compris avec cette énième vague de cas positifs malgré une large couverture vaccinale. Dès lors, on peut se poser la question du maintien de ce passe sanitaire ou vaccinal comme mesure barrière puisqu’il n’empêche les contaminations et ne protège donc pas […] Le climat de stigmatisation de telle ou telle frange de la population est délétère pour une société que je préfère solidaire. Convaincre et ne pas dénoncer me semblerait plus responsable. »

MT

Lire la suite sur le blog perso de Maxime Tandonnet ...

Author: Redaction

Vent de folie

« Rare chez les individus, la folie est en revanche la règle des groupes, des partis, des peuples et des époques » (Nietzsche PDBM n°156). Depuis deux ans, les gouvernements ont tout essayé, confinements, enfermement à domicile et laissez-passer bureaucratiques, masques dans la rue, fermeture des restaurants et des commerces, couvre-feu, passe-sanitaire, vaccination de masse. Ils ont échoué et le virus mute et continue sa course planétaire, par grandes vagues, défiant les uns après les autres tous les prétendus remèdes miracles. La psychose planétaire à propos d’une épidémie dont la léthalité est extrêmement réduite et l’impuissance des pouvoirs publics à la maîtriser a pour effet d’affaiblir les repères de la civilisation. Le discours qui consiste à désigner (contre l’évidence) des boucs émissaires à cette impuissance – l’infime minorité des « non vaccinés » (moins d’un dixième de la population) – est tragiquement humain. Mais le plus affligeant n’est pas que des pouvoirs politiques s’y adonnent. Après tout, ce ne sera pas la première ni la dernière fois que des dirigeants s’inventent des « pelés et des galeux » pour les accabler de leurs propres défaillances (Relire le célèbre « les animaux malades de la peste »). Le réflexe est aussi ancien que l’humanité. La belle leçon, c’est que le système des pelés et des galeux fonctionne toujours à la perfection, même dans une époque qui se prétend éclairée par la science. Les quelques voix du bon sens paraissent s’éteindre les unes après les autres étouffées par la brouillard de la peur, des manipulations et du conformisme haineux. Profitons des dernières, à l’image de celle du docteur Gérald Kierzek médecin urgentiste pour le Figaro Vox: une bouffée d’intelligence et de courage. [l’interview, réservée aux abonnés, mérite à elle seul de s’abonner!]. Bref extrait: « Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus on l’a bien compris avec cette énième vague de cas positifs malgré une large couverture vaccinale. Dès lors, on peut se poser la question du maintien de ce passe sanitaire ou vaccinal comme mesure barrière puisqu’il n’empêche les contaminations et ne protège donc pas […] Le climat de stigmatisation de telle ou telle frange de la population est délétère pour une société que je préfère solidaire. Convaincre et ne pas dénoncer me semblerait plus responsable. »

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