Paris, le 30 septembre 2015
Alors que les réseaux 4G se déploient déjà très largement à l’échelle mondiale, l’industrie des télécommunications anticipe d’ores et déjà l’évolution vers une 5ème génération de réseaux mobiles, envisagée à l’horizon 2020. Le développement de la 5G vise à démultiplier la capacité et la rapidité des réseaux mobiles, et à améliorer la connectivité afin d’accompagner l’émergence de nouveaux usages comme l’internet des objets.
C’est dans ce contexte que l’ARCEP a délivré à la société Orange une autorisation d’expérimentation pour procéder à des tests sur la commune de Belfort jusqu’à la fin de l’année 2016. Ces tests constituent une étape vers le développement des technologies 5G. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme européen 5G-PPP, un partenariat public-privé entre la Commission européenne et l’industrie des télécommunications, et plus particulièrement dans le cadre du projet mmMagic.
Ce projet a pour objectif d’étudier les conditions d’utilisation par la 5G de bandes de fréquences dites « millimétriques », entre 6 GHz et 100 GHz. Ces fréquences très hautes sont encore inutilisées par les réseaux mobiles actuels et représentent un enjeu majeur pour atteindre les objectifs de performance attendus par la 5G. A cet égard, la recherche de fréquences 5G harmonisées mondialement dans cette gamme sera lancée au lendemain de la Conférence mondiale des radiocommunications de novembre 2015.
La délivrance de cette autorisation expérimentale s’inscrit dans le cadre plus large des actions que l’ARCEP mène pour stimuler l’innovation. L’ARCEP a ainsi délivré, depuis le 1er janvier 2015, environ 75 autorisations d’utilisation de fréquences à vocation expérimentale.