Étiquette : CNRS
Mars, une activité fluviale globale tardive ?
L’activité fluviale sur la planète Mars, se serait prolongée à l’échelle globale de la planète jusqu’à la période Hespérien (comprise entre 3,7 et 3,2 milliards d’années) puis arrêtée relativement rapidement autour de 3.5 Ga. C’est ce que Sylvain Bouley du laboratoire Geosciences Paris-Sud (GEOPS, Université Paris-Sud/CNRS) et Robert Craddock (Smithsonian Institution) ont démontré en étudiant un grand nombre de réseaux de vallées fluviales danset(hémisphère sud de Mars). Ces résultats sont publiés dans ledu 15 juillet 2014.
Une approche révolutionnaire pour l’étude du microbiote intestinal
Une collaboration internationale au sein du consortium MetaHIT pilotée par l’Inra et impliquant des équipes du CEA, du CNRS et de l’Université d’Evry, a mis au point une nouvelle méthode pour l’analyse du génome global, ou métagénome du microbiote intestinal. Cette méthode permet de réduire considérablement la quantité d’éléments à analyser tout en délivrant des données de haute qualité, avec des résultats encore plus précis et plus rapides à obtenir. Les chercheurs ont ainsi pu reconstituer le génome complet de 238 bactéries intestinales dont 75% étaient jusqu’alors inconnues. Ces travaux sont publiés le 6 juillet 2014 dans
Les séismes géants éclairent les volcans sous pression
Des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre (CNRS/Université Joseph Fourier/Université de Savoie/IRD/IFSTTAR) et de l’Institut de physique du globe de Paris (CNRS/Université Paris Diderot/IPGP), en collaboration avec des chercheurs japonais, ont observé, pour la première fois,la réponse des volcans japonais aux ondes sismiques émises lors du séisme géant de Tohoku-oki (2011). Ces observations renseignent la manière dont les séismes peuvent impacter les volcans. Elles devraient permettre d’améliorer l’estimation du risque d’éruptions volcaniques majeures à travers le monde. Leur étude est publiée le 4 juillet 2014 dans.
Quels effets agronomiques et environnementaux d’épandages issus de résidus ?
A la demande des ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie, l’Inra, le CNRS et Irstea ont mené une Expertise scientifique collective (ESCo) sur les effets agronomiques et environnementaux de l’épandage des matières fertilisantes d’origine résiduaire (effluents d’élevage, composts, boues ). Un colloque de restitution des résultats de l’expertise a eu lieu le 3 juillet 2014 à Paris.
HESS-II, le plus grand observatoire gamma au monde, détecte son premier pulsar
Installé en Namibie, l’observatoire HESS-II vient de détecter des milliers de rayons gamma en provenance du pulsar Vela situé à environ 1 000 années-lumière de la Terre dans la Voie Lactée. Grâce à un nouveau télescope géant, il a ainsi repéré son premier pulsar, une étoile à neutrons qui correspond au cur effondré d’une étoile massive après son explosion en supernova. Il s’agit du second, après celui du Crabe en 2008, à avoir été décelé par un télescope gamma au sol. Ces premiers résultats issus de la collaboration H.E.S.S., à laquelle contribuent le CNRS et le CEA, augurent la possibilité d’explorer et de dévoiler de nombreuses sources cosmiques de rayons gamma (trous noirs supermassifs, amas de galaxies, supernovae, étoiles doubles et pulsars en particulier) dans un nouveau domaine en énergie.
Première étude de « l’aire de Broca » chez les Hommes fossiles
Une équipe composée de paléoanthropologues spécialistes de l’évolution du cerveauimpliquant le CNRS, le Muséum national d’Histoire naturelle, Inria, l’université de Columbia (New York, USA) et le Musée Royal de l’Afrique Centrale de Tervuren (Belgique) a mené une analyse comparative chez les Hommes actuels, les grands singes africains et des Hommes fossiles. L’étude, publiée dans le, démontre un même type d’asymétrie d’une zone impliquée dans le langage, l’aire de Broca, chez les bonobos, les Hommes actuels et les homininés fossiles. Ceci indique que le dernier ancêtre commun aux grands singes africains et aux Hommes actuels avait aussi un cerveau asymétrique, et modifie notre compréhension des capacités cognitives des Hommes préhistoriques.
La biodistribution des nanotubes de carbone dans l’organisme
Après avoir mis au point une méthode de marquage isotopique qui rend possible une détection extrêmement sensible des nanotubes de carbone au sein d’organismes vivants, des chercheurs du CEA et du CNRS ont étudié le devenir de ces nanotubes sur une période d’un an chez l’animal. Chez la souris, ils montrent qu’une faible fraction (0,75 %) de la quantité de nanotubes initialement absorbée par voie respiratoire franchit la barrière pulmonaire, pour se relocaliser dans le foie, la rate et la moelle osseuse. Si ces résultats ne sont pas extrapolables à l’homme, cette étude démontre l’importance de mettre au point des approches ultrasensibles pour évaluer le comportement de nanoparticules chez l’animal. Elle est publiée dans.
Pascale Delecluse, nouvelle directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS
Pascale Delecluse est nommée directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers (INSU) du CNRS par Alain Fuchs, président de l’organisme. Chercheur au CNRS durant 26 ans, cette océanographe et climatologue a permis des avancées scientifiques majeures sur le phénomène El Niño et les interactions océan-atmosphère. Pascale Delecluse occupait le poste de directeur adjoint de la recherche à Météo-France depuis septembre 2006. Elle entre en fonction au CNRS mardi 1er juillet 2014 et succède à Michel Diament, directeur adjoint scientifique Terre Solide à l’INSU, qui a assuré l’intérim à la tête de l’institut depuis octobre 2013, avant le décès de Jean-François Stéphan survenu en décembre dernier.
Préférence manuelle et langage : existe-t-il vraiment un hémisphère dominant ?
Les chercheurs du Groupe d’imagerie neurofonctionnelle (CNRS/CEA/Université de Bordeaux) ont démontré, avec une approche novatrice basée sur l’exploitation d’une grande base de données psychométriques et d’imagerie cérébrale, que la localisation des aires du langage dans le cerveau est indépendante du fait d’être droitier ou gaucher, sauf pour une très faible fraction de gauchers dont l’hémisphère droit est dominant à la fois pour les activités manuelles et pour le langage. Leur étude est publiée dansle 30 juin 2014.
1er anniversaire martien de Curiosity – Bilan d’une mission extrême
Point presse
Le 27 juin 2014 à 14h30
Cité de l’espace, Toulouse
La plus vieille biodiversité découverte dans un écosystème marin au Gabon
Des chercheurs du CNRS et de l’université de Poitiers en collaboration avec des équipes de l’université Lille 1, de l’université de Rennes 1, du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Ifremer, ont mis au jour dans les sédiments argileux du Gabon les plus vieux fossiles d’organismes pluricellulaires jamais observés (, 2010). Au total, ce sont plus de 400 fossiles vieux de 2,1 milliards d’années qui ont été récoltés, dont des dizaines de nouveaux spécimens. Leur analyse détaillée, publiée le 25 juin 2014 dans la revue, lève le voile sur une véritable biodiversité ayant évolué dans un écosystème marin, composée d’organismes micro et macroscopiques de formes et de tailles extrêmement variées.
Des neurones d’emblée trop sensibles au stress cellulaire dans la maladie de Huntington
Les neurones ne peuvent pas se défendre correctement contre la maladie de Huntington, et ce, dès le début de la pathologie. C’est ce qu’une équipe de chercheurs de l’Inserm de l’Institut de biologie Paris-Seine (Inserm/CNRS/université Pierre et Marie Curie) et leurs collègues américains et australiens ont découvert. En cause, la défaillance d’un mécanisme important de longévité cellulaire. Au-delà de ce résultat, cette étude montre l’importance de restaurer la capacité de résistance au stress des neurones pour retarder les manifestations de la maladie. Des travaux qui conduisent à une nouvelle façon d’envisager de traiter les maladies neurodégénératives. Les résultats de ce travail sont publiés dans
Comment une cellule souche voit rouge
De nombreuses situations médicales nécessitent un apport en globules rouges: anémies, accidents de la route ou chimiothérapie. Mais la pénurie de sang est réelle. Des chercheurs du monde entier s’attèlent donc à trouver des solutions pour pallier ces manques avec en ligne de mire l’espoir de pouvoir créer à l’infini globules rouges, plaquettes, etc., à partir de cellules souches et selon les besoins. Naomi Taylor, directrice de recherche Inserm, et son équipe à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (CNRS/Université de Montpellier) viennent de franchir un pas dans cette étape. Ils montrent que deux substances : le glucose et la glutamine dictent le chemin pour qu’une cellule souche sanguine devienne un globule rouge ou au contraire donne d’autres types de cellules sanguines.
Ces travaux sont publiés dans la revue
NEMO resserre l’étau sur la masse du neutrino
Bilan très positif pour l’expérience NEMO (Neutrino Ettore Majorana Observatory), dont l’objectif était de mieux comprendre la nature des neutrinos, et de mesurer leur masse. Ce détecteur installé dans le Laboratoire souterrain de Modane (CNRS/CEA), au milieu du tunnel de Fréjus, est le fruit d’une vaste collaboration internationale impliquant 7 laboratoires rattachés au CNRS. Il a fonctionné entre 2003 et 2011. L’observation, pour 7 isotopes différents, d’un événement radioactif extrêmement rare, la double désintégration bêta dite permise, a fourni des données permettant une meilleure connaissance de la structure du noyau atomique. Par ailleurs, les études sur la recherche de la double désintégration bêta dite interdite, ont permis d’établir un intervalle (0,3- 0,9 eV), au-dessous duquel doit se situer la masse du neutrino. Ces mesures, qui viennent d’être publiées dans la revue, permettront d’améliorer les connaissances sur la physique du neutrino et les modèles cosmologiques. La technologie choisie pour NEMO ouvre la voie au détecteur SuperNEMO qui sera 100 fois plus sensible et permettra peut-être de détecter la double désintégration béta dite interdite, ce qui inaugurerait une nouvelle ère pour la physique.
Colloque Impacts environnementaux de l’exploitation des ressources minérales marines profondes
Point presse
le 19 juin 2014 à 12h30
Campus Gérard Mégie
3 rue Michel Ange, Paris 16e
Première étude de la structure interne de dents d’un million d’années appartenant à Homo erectus/ergaster d’Erythrée
L’équipe internationale du Buia International project composée notamment de chercheurs français du CNRS et du Muséum National d’Histoire Naturelle a étudié par des moyens d’imagerie virtuelle la structure interne de dents ayant appartenu à des spécimens du genreau Pléistocène inférieur datant d’un million d’années et découverts en Erythrée.Cette étude vient d’être publiée dans le Journal of Human Evolutionet a été menée par Clément Zanolli sous la direction de Roberto Macchiarelli, professeur du Muséum national d’Histoire Naturelle au laboratoire Histoire naturelle de l’Homme préhistorique. (CNRS/MNHN/UPVD).
Des blessures cutanées peuvent-elles être indolores ?
Lorsque l’organisme présente des lésions cutanées, les terminaisons nerveuses envoient un message au cerveau qui génère la sensation de douleur. Les équipes de Priscille Brodin à Lille et Laurent Marsollier à Angers, ont étudié les lésions de patients atteints d’ulcère de buruli, une maladie tropicale. Dans un article publié dans la revue, ils révèlent que, malgré l’étendue et la gravité des blessures, celles-ci sont moins douloureuses que d’autres qui paraissent plus bénignes (ex: égratignures, brûlures légères). Ils ont découvert un mécanisme analgésique qui limite la transmission du message douloureux au cerveau. La connaissance de ce mécanisme pourrait être utile pour le développement de nouvelles molécules antidouleur.
Invitation presse pour le 19 juin – Colloque Impacts environnementaux de l’exploitation des ressources minérales marines profondes
Point presse
le 19 juin 2014 à 12h30
Campus Gérard Mégie
3 rue Michel Ange, Paris 16e
Le ministère chargé du Développement durable et le ministère chargé de la Recherche ont confié au CNRS et à l’Ifremer la conduite d’une expertise scientifique collective sur les impacts environnementaux de l’exploration et de l’exploitation des ressources minérales profondes. Les résultats de l’expertise seront présentés lors de cecolloque.
Festival du film de chercheur : le palmarès 2014
Nous filmons le peuple ! signé par Ania Szczepanska remporte le grand prix Film de chercheur de la 15 édition du festival. Le jury de cet événement, co-organisé par le CNRS et l’université de Lorraine, a décerné pour la première fois le prix Coup de pouce à deux lauréats ex-aequo : Taille-vent, le pétrel des montagnes d’Emmanuel Pons et Serge Montagnan et Yaodong, petit traité de construction d’Elodie Brosseau.
Le festival se poursuivra toute l’année au travers de projections de films de chercheur organisées notamment en région Lorraine.
L’observation de l’anxiété, pour la première fois chez un invertébré, ouvre une nouvelle voie d’étude
Pour la première fois, des chercheurs du CNRS et de l’université de Bordeaux viennent de produire et d’observer un comportement d’anxiété chez l’écrevisse, qui disparaît lorsqu’on lui injecte une dose d’anxiolytiques. Ces travaux, publiés dans Science le 13 juin 2014, montrent que les mécanismes neuronaux liés à l’anxiété se sont conservés tout au long de l’évolution. L’analyse de ce comportement ancestral chez un modèle animal simple révèle, en outre, une nouvelle voie pour l’étude des bases neuronales de cette émotion.
CristalÔ : journée gratuite et ouverte à tous pour découvrir la cristallographie
Le CNRS et le Musée des arts et métiers Cnam, en collaboration avec le comité national de l’Année internationale de la Cristallographie, organisent, dimanche 6 juillet 2014, de 10h à 18h, une journée tous publics et gratuite pour découvrir de façon ludique et interactive, l’univers surprenant de la cristallographie, discipline méconnue dont sont cependant issus pas moins de 23 prix Nobel ! Petits et grands, curieux ou amateurs éclairés sont invités au Musée des arts et métiers (1) pour explorer sous tous ses angles la cristallographie, une science permettant de sonder la matière et aux applications insoupçonnées, tant dans notre vie quotidienne que dans la recherche de pointe.
Prédire les mutations à l’origine des épidémies
En prenant pour modèle l’épidémie de Chikungunya de 2005-2006, des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Institut Pasteur du Cambodge sont parvenus à mettre au point une méthode capable de prédire les mutations virales les plus susceptibles d’émerger à court terme, et présentant un fort potentiel épidémique. Ces travaux ouvrent des perspectives nouvelles, tant pour la surveillance des épidémies que pour les recherches vaccinales menées sur de nombreux virus. Ces résultats sont publiés dans la revue
PREV’AIR : 10 ans de prévision de la qualité de l’air
Le système PREV’AIR, système de prévision de la qualité de l’air développé et quotidiennement mis en oeuvre par l’INERIS, Météo France et le CNRS, fête ses 10 ans. Service opérationnel et adapté à la demande publique, PREV’AIR a permis d’intégrer la simulation numérique dans la gestion de la pollution atmosphérique. Ce système pionnier en Europe a été l’une des pierres d’angle des services qualité de l’air du programme de surveillance européen Copernicus.
« Ma thèse en 180 secondes » – Trois lauréates représenteront la France, à Montréal lors de la finale internationale
A l’issue de la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » qui s’est tenue hier soir à Lyon dans une salle comble, trois doctorantes ont été sélectionnées pour représenter la France lors de la finale internationale francophone, les 24 et 25 septembre 2014 au Québec : Marie-Charlotte Morin de la région Alsace, qui a également obtenu le prix du public, Noémie Mermet de la région Auvergne et Chrystelle Armata de la région Rhône-Alpes. Toutes trois sont parvenues à convaincre le jury présidé par Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Leur exploit : faire comprendre en seulement trois minutes, avec des termes simples et accessibles à tous, un sujet de thèse complexe et obscur pour le grand public.
L’assombrissement de la surface du Groenland au printemps amplifie le changement climatique sur la calotte
Dans une publication parue le 8 juin dans Nature Geoscience, des chercheurs de Météo-France et du CNRS viennent de montrer que la neige recouvrant la calotte groenlandaise au printemps est moins « blanche » depuis 2009 à cause d’un accroissement des dépôts d’impuretés. Cet assombrissement a contribué à la récente fonte accélérée de la calotte et pourrait amplifier le changement climatique sur la calotte.
AGATA, le détecteur européen itinérant, arrive au Ganil
AGATA, détecteur de rayonnementgamma, vient de rejoindre le Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil, CNRS/CEA). Après des séjours en Italie et en Allemagne, il s’installe en France pour une campagne de mesures de deux ans au moins, dans le cadre d’un programme scientifique dédié à l’étude de la structure des noyaux atomiques. Le CNRS et le CEA ont été fortement impliqués dans la construction d’AGATA qui constitue une avancée technologique majeure par rapport aux anciens détecteurs : il permet de reconstruire la trajectoire des photons qui le traversent. À partir de 2015, ce sont plusieurs dizaines d’équipes de physiciens venant de toute l’Europe qui se succéderont au Ganil afin de réaliser leurs expériences avec ce détecteur ultra-perfectionné.
Effet Doppler : une déclinaison dans l’infiniment petit
Grâce à un dispositif expérimental unique au monde, une équipe de chercheurs du Laboratoire de Chimie physique matière et rayonnement (UPMC/CNRS), de l’université Libre de Berlin en Allemagne, de l’université d’Uppsala en Suède et du synchrotron SOLEIL, vient de mettre en évidence au niveau microscopique l’importance d’un phénomène plus connu à l’échelle macroscopique, l’effet Doppler. Dans leurs travaux publiés dans Nature Communications, ils se sont pour cela intéressés à l’émission d’électrons de haute énergie par des atomes isolés.
Inauguration de PEGASUS, un laboratoire mobile pour capter les aérosols
L’Université Paris-Est Créteil, le CNRS,le Conseil régional d’Ile-de-France et le Conseil général du Val-de-Marne ont inauguré le 5 juin 2014 la station PEGASUS (Portable Gas and Aerosol Sampling UnitS), un laboratoire mobile de terrain développé par le Laboratoire Inter-Universitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA, CNRS / UPEC / Université Paris Diderot). PEGASUS est conçu pour prélever et analyser des aérosols et des gaz atmosphériques.
First images from exoplanet hunter SPHERE
The European SPHERE instrument has been successfully installed on ESO’s Very Large Telescope (VLT) and has achieved first light. This powerful new facility can directly image gas-giant exoplanets and dust discs orbiting nearby stars (up to 300 light years away) with unparalleled precision and contrast. SPHERE (the Spectro-Polarimetric High-contrast Exoplanet REsearch) instrument was developed by a European consortium led by the Institut de Planétologie et Astrophysique de Grenoble (IPAG, CNRS/Université Joseph Fourier) with the French Aerospace Lab ONERA, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (CNRS/AMU), Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université Paris Diderot), Laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur/CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis), together with institutes in Germany, Italy, Switzerland and the Netherlands, in partnership with ESO (European Southern Observatory). The instrument will be made available to the astronomical community in 2015.
Le chasseur d’exoplanètes SPHERE livre ses premières images
Installé avec succès sur le Très Grand Télescope (VLT) de l’ESO, l’instrument européen SPHERE vient d’obtenir sa première lumière. Ce véritable chasseur d’exoplanètes permettra de détecter en imagerie directe des exoplanètes gazeuses et des disques de poussières autour d’étoiles proches du Soleil (jusqu’à 300 années lumière) avec une finesse et un contraste inégalés. SPHERE (Spectro-Polarimètre à Haut contraste dédié à la REcherche d’Exoplanètes) a été développé par un consortium européen [1] piloté par l’Institut de planétologie et astrophysique de Grenoble (IPAG, CNRS/Université Joseph Fourier) avec l’ONERA, le Laboratoire d’astrophysique de Marseille (CNRS/AMU), le Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université Paris Diderot), le laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur/CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis) ainsi que des instituts allemands, italiens, suisses et néerlandais, en collaboration avec l’ESO (l’Observatoire européen austral). L’instrument sera mis à disposition de la communauté des astronomes en 2015.
First images from exoplanet hunter SPHERE
The European SPHERE instrument has been successfully installed on ESO’s Very Large Telescope (VLT) and has achieved first light. This powerful new facility can directly image gas-giant exoplanets and dust discs orbiting nearby stars (up to 300 light years away) with unparalleled precision and contrast. SPHERE (the Spectro-Polarimetric High-contrast Exoplanet REsearch) instrument was developed by a European consortium led by the Institut de Planétologie et Astrophysique de Grenoble (IPAG, CNRS/Université Joseph Fourier) with the French Aerospace Lab ONERA, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (CNRS/AMU), Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université Paris Diderot), Laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur/CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis), together with institutes in Germany, Italy, Switzerland and the Netherlands, in partnership with ESO (European Southern Observatory). The instrument will be made available to the astronomical community in 2015.
Décès de François Kourilsky, ancien directeur général du CNRS
Ancien directeur général du CNRS, François Kourilsky s’est éteint samedi 31 mai à l’âge de 79 ans. Médecin et chercheur, il a consacré l’essentiel de ses travaux scientifiques à l’immunologie des tumeurs, effectuant une grande partie de sa carrière à l’Inserm, dont il était directeur de recherche émérite. La direction du CNRS salue la mémoire de ce scientifique et modernisateur de premier plan, qui a profondément marqué l’organisme de son empreinte.
Le CNRS renforce son dispositif à Singapour et en Asie du Sud-Est
La création de deux nouvelles unités mixtes internationales (UMI) et le renouvellement de l’UMI CINTRA ont fait l’objet d’une cérémonie de signatures vendredi 30 mai 2014 à Singapour. Une délégation du CNRS et les plus hauts responsables des universités partenaires locales, la National University of Singapore et la Nanyang Technological University étaient présents. Ces deux nouvelles UMI en mécanobiologie pour l’une et en physique sur le graphène, les gaz et l’information quantiques pour l’autre consolident le partenariat scientifique dynamique entre la France et Singapour, portant à quatre le nombre d’unités mixtes internationales entre les deux pays. Cette collaboration fructueuse se voit aussi confortée par le transfert l’été prochain du bureau régional CNRS pour l’Asie du Sud-Est, de sa localisation actuelle au Vietnam vers Singapour.
Philippe Baptiste est nommé directeur général délégué à la science du CNRS
Philippe Baptiste est nommé directeur général délégué à la science du CNRS, ce 2 juin 2014, par Alain Fuchs, président de l’organisme. Il succède à Joël Bertrand qui devient conseiller spécial auprès du président. Directeur de recherche au CNRS, Philippe Baptiste était chef du service de la stratégie de la recherche et de l’innovation au secrétariat d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche depuis avril 2013.
Méningites à méningocoque: un pas décisif dans la compréhension du mécanisme pathogène de cette bactérie
ou méningocoque, est une bactérie responsable de méningites et de septicémies, dont la forme la plus grave,, est souvent fatale. Cette bactérie, qui réside naturellement dans le rhinopharynx de l’Homme, est pathogène lorsqu’elle atteint la circulation sanguine. Les équipes du Dr Sandrine Bourdoulous, directrice de recherche CNRS à l’Institut Cochin (CNRS/Inserm/Université Paris Descartes), et du Pr Xavier Nassif de l’Institut Necker Enfants Malades (CNRS/Inserm/Université Paris Descartes/AP-HP) ont décrypté les événements moléculaires par lesquels les méningocoques ciblent les vaisseaux sanguins et les colonisent. Ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques pour le traitement des troubles vasculaires provoqués par ce type d’infection invasive. Leur étude est publiée le 1 juin 2014 dans.
La biodiversité des poissons marins tropicaux porte la trace des récifs coralliens du passé
Une étude souligne l’importance des habitats refuges où les récifs coralliens sont restés stables au cours du temps pour préserver la biodiversité des poissons marins tropicaux. Des chercheurs du laboratoire Ecologie des systèmes marins côtiers (ECOSYM CNRS/IRD/Universités Montpellier 1 et 2/Ifremer) et du laboratoire CoRéUs 2 (IRD) ont démontré que la répartition actuelle de la biodiversité marine tropicale est principalement due à la persistance de ces zones durant les périodes de glaciation au Quaternaire. L’empreinte laissée par l’histoire a ainsi une influence plus forte sur la biodiversité des poissons tropicaux que les facteurs environnementaux contemporains tels que la température des eaux et la surface des récifs. Ces travaux, réalisés en collaboration avec plusieurs équipes internationales, montrent la nécessité de protéger certains habitats irremplaçables qui permettent aux espèces de persister durant les épisodes de changement climatique. Ils sont publiés dans la revuedu 30 mai 2014.