Parcours du Goût 2016 : Entretien avec Stéphanie DOMMANGE

Stéphanie DOMMANGE évoque son rôle dans cette 17e édition et l'investissement de la SNCF aux côtés de la protection judiciaire de la jeunesse pour la réalisation de travaux d'intérêt général.
Stéphanie DOMMANGE, directrice de la SNCF Loire-Atlantique, membre du jury culinaireQuelles sont vos impressions sur cette édition des Parcours du Goût ?

C’était ma première participation aux Parcours du Goût. C’est formidable, les jeunes ont beaucoup de stress mais ils réussissent à le surmonter ensemble. Ils sont tous à fond ! C’est une belle expérience pour eux comme pour moi. Mon investissement, et à travers lui celui de la SNCF de Loire-Atlantique, s’inscrit dans la suite logique d’un travail mené tout au long de l’année avec les services de la protection judiciaire de la jeunesse ainsi qu’avec les services d’insertion et de probation (SPIP).

Quel a été votre rôle durant la manifestation ?

En tant que juré culinaire, j’ai testé, apprécié, évalué le plats qui nous ont été servis par les candidats mais aussi la façon dont ils ont été produits, la qualité du travail en équipe, l’hygiène des cuisines et la façon dont les jeunes ont respecté les produits. L’accent est mis sur le goût mais il y a aussi une vraie prise en compte de la manière de travailler. Les groupes étaient très divers, certains étaient plus professionnels que d’autres, certains étaient constitués de longue date et d’autres très récemment. C’est intéressant de voir comment ces jeunes s’impliquent dans ce concours au-delà même de la prestation culinaire.

Comment la SNCF s’engage-t-elle aux côtés de la PJJ sur votre territoire ?

Nous recevons une vingtaine de jeunes tous les ans dans le cadre de travaux d’intérêt général (TIG). Nous les chargeons, par exemple, d’effectuer des opérations de filtrage des parkings, du portage de bagages, ils peuvent aussi aider à des déménagements…. Je pense que cela fait partie du rôle d’une entreprise d’aider des jeunes qui sont en difficultés personnelles à pouvoir s’intégrer dans la société. 100% des jeunes que nous accueillons vont jusqu’au bout de leur travail d’intérêt général. Souvent, nous les accompagnons aussi à l’issue du TIG en leur faisant des lettres de recommandations pour les aider ensuite à repartir et se réinsérer dans la société. C’est également un élément de fierté et de reconnaissance pour eux. Nous collaborons étroitement avec les services de la PJJ et les SPIP afin d’adapter au mieux les TIG aux profils des jeunes. Il en va de même pour les stages que nous proposons à des personnes en réinsertion. L’individualisation est la condition essentielle de la réussite. Nous avons d’ailleurs un collaborateur dédié à faire l’interface avec ces services. C’est pour nous très important car c’est le gage d’une qualité et d’un engagement de l’entreprise vis-à-vis des jeunes. Il faut un encadrement spécifique et cela requiert un savoir-faire particulier.

 

Relais de brève

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Author: Redaction