Le piège idéologique et comment en sortir

imagesLe stratagème du parti au pouvoir, dans le seul objectif de s’y maintenir, se précise de jour en jour. Une future loi sur « la lutte contre le racisme » se présente comme le grand chantier législatif de la fin du quinquennat. Tel est, à leurs yeux, le fléau essentiel de la France contemporaine: la France raciste. Nous allons assister, dans les mois à venir, à une vertigineuse plongée du monde politico-médiatique dans une guerre idéologique. Elle aura pour effet de déchirer le pays, mais qu’importe si elle permet de sauvegarder l’essentiel: la place au chaud. Les dirigeants du pays vont embarquer le pays dans un combat sans merci envers le monstre absolu qui hante les consciences moisies. Une bataille de Titans se profile, entre « l’ange » socialiste et le « démon » lepéniste. Bien entendu, ils n’en pensent pas un mot. Ils ne sont pas assez stupides, incultes, obtus, pour songer une seconde que le racisme (la croyance en l’inégalité des races), est le mal français contemporain. Tout n’est que calcul politicien. Réduire la vie politique à un affrontement entre le « bien socialiste » et le « mal lepéniste » est un choix bien compris, destiné à effacer l’opposition modérée et l’éliminer du second tour des présidentielles et des législatives. L’envolée lyrique dans une bataille de « valeurs », de postures, et d’indignations n’est rien d’autre qu’un ultime moyen de dissimuler la succession des calamités et des échecs: le chômage qui touche 5,5 millions de personnes, la violence qui se répand, la situation effroyable des banlieues, l’effacement international de la France. L’obsession de garder le pouvoir à tout prix est  incompréhensible pour le commun des mortels. Aveuglement, boursouflure de la vanité…  Le pouvoir conservé par la tricherie – un second tour rêvé Hollande/le Pen – , dans un contexte d’impopularité phénoménale, conduit inévitablement au chaos et à l’enfer. Peu leur importe. Mais que faire pour sauver le pays? L’inverse des socialistes. L’opposition démocratique devrait s’astreindre à une règle absolue: ne pas se prêter au piège de la fuite dans l’idéologie, la posture et la folie hystérique. Foin des faux débats de principes. Le réalisme et le pragmatisme sont les deux chances de l’alternance : quelles réformes fiscales, sociales et du droit du travail pour libérer les énergies et assurer une reprise massive de l’embauche? Quels changements constitutionnels pour permettre de sortir le pays de la paralysie et de l’impuissance? Quelles mesures concrètes pour restaurer l’ordre public et la sécurité dans les zones de non-droit? Comment améliorer la maîtrise de l’immigration et l’intégration des nouveaux-arrivants? Quelles transformations de l’Europe sont nécessaires pour la mettre au service de la protection des Européens? Comment faut-il réinventer notre Education nationale? etc. Pour l’instant, nous l’avons vu avec « la polémique Morano », le piège socialiste de la fuite dans l’idéologie fonctionne à plein… A un an et demi des grandes échéances électorales – la présidentielle et la législatives sont aussi importantes l’une que l’autre -, il est grand temps d’essayer d’en sortir en préparant l’avenir…

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction