Le devoir d’intervention

imagesL’intervention militaire au Moyen-Orient, pour abattre le Daesh, est désormais la seule issue possible à la crise en cours. Le monde occidental, les démocraties, ne peuvent plus rester les bras croisés. Les évènements qui se produisent là-bas rejoignent les pires atrocités de l’histoire du XXe siècle commises par les régimes totalitaires : génocide des chrétiens et Yézidis, massacres de villageois, exécutions de femmes, d’enfants de vieillards, supplices infligés aux prisonniers, destructions de merveilles du patrimoine de l’humanité, chaos généralisés, menaces sur tout l’équilibre d’une région du monde. Plus le temps passe, et plus le danger grandit. L’argument selon lequel il ne faut pas reproduire l’intervention américaine de mars 2003 en Irak, déclencheur du chaos, n’est pas recevable. La situation n’a en effet strictement aucun rapport. Dans le premier cas, l’attaque a abouti à la destruction d’un Etat stable, même s’il était dirigé par un dictateur. Dans le second, l’objectif est d’interrompre un processus de destruction, de conquête et de massacre sanguinaire, une menace pour toute la planète en particulier l’Europe voisine, et de ramener la paix et la sécurité.  Si rien n’est fait aujourd’hui, demain Daesh victorieux prendra le contrôle des sources de pétrole et peut mettre la main sur l’arme nucléaire par le Pakistan. 1935/2015. Quatre-vingts ans après, l’histoire se répète et demain, il sera trop tard pour agir. L’attitude actuelle des démocraties ressemblent à s’y méprendre à celle des gouvernements français et britanniques des années 1930 qui ont laissé l’Allemagne nationale-socialiste réarmer et développer sa puissance militaire. Il faut en finir. La France ne peut pas intervenir seule, mais il est de son devoir de constituer une coalition planétaire, incluant l’Iran, la Russie, la Turquie, les pays du Golfe, pour mettre fin à la tragédie. Sans courage et sans audace, rien ne pourra empêcher la poursuite de la décomposition du Moyen-Orient et le drame des « migrants » qui en est le produit. Les démocraties sont toujours longues à se mettre en route. Des voix courageuses, des voix républicaines en faveur de l’intervention au sol commencent à se faire entendre. Personnellement, je fais le serment de ne jamais voter à aucune élection pour une personnalité qui n’aura pas fait le choix du courage et de la responsabilité dans ce dossier. « Vous avez choisi la honte pour ne pas avoir la guerre. Vous aurez la honte et la guerre. »

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction