Auteur/autrice : Redaction
E Ink installs a prototype 32″ E Ink display in Boston’s city hall
SignageE InkE Ink IncIn June 2014 (exactly two years ago), E Ink and GDS announced the world’s largest e-paper module, a 32″ 2560×1440 display that targets digital signage and information kiosk applications.A few days ago, E Ink and GDS installed a pro…
Les éco-activités et l’emploi environnemental
Premiers résultats 2014 En 2014, les éco-activités mobilisent 447200 emplois en équivalent temps plein, soit 0,7 % de plus qu’en 2013. Cette évolution provient principalement des conversions à l’agriculture biologique des exploitations françaises. Le montant de la valeur ajoutée dans les écoactivités atteint près de 30 milliards d’euros, en hausse de 0,5 %. Les énergies renouvelables progressent davantage, notamment dans la vente d’énergie photovoltaïque et éolienne. La balance commerciale est (…)
Avant Farnborough, le bilan de santé complet de l’aéro
Alors que le salon aéronautique de Farnborough s’apprête à ouvrir ses portes, l’industrie aéronautique est soumise à des vents contraires. Tel un tableau de Picasso, l’aéronautique prése…
La France veut attirer les déçus du Brexit
Le Premier ministre Manuel Valls a présenté un bouquet de mesures, principalement d’ordre fiscal pour dérouler « le tapis rouge » aux entreprises du secteur financier qui pourraient opter pour la place de Paris plutôt que Londres suite à une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Manuel Valls a annoncé mercredi une […]
L’assurance-vie se réoriente vers les fonds propres des ETI
Profitant d’une disposition de la loi Macron, Axa France va proposer à ses clients d’orienter une partie de leur assurance-vie vers le capital investissement. L’assureur va doter de 40 millions d’euros un fonds gér…
[CHRONIQUE VIDEO] L’explosion de Challenger
Quelles sont les plus grandes erreurs entrepreneuriales ? Chaque semaine, Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de L’Usine Nouvelle, revient en vidéo sur ces histoires du management. Cette semaine, l’explosion de la navette Challenger… Qui aurait cru qu’il s’agissait en fait d’une erreur de management ? Vous souvenez-vous du 28 […]
Comment bénéficier de l’aide à la réindustrialisation ?
L’aide à la réindustrialisation (ARI) ou relocalisation est un dispositif de soutien à l’investissement qui s’adresse aux entreprises dont le projet d’investissement industriel contribue par son ampleur et son potentiel économique à la ré-industrialisation de la France et à la création d’emplois. […]
Un baromètre pour mesurer l’avancement du projet du Grand Paris
Le premier baromètre du Grand Paris propose une série de 80 indicateurs permettant de mesurer l’avancement de ce projet, ses perspectives d’évolution et la place de l’Île-de-France dans le concert des grande…
Alibaba, JD.com : les géants chinois du e-commerce à l’assaut du Web français
Multipliant les prises de paroles publiques ces derniers temps, les deux leaders du e-commerce en Chine, Alibaba et JD.com posent peu à peu les jalons d’une éventuelle incursion sur le marché français. Lire l’ar…
Pour les 50 ans de son jeu Triominos, Goliath prend le large et fait gagner des voitures
L’éditeur de jeux Goliath réactive son programme estival d’animations sur les festivals, plages et campings. Le groupe a également reconduit son opération de sponsoring sportif avec le Tour de France à la Voile placé, cette année, sous le signe de son jeu Triominos qui célèbre ses 50 ans cette année.
Le plan à cinq ans d’Air Liquide pour sa transformation digitale
Désormais numéro un mondial des gaz, Air Liquide a dévoilé le 6 juillet un nouveau plan stratégique à l’horizon 2020. Au programme : des objectifs et investissements prudents, des économies de co&u…
30 nouveaux territoires engagés dans l’application concrète de la loi de transition énergétique
Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, a signé 30 nouvelles conventions de territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), mercredi 6 juillet 2016. Ces territoires bénéficient d’un accompagnement spécifique vers la transition énergétique, notamment par le biais de la réduction des dépenses énergétiques. Dans cette dynamique, plus de 550 000 ampoules LED ont été livrées gratuitement dans les collectivités lauréates. 550 000 ampoules LED pour réduire la (…)
Réunion de la commission en charge du suivi de l’application de la loi du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires : intervention de Marisol TOURAINE
Marisol TOURAINE a réuni, mercredi 6 juillet 2016, la commission en charge du suivi de l’application de la loi du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation […]
Agromousquetaires accélère dans la boulangerie avec le Moulin de la Chaume
Agromousquetaires, filiale industrielle du groupe de distribution Les Mousquetaires (Intermarché), vient d’inaugurer une toute nouvelle usine de fabrication de pains en Ardèche. 45 millions d’euros ont été invest…
Arrivée de la nouvelle carte mobilité inclusion
Le 1er janvier 2017, la nouvelle carte mobilité inclusion entrera en scène. Les demandes d’obtention pourront se faire directement sur internet. Elle remplacera les cartes de priorité, d’invalidité et de stationnement. Pour rappel, la mention d’invalidité est attribuée au personnes ayant un taux d’incapacité d’au moins 80% ou aux personnes bénéficiant d’une pension d’invalidité classée 3e catégorie ; la mention de priorité est attribuée aux personnes ayant un taux d’invalidité inférieur à 80%, mais pour (…)
Le protocole d’investissement relatif à la centrale géothermique de Bouillante, en Guadeloupe, relancé il y a 2 ans par Ségolène Royal, a été signé
Ségolène Royal a présidé le 5 juillet 2016 la signature du protocole d’investissement relatif à la centrale géothermique de Bouillante, conclu entre la société ORMAT, SAGEOS, filiale du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), et la Caisse des Dépôts et Consignations. Le protocole conduit à ce qu’ORMAT, entreprise de géothermie reconnue mondialement, prenne une participation de 60 % dans la centrale géothermique de Bouillante, la Caisse des dépôts et Consignations de 20 %, et à ce que (…)
Question d’actualité au Gouvernement : Marisol TOURAINE interpellée sur la commémoration du 1er essai nucléaire à Mururoa et sur le parcours contraception anonyme et gratuite
Marisol Touraine a été interpellée, mercredi 6 juillet 2016, lors de la séance de Questions d’actualité au Gouvernement. Elle a répondu : à une question de Mme Maina SAGE, Députée […]
Bel accélère sa transformation digitale avec Facebook
Le groupe fromager Bel entreprend un virage stratégique sur le digital et noue un partenariat mondial avec Facebook. Lire l’article
Une nouvelle machine pour Nespresso
Lancée il y a deux ans aux Etats-Unis, Nestlé sort en France la machine Vertuo, dotée d’une nouvelle technologie. Elle permet de préparer des cafés longs. Nespresso va lancer sur le marché français…
[Photos] LaFerrari s’offre une version roadster
Avant une première présentation au Mondail de l’automobile de Paris en octobre, Ferrari vient de dévoiler les premières photos de la version sans toit de son célèbre modèle de supercar. Ce sera certainement une des stars parmi les sportives exposées au Mondial de l’automobile de Paris début octobre : LaFerrari s’offre une […]
Ségolène Royal sélectionne 378 projets pour développer des installations solaires photovoltaïques sur bâtiments et sur ombrières de parking
Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le climat, a désigné aujourd’hui les 378 lauréats de la deuxième période de l’appel d’offres pour développer les installations photovoltaïques de moyenne puissance (100 à 250 kilowatts crête). La Ministre a lancé en 2015 un appel d’offres pour des installations solaires sur bâtiments et sur ombrières de parking de puissance intermédiaire (comprise entre 100 et 250 kilowatts crête). La (…)
Sanofi et l’armée américaine s’associent pour développer un vaccin contre le virus Zika
Un accord de collaboration entre Sanofi et le centre de recherche de l’armée américaine vient d’être signé. Les deux entités ont pour mission de développer un candidat au vaccin contre le virus Zika….
Les incertitudes planent sur la fusion Auchan Système U
Le président de l’Autorité de la concurrence a indiqué ce matin 6 juillet 2016 que le projet de rapprochement entre Auchan et Système U n’était pas abouti et donc pas encore examiné. Les dirigeant…
[Vidéo] Le CS100 de Bombardier face à ses concurrents
Que vaut le nouveau CS100 de Bombardier face à ses deux principaux concurrents directs, l’Airbus A319 et le Boeing 737-700 ? Réponse dans cette vidéo d’AeronewsTV. Après sa livraison à la compagnie Swiss, le CS100 de Bombardier va bientôt entrer en service. L’occasion pour nos confrères d’AeronewsTV de s’intéresser […]
Assemblée plénière de la conférence nationale de santé (CNS) : intervention de Marisol TOURAINE
Marisol TOURAINE est intervenue, mercredi 6 juillet 2016, lors de l’Assemblée plénière de la conférence nationale de santé (CNS). Vous pouvez lire son discours ci-dessous ou le télécharger en cliquant […]
Alors, elle change quoi finalement la loi El Khomri ?
Version 4 ou 5 ou 6, on ne sait plus… La loi El Khomri, devenue loi relative « au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels », va enfin être adoptée suite à l’usage, par le gouvernement, de l’article 49-3. Petit résumé de son contenu, pour ceux qui, d’ajouts […]
Déplacement à Carcassonne (Aude)
Manuel Valls, Premier ministre, se rendra à Carcassonne (Aude) Vendredi 8 juillet 2016, en présence de Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du…
[Photos] Avec la Clio RS, la citadine devient sportive
La Clio muscle son jeu ! Renault a présenté mardi 5 juillet sa nouvelle Clio RS. Et la célèbre citadine revient avec un look sportif et modulable selon les envies. Renault a aussi doté sa nouvelle voiture des packs GT…
Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième…
Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpétué depuis la création de l’enseigne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naïves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énorme vache au-dessus des produits laitiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se présentant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de dépasser les 450 unités, avec un développement très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.
Toute l’équipe sur le pont
Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lorsqu’un client a besoin d’une réponse précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésente, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confiture de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.
La qualité à moindre coût
Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analystes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpétué depuis la création de l’enseigne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naïves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énorme vache au-dessus des produits laitiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se présentant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de dépasser les 450 unités, avec un développement très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.
Toute l’équipe sur le pont
Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lorsqu’un client a besoin d’une réponse précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésente, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confiture de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.
La qualité à moindre coût
Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analystes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpétué depuis la création de l’enseigne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naïves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énorme vache au-dessus des produits laitiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se présentant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de dépasser les 450 unités, avec un développement très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.
Toute l’équipe sur le pont
Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lorsqu’un client a besoin d’une réponse précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésente, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confiture de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.
La qualité à moindre coût
Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analystes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpétué depuis la création de l’enseigne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naïves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énorme vache au-dessus des produits laitiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se présentant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de dépasser les 450 unités, avec un développement très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.
Toute l’équipe sur le pont
Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lorsqu’un client a besoin d’une réponse précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésente, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confiture de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.
La qualité à moindre coût
Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analystes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]
Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpétué depuis la création de l’enseigne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naïves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énorme vache au-dessus des produits laitiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se présentant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de dépasser les 450 unités, avec un développement très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.
Toute l’équipe sur le pont
Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lorsqu’un client a besoin d’une réponse précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésente, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confiture de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.
La qualité à moindre coût
Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analystes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.
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