Conjoncture énergétique – décembre 2015

En décembre 2015, la production d’énergie primaire recule de 4 % en glissement annuel, pour un total de 11,6 Mtep. La production nucléaire se replie de 3,2 % par rapport à décembre 2014. La consommation d’énergie primaire, à 22,7 Mtep, se contracte sensiblement entre décembre 2014 et décembre 2015 (- 7 %). Seules les consommations de carburants sont en hausse sur un an.

Le taux d’indépendance énergétique progresse de 1,6 point entre décembre 2014 et décembre 2015. En moyenne sur 2015, il atteint 50,9 %, soit 0,6 point de moins qu’en 2014. Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire fléchit légèrement en décembre (- 0,4 %), tendance affectant une nouvelle fois l’ensemble des formes d’énergie à l’exception des produits pétroliers. La facture énergétique française se contracte fortement en novembre 2015, pour s’établir à 2,3 milliards d’euros (Md€). Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre décembre 2014 et novembre 2015, elle s’élève à 40,7 Md€.

En décembre 2015, la production d’énergie primaire (méthodologie) s’élève à 11,6 Mtep. Elle se replie de 4 % sur un an sous l’effet du recul de la production nucléaire (- 3,2 %), particulièrement élevée en décembre 2014, laquelle représente à elle seule 95 % de l’énergie primaire produite en France hors renouvelables thermiques. Malgré l’essor de la filière éolienne qui se poursuit en décembre, la production d’énergies renouvelables électriques se contracte sensiblement sur un an (- 19,3  %), grevée depuis le milieu de l’été par l’effondrement de la production hydraulique, le débit des cours d’eau en France s’avérant particulièrement faible en cette fin d’année.

La consommation d’énergie primaire réelle s’élève à près de 22,7 Mtep en décembre, en recul de 7 % sur un an. Cette forte baisse affecte l’ensemble des formes d’énergie, même si elle reste d’ampleur modérée pour le pétrole, en raison de la hausse des consommations de carburants routiers et aéronautiques. La contraction de la consommation d’énergie primaire s’explique essentiellement par les faibles besoins en chauffage. En effet, le climat du mois de décembre 2015 en France s’est révélé exceptionnellement clément, avec une température moyenne record, supérieure de 4,3°C à celle de la période de référence et de 3,6°C à celle du mois de décembre 2014.

L’ajustement de la production face au repli de la demande ne s’opérant que partiellement, le taux d’indépendance énergétique progresse de 1,6 point sur un an, à 51,3 %. Le net recul de la demande se répercute également sur le niveau des émissions de CO2 liées à la combustion d’énergie, qui diminuent de 8,9 %, en données brutes, sur un an.

La consommation d’énergie primaire, à 22,7 Mtep, se contracte sensiblement entre décembre 2014 et décembre 2015 (- 7 %), notamment du fait du climat qui n’avait jamais été aussi doux à cette période de l’année en France depuis le début des relevés météorologiques. Seules les consommations de carburants sont en hausse sur un an, dopées par la faiblesse des prix. Le taux d’indépendance énergétique progresse de 1,6 point entre décembre 2014 et décembre 2015. En moyenne sur 2015, il atteint 50,9 %, soit 0,6 point de moins qu’en 2014. Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire fléchit légèrement en décembre (- 0,4 %), tendance affectant une nouvelle fois l’ensemble des formes d’énergie à l’exception des produits pétroliers.

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Mis à jour le 05.02.2016