Une justice politique?

Dans justice, il y a le mot juste. L’autorité judiciaire au sens large a pour mission de dire le droit, dans la plus parfaite neutralité, par delà les clivages idéologiques ou partisans. Elle est à cet égard le socle de l’Etat de droit, la poutre maîtresse de l’Etat. Toute forme de partialité ou soupçon avéré de partialité  de l’institution judiciaire est synonyme de ruine de l’Etat de droit et de la res publica, la République au sens le plus noble du terme, la communauté politique. Après les révélation de l’ancien procureur financier sur les pression dont elle a fait l’objet lors de l’affaire Fillon (2017), l’hebdomadaire le Point fait état de graves dérives dans le déroulement des procédures ouvertes contre l’ex-président Sarkozy. Tout cela commence à faire beaucoup. Comme le dit si bien M. François Xavier Bellamy (député européen): le coeur de l’Etat de droit est menacé. 

« Cette affaire est d’une immense gravité. Elle est le symptôme d’une instrumentalisation de la Justice par les gouvernements qui se sont succédé. Il y a ici une procédure qui menace le cœur de l’État de droit » « Quand des avocats sont placés sous surveillance, géolocalisés, que leurs relevés téléphoniques sont épluchés sans connexion apparente avec le dossier, sans qu’aucune infraction ne puisse être relevée à leur encontre, c’est d’une très grande gravité » « Je crois qu’il est absolument fondamental que ces dysfonctionnements très graves soient l’objet d’une investigation résolue, indépendante qui permette de faire la lumière totale […] et que les responsables soient sanctionnés » « Le parquet national financier été utilisé par le pouvoir non pas au service des Français mais au service de ses propres intérêts. Je ne sais pas s’il faut le dissoudre mais il y a des verrous à créer pour garantir la transparence nécessaire »

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Author: Redaction