Étiquette : CNRS
Les irréductibles algues rouges de Bretagne résistent encore au réchauffement des eaux
Des chercheurs du laboratoire Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/IRD/UPMC/UNICAEN), de l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/EPHE/UPMC), de la station biologique de Roscoff (CNRS/UPMC) et de l’équipe Biodiversité et gestion des territoires de l’Université de Rennes1, ont caractérisé les réponses des communautés d’algues rouges aux changements des conditions environnementales sur les côtes bretonnes au cours des 20 dernières années. Cette étude est publiée dans le
Origine des continents : comment l’étalement des continents primitifs a lancé la tectonique des plaques
Nicolas Coltice, chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS/ENS de Lyon), en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Sydney, ont récemment construit un modèle dynamique qui permet de décrire la formation des premiers continents et le démarrage de la tectonique des plaques il y a plus de 3 milliards d’années. Un article lié à cette découverte est publié dans la prestigieuse revuece jeudi 18 septembre 2014.
Le CNRS ouvre ses portes pour les journées du patrimoine
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2014, les 20 et 21 septembre prochains, le CNRS vous invite à découvrir son patrimoine caché et les coulisses de la recherche. Partout en France, des sites ouvriront exceptionnellement et gratuitement leurs portes au public. Observatoires astronomiques, monuments chargés d’histoire, sites de fouilles, jardins et serres, collections de paléontologie : il y en a pour tous les goûts. Entre visites guidées, parcours à énigmes, animations et expositions, le programme s’annonce riche et varié pour les férus d’histoire, les passionnés de nature et les curieux de science !
Une piste hormonale contre les maladies liées au vieillissement
C’est une hormone qui produit l’effet d’un régime drastique qu’a découverte l’équipe d’Hugo Aguilaniu en étudiant le ver rond: elle augmente la longévité et diminue la fertilité. En explorant son mode d’action, les chercheurs du Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule (LBMC – CNRS/ENS de Lyon/ Université Claude Bernard Lyon 1) espèrent trouver des moyens de repousser les maladies liées à l’âge. Ces travaux sont publiés le 11 septembre dans la revue.
Inauguration de la Maison de la simulation
La Maison de la simulation sera inaugurée le 15 septembre prochain. A la fois centre de recherche, plateforme de service et pôle d’enseignement, ce laboratoire commun créé par le CNRS, le CEA, Inria et les universités Paris-Sud et Versailles-St Quentin a pour objectif d’accompagner les scientifiques afin de tirer le meilleur parti des supercalculateurs existants et futurs. Elle accueille des équipes de recherche autour de projets liés au calcul intensif et des ingénieurs spécialisés y fournissent une expertise en matière de développement et d’optimisation des codes ainsi que pour la visualisation et le traitement des données.
Un ver plat « immortel » ouvre une voie inédite contre les bactéries
Une nouvelle voie de défense contre des bactéries comme l’agent de la tuberculose et le staphylocoque doré a été identifiée chez l’Homme grâce à l’étude d’un petit ver plat aquatique, le planaire. Cette découverte a été réalisée par des chercheurs de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS/IRD/Inserm/Aix-Marseille Université), en collaboration avec le Centre méditerranéen de médecine moléculaire (Inserm/Université Nice Sophia Antipolis), et d’autres laboratoires français et étrangers. Leurs travaux, publiés dans la revuele 10 septembre 2014, soulignent l’importance d’étudier des organismes modèles alternatifs, et ouvrent la voie vers de nouveaux traitements contre les infections bactériennes.
Une cible thérapeutique finement régulée : vers de nouveaux antipaludiques
Dans un contexte où la résistance deà l’artémisinine, dernier traitement efficace contre le paludisme, devient un obstacle dans la lutte contre la maladie, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont résolu la structure tridimensionnelle d’une nouvelle cible thérapeutique. Nommée SUB1, cette protéine joue un rôle essentiel lors de la sortie du parasite des cellules hôtes puis, dans son entrée dans de nouvelles cellules. Ces résultats, publiés dans la revue , le 10 septembre 2014, décryptent le mécanisme d’activation de SUB1, étape initiale engageant le processus de sortie du parasite des cellules hôtes. De plus, les informations structurales permettent d’optimiser le développement d’inhibiteurs de SUB1 dans le but d’identifier de nouveaux candidats antipaludiques.
Un brochet en France peut en cacher deux autres
Le brochetest un poisson emblématique en France, où il fait l’objet d’un fort intérêt pour la pêche récréative. Une équipe du laboratoire Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques (BOREA, Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/IRD/UPMC/UNICAEN), en partenariat avec l’Onema, a réalisé une étude complète des brochets de France à partir de données morphologiques et génétiques sur des spécimens récents et anciens issus des collections du Muséum. Cette étude, publiée dans les , a permis de découvrir l’existence d’une nouvelle espèce de brochet, ainsi que la disparition possible d’une autre espèce en France.
Evaluer en temps réel et in vitro le potentiel cancérogène des contaminants
Le projet Genotrace, qui associe recherche finalisée et transfert technologique, vise à proposer un test innovant, pour offrir une plus grande sécurité des produits chimiques, médicaments et aliments pour l’homme, les animaux domestiques et l’environnement. Porté par l’Inra et associant le CNRS, l’Université Toulouse III Paul Sabatier et la société Biopredic International, ce projet vient de recevoir le soutien de l’Agence nationale de la recherche pour 3 ans.
Les Fondamentales 2014 : le rendez-vous grand public du CNRS avec les sciences
Quels matériaux révolutionneront le quotidien de demain ? Pourquoi la forêt amazonienne est-elle une source intarissable de nouvelles découvertes ? Quels secrets la mémoire ne nous a-t-elle pas encore révélés ? Voici quelques exemples des thèmes abordés lors du forum du CNRS, les Fondamentales, organisé pour sa seconde édition les 10 et 11 octobre prochains à Grenoble. Avec ce rendez-vous de culture scientifique, le CNRS rapproche le public et les chercheurs de toutes disciplines pour leur permettre d’échanger sur leurs recherches actuelles, avec la question Que reste-t-il à découvrir ? en fil rouge. Cette manifestation organisée par le CNRS, dans le cadre de la fête de la science, en collaboration avec l’Université Grenoble Alpes et en association avec le journal Le Monde, est en accès gratuit sur inscription sur : http://lesfondamentales.cnrs/
Autisme : SHANK, un gène indicateur de sévérité
Grâce à une vaste étude menée sur près de mille patients autistes, les chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’université Paris Diderot et la Fondation FondaMental sont parvenus à cartographier l’incidence et l’impact clinique de certaines mutations génétiques sur les capacités cognitives et intellectuelles des patients. Les mutations affectant le gène SHANK3 se révèlent ainsi les plus sévères et concerneraient plus d’un enfant sur 50 avec autisme et déficience intellectuelle. Ces résultats sont publiés dans la revue , le 4 septembre 2014.
Séquençage du génome du caféier
Une étude internationale, coordonnée par des chercheurs de l’IRD, du CEA (Genoscope), du Cirad, du CNRS et de l’Université de Buffalo (USA) et impliquant de nombreux laboratoires a permis d’identifier, pour la première fois, une séquence génomique de référence pour les caféiers. Cette découverte revêt un double intérêt : tout d’abord fondamental, parce qu’elle améliore la compréhension de l’organisation du génome, de son fonctionnement et de son évolution ; finalisé ensuite, parce qu’elle offre de nouvelles perspectives de sélection ou d’amélioration des variétés de caféier. Ces résultats viennent d’être publiés dans la revuele 5 septembre 2014.
Notre super-continent de galaxies : le Laniakea
Une équipe de recherche internationale, dont l’astrophysicienne Hélène Courtois de l’Institut de physique nucléaire de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1 / CNRS) et l’ingénieur-chercheur Daniel Pomarède du CEA-Irfu, vient de découvrir les frontières du continent de galaxies dans lequel nous vivons. Ils lui ont donné le nom hawaïen de Laniakea : « horizons célestes immenses ». Cette découverte fait la Une de la prestigieuse revue internationaledatée du 4 septembre 2014.
Découverte de la première gravure pariétale attribuée aux Néandertaliens
Le premier exemple d’une gravure pariétale attribuée à des Néandertaliens vient d’être découvert, à Gibraltar, dans la grotte de Gorham, par une équipe internationale réunissant des préhistoriens du laboratoire De la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie (PACEA CNRS/université Bordeaux/ministère de la Culture et de la Communication), des chercheurs anglais et espagnols. Il s’agit d’un motif en croisillon profondément incisé dans la roche et daté à plus de 39 000 ans. Son analyse met à mal l’hypothèse selon laquelle la production de représentations abstraites et figuratives sur les parois des grottes serait une innovation culturelle introduite en Europe par les Hommes modernes. Ces résultats, publiés le 1 septembre dans les , étayent au contraire l’idée que les Néandertaliens possédaient une culture matérielle symbolique.
Les états mentaux influencent l’intégration des nouveaux neurones dans le cerveau adulte
On savait depuis quelques années que le cerveau adulte avait la capacité de produire de nouveaux neurones, mais il restait encore à préciser les modalités de leur intégration au sein de circuits nerveux déjà présents et fonctionnels. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS viennent de montrer que des nouveaux neurones établissent un réseau de connections beaucoup plus riche avec le reste du cerveau dans un contexte de motivation et d’apprentissage actif plutôt que dans un contexte passif. Ainsi, plus que la nature et la diversité de l’environnement sensoriel, c’est l’état psychique qui détermine le devenir fonctionnel des nouveaux neurones produits dans le cerveau adulte. Ces résultats sont publiés dans la revue , le 1 septembre 2014.
La plus ancienne interaction entre insectes sociaux découverte dans un morceau d’ambre mexicain
Une équipe de chercheurs dirigée par André Nel (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/UPMC/EPHE), vient de publier dansl’étude d’un morceau d’ambre exceptionnel du Mexique. En effet, celui-ci révèle pour la première fois, par une approche innovante permise par la tomographie X, des interactions entre insectes eusociaux datant de plus de 15 millions d’années.
Apprentissage de la lecture : les bricolages du cerveau
Lors de la lecture, enfants comme adultes, doivent éviter de confondre les lettres en miroir (b/d ou p/q). D’où nous vient cette difficulté à différencier ces lettres ? Lorsque l’on commence à lire, notre cerveau doit apprendre à inhiber la généralisation en miroir : un mécanisme qui permet de reconnaître rapidement des objets identiques quelle que soit leur orientation et qui empêche le cerveau de différencier les lettres en miroir qui, bien que symétriques, sont différentes. L’étude, menée par les chercheurs du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant (CNRS/Université Paris Descartes/Université de Caen Basse-Normandie), est disponible en ligne sur le site du.
Les neutrinos témoins directs de la production d’énergie au coeur du Soleil
Pour la première fois dans l’histoire de notre étoile, il a été possible de mesurer directement l’énergie solaire à l’instant même où elle est créée. Une expérience unique au monde, menée avec le détecteur Borexino, a permis d’observer quasiment en temps réel le flux de neutrinos de basse énergie émis par le Soleil et de montrer que l’activité solaire n’a pratiquement pas changé depuis plus de cent mille ans. Ces résultats obtenus par la collaboration Borexino, à laquelle participe le laboratoire Astroparticule et cosmologie (CNRS/CEA/Université Paris Diderot/Observatoire de Paris), sont publiés le 28 août 2014 dans la revue.
Coup de froid sur les tropiques
Les glaciers tropicaux ont réagi aux coups de froid de l’Antarctique et du Groenland au cours des 20 000 dernières années, d’après des travaux menés principalement par des chercheurs du CNRS, de l’Université Joseph Fourier, d’Aix-Marseille Université et de l’IRD, en collaboration avec d’autres chercheurs français et des collègues des États-Unis, de Colombie et du Royaume-Uni. Leur étude, menée sur 21 glaciers andins, est publiée le 24 août 2014 sur le site de la revue.
Une prévision pluriannuelle de la production du phytoplancton dans le Pacifique équatorial pourrait permettre d’adapter les stratégies de pêche
Dans une publication parue le 12 août dans , des chercheurs de Météo‐France, du CEA, du CNRS et de l’Université de Versailles Saint‐Quentin‐en‐Yvelines ont pour la première fois évalué la capacité de modèles numériques à prévoir l’évolution d’un paramètre biologique à la base de la chaîne trophique marine : la production primaire du phytoplancton. Leurs résultats suggèrent que ses variations naturelles pourraient être prévues plusieurs années à l’avance dans le Pacifique équatorial. Cette hypothèse, qui doit être confirmée par des observations sur la dynamique réelle d’un phénomène El Niño/La Niña à venir, ouvre des perspectives encore inexplorées sur de possibles stratégies de pêche raisonnée à l’échelle pluriannuelle.
Le génome du colza séquencé
Un consortium international d’une trentaine d’instituts de recherche, piloté par l’Inra et le CEA (Genoscope) et associant le CNRS et l’université d’Evry, vient de rendre publique la séquence de référence du génome complet du colza. Cette première mondiale ouvre la voie à la compréhension fondamentale des génomes complexes polyploïdes (associant plusieurs sous-génomes), ainsi qu’à l’amélioration variétale du colza, une grande culture récente en pleine expansion et à fort potentiel d’amélioration. Ces travaux sont publiés dansle 22 août 2014.
De la cellule rectale au neurone : les clés de la transdifférenciation
Comment une cellule spécialisée peut-elle changer d’identité ? Une équipe de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg) s’est intéressée à un exemple naturel et 100% efficace de ce phénomène, appelé transdifférenciation. Ce processus, par lequel certaines cellules perdent leurs caractéristiques et acquièrent une nouvelle identité, pourrait être plus généralement impliqué dans la régénération de tissus ou d’organes chez les vertébrés, et constitue une piste prometteuse pour la médecine régénérative. Cette étude identifie le rôle d’acteurs épigénétiques dans cette conversion, souligne le caractère dynamique du processus et met en évidence les mécanismes clé pour l’efficacité de la transdifférenciation. Ces travaux, réalisés en collaboration avec l’Institut Curie, sont publiés le 15 août 2014 dans la revue.
Artur Avila, lauréat de la médaille Fields 2014
La plus prestigieuse distinction mondiale en mathématiques, la médaille Fields, est aujourd’hui décernée à Artur Avila, directeur de recherche CNRS à l’Institut de mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (CNRS/Université Paris Diderot/UPMC), à l’occasion du congrès international des mathématiciens qui se déroule cette année à Séoul (Corée du Sud). Ses recherches s’articulent principalement autour des systèmes dynamiques et de l’analyse. Ce mathématicien franco-brésilien de 35 ans qui travaille également à l’Institut de mathématiques pures et appliquées de Rio de Janeiro (Brésil), est récompensé pour ses avancées significatives dans ces domaines. Trois autres mathématiciens, dont pour la première fois une femme, sont également distingués cette année : l’Autrichien Martin Hairer, le Canado-Américain Manjul Bhargava et l’Iranienne Maryam Mirzakhani. Ce palmarès 2014 conforte le deuxième rang mondial de la France en matière de recherche mathématique.
Le bullage domine les émissions de méthane dans les jeunes barrages tropicaux
Pour la première fois, les émissions de méthane par bullage des barrages tropicaux ont été précisément quantifiées, ce qui a permis de découvrir que ce mode d’émission dépend à la fois du niveau d’eau dans le barrage, sous contrôle de la mousson, et des variations de pression atmosphérique journalières. Les barrages tropicaux émettraient plus de 10 % du méthane d’origine anthropique, mais leurs émissions restent encore très mal quantifiées. Dans cette étude, un nouveau système automatisé de mesure en continu des flux de méthane a été déployé sur le lac de retenue du plus grand barrage d’Asie du Sud-Est. Les résultats de ces travaux, menés par des chercheurs du Laboratoire d’aérologie (CNRS/Université Toulouse III Paul Sabatier) et du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (CNRS/Université Toulouse III Paul Sabatier/IRD), sont publiés dans la revuele 13 août 2014.
Analyse de traces de plutonium dans les rivières côtières de la région de Fukushima
Dans le cadre du programme franco-japonais TOFU, des équipes du LSCE (CNRS/CEA/UVSQ) et du CEA, en collaboration avec une équipe japonaise de l’université de Tsukuba, viennent de publier les premières mesures précises de l’isotopie du plutonium présent dans les sédiments radioactifs charriés par les rivières côtières dans la région de Fukushima. Ces résultats sont en ligne sur le site de la revue
Des lipides au service du cerveau
Consommer des huiles riches en acides gras polyinsaturés, notamment en oméga 3, est bénéfique pour notre santé. Mais les mécanismes expliquant ces effets sont mal connus. Des chercheurs de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis), de l’unité Compartimentation et dynamique cellulaires (CNRS/Institut Curie/UPMC), de l’Inserm et de l’université de Poitiers se sont intéressés à l’effet de lipides portant des chaînes polyinsaturées lorsqu’ils sont intégrés dans les membranes de cellules. Leur étude montre que la présence de ces lipides les rend plus malléables et ainsi beaucoup plus sensibles à l’action de protéines qui les déforment et les découpent. Ces résultats, publiés le 8 août 2014 dans la revue , offrent une piste pour expliquer l’extraordinaire efficacité de l’endocytose dans les cellules neuronales.
Histoire de l’émergence des infections néonatales à streptocoque B
Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec une équipe CNRS/Inserm/Université Paris Descartes-Sorbonne Paris Cité (située à l’Institut Cochin), ainsi qu’avec le Wellcome Trust (Sanger Institute), viennent de découvrir la cause de l’émergence des infections néonatales à streptocoque B dans les années 1960. Ces résultats, publiés dans la revue , le 04 août, apportent la preuve que l’apparition soudaine de ces infections provoquées par cette bactérie est due à l’usage massif, à partir des années 1950, d’un antibiotique, la tétracycline.
Pharmacologie : la structure d’un récepteur à la sérotonine dévoilée
La structure d’un récepteur à la sérotonine a été complétement décryptée pour la première fois grâce à la cristallographie. Cette étude, publiée en ligne dansle 3 août 2014, ouvre la voie à la conception de nouveaux médicaments susceptibles de lutter contre la nausée, un des principaux effets secondaires des chimiothérapies et des anesthésies. Elle a été réalisée par une équipe de l’Institut de biologie structurale (CNRS/CEA/Université Joseph Fourier) et du laboratoire Physical chemistry of polymers and membranes (EPFL, Suisse) en collaboration avec des chercheurs des laboratoires Architecture et fonction des macromolécules biologiques (CNRS/Université Aix-Marseille), Dynamique structurale des macromolécules (CNRS/Institut Pasteur) et avec la société Théranyx.
L’instrument SuperCam sélectionné par la NASA pour la mission Mars 2020
La NASA, l’agence spatiale des Etats-Unis, a annoncé aujourd’hui la sélection de SuperCam parmi les instruments scientifiques qui équiperont le véhicule de la mission Mars 2020, dont la conception est semblable au rover Curiosity, doté de l’instrument ChemCam, actuellement en opération à la surface de Mars.
De nouveaux mécanismes de résistance aux thérapies ciblées du mélanome : implication de la traduction des ARN en protéines
Des chercheurs français ont découvert de nouveaux mécanismes de résistance aux thérapies ciblées utilisées depuis moins de trois ans dans le traitement du mélanome. Cette découverte permet non seulement de mieux comprendre pourquoi ces traitements deviennent inefficaces mais aussi d’ouvrir de nouvelles pistes de prise en charge de ces tumeurs agressives. Ces travaux sont publiés dans la revueet bénéficient d’une publication en ligne avancée.
Une expérience spatiale pour étudier l’astrochimie et l’exobiologie
Le vaisseau cargo russe PROGRESS M-24M a décollé mercredi 23 juillet 2014 à 23 heures (heure française) du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) pour rejoindre la Station spatiale internationale. Il embarque à son bord les échantillons de l’expérience(PSS) coordonnée par le Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (LISA, CNRS/UPEC/Université Paris-Diderot). Cette expérience vise à étudier le comportement de molécules organiques (composées de carbone, d’hydrogène et éventuellement d’azote et d’oxygène) lorsqu’elles sont soumises aux conditions spatiales et ainsi d’en savoir plus sur l’origine de la vie sur Terre et la possibilité qu’elle puisse apparaître ailleurs dans l’univers.
Des galaxies satellites qui donnent le tournis aux astronomes
Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par des astronomes de l’Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg), vient d’étudier 380 galaxies et de mettre en évidence que leurs petites galaxies satellites se déplacent presque toujours dans des disques en rotation. Ces disques de galaxies satellites ne sont pourtant pas prédits par les modèles actuels de formation des structures dans l’Univers. Cette découverte pourrait donner du fil à retordre aux modélisateurs dans les années à venir. Les résultats de l’étude paraissent le 31 juillet dans la revue.
Pister la représentation des odeurs dans le cerveau grâce à l’imagerie par ultrasons
Une nouvelle technique d’imagerie par ultrasons a permis de visualiser pour la première fois,chez le rat, l’activité dans le cortex piriforme lors de la perception d’une odeur. Cette structure cérébrale profonde joue un rôle important dans l’olfaction et restait jusqu’à présent inaccessible par imagerie fonctionnelle. Ces travaux apportent également de nouvelles données sur le fonctionnement, encore mal connu, du système olfactif, notamment sur la façon dont sont traitées les informations au niveau cérébral.
Cette étude est le résultat d’une collaboration entre l’équipe de Mickaël Tanter de l’Institut Langevin (CNRS/Inserm/ESPCI ParisTech/UPMC/Université Paris Diderot) et celle de Hirac Gurden du laboratoire Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie (CNRS/Université Paris-Sud/Université Paris Diderot). Elle est publiée dans la revuedu 15 juillet 2014.
Le paysage ancien du centre-ville de Marseille ressurgit du passé grâce aux coléoptères et aux pollens fossiles
L’analyse de restes d’insectes, notamment de coléoptères, alliée à celle de pollens fossiles a permis de reconstruire les paysages végétaux qui habillaient Marseille, entre le 14e et 17e siècle de notre ère, dont l’actuelle Canebière. Cette reconstruction, sans équivalent en France et dans le Bassin méditerranéen, a été menée par une équipe de chercheurs conduite par Philippe Ponel, chargé de recherche au CNRS. Cette étude originale est publiée en ligne dans la revue Quaternary International.
Prendre en compte l’environnement de l’abeille pour mieux évaluer le risque lié aux insecticides
Une étude coordonnée par l’Inra et associant l’ACTA, le CNRS et l’ITSAP-Institut de l’abeille montre que le degré de sensibilité des abeilles face aux effets indésirables des pesticides varie selon les conditions environnementales. Les chercheurs ont observé qu’un insecticide de la famille des néonicotinoïdes perturbe leur capacité à se repérer, en particulier dans un paysage complexe et sous des conditions météorologiques défavorables. Ces résultats ont été publiés dans la revuele 10 juillet2014.
Mars, une activité fluviale globale tardive ?
L’activité fluviale sur la planète Mars, se serait prolongée à l’échelle globale de la planète jusqu’à la période Hespérien (comprise entre 3,7 et 3,2 milliards d’années) puis arrêtée relativement rapidement autour de 3.5 Ga. C’est ce que Sylvain Bouley du laboratoire Geosciences Paris-Sud (GEOPS, Université Paris-Sud/CNRS) et Robert Craddock (Smithsonian Institution) ont démontré en étudiant un grand nombre de réseaux de vallées fluviales danset(hémisphère sud de Mars). Ces résultats sont publiés dans ledu 15 juillet 2014.