Après deux ans et demi de navigation dans l'océan Pacifique, où se concentrent plus de 40 % des récifs coralliens de la planète, la goélette Tara retrouve Lorient, son port d'attache breton, le 27 octobre. Clap de fin pour l'expédition Tara Pacific, initiée par la Fondation Tara Expéditions, qui a permis d'explorer, avec une approche nouvelle et sur une échelle géographique sans précédent, l'impact des pressions anthropiques sur les récifs coralliens du Pacifique.
Les premières observations révèlent des situations très contrastées dues à des facteurs de stress globaux et locaux : si certains sites se sont révélés indemnes comme les îles Chesterfield, le réchauffement a impacté de nombreux récifs telles les îles Samoa ou certaines îles des Tuamotu, en Polynésie Française.
De retour avec plus de 36 000 échantillons, les scientifiques poursuivent désormais leurs analyses afin de mieux comprendre le corail dans son intimité et de déterminer ses capacités d'adaptation aux changements climatiques et environnementaux. Tara Pacific est soutenue par le CNRS, Paris Sciences et Lettres, le CEA, le Centre Scientifique de Monaco et de nombreux autres partenaires publics et privés comme agnès b., la Fondation Veolia ou la Fondation Albert II de Monaco pour ne citer qu'eux.