Présidentielles: l’abominable nausée

Il est temps que ces putains d’élections présidentielles prennent fin. J’en suis au point où elles finissent par m’inspirer une véritable nausée: calomnies, dénonciations, insultes, attaques personnelles, petites phrases minables, polémiques stériles, démagogie, postures, diarrhée sondagière, déchaînement de propagande médiatique partiale et injuste qui conditionne tout le reste. Toute idée se rapportant à l’avenir de la France et de l’Europe a disparu des écrans radar. La poussée mélenchonniste achève de me dégoûter. Le programme de ce personnage, nouvelle coqueluche des médias, est destructeur pour l’économie et la société française: des centaines de milliards d’euros ponctionnés sur l’entreprise, des hausses d’impôts phénoménales, une chasse au « riche », au travail, les 32 heures, la destruction de l’entreprise et de l’économie marchande. Face à un tel projet de destruction, l’avenir des jeunes de mon entourage, qui ont tellement ramé pendant des années pour se faire une place dans le monde de l’entreprise, me semblerait effroyablement compromis. Je n’arrive pas à supporter cette idée. Le système électoral atteint un niveau de débilité sans nom. Avec une candidate lepéniste vissée à 25% tout en ayant strictement aucune chance de gagner au second tour la présidentielle quel que soit le scénario, le système tourne à la loterie mortifère, au piège empoisonné où tout est possible, même l’élection de M. Mélenchon. Tout cela reflète ce que nous voyons venir depuis des années: l’effondrement du système présidentiel, dans un climat d’aveuglement et de bêtise généralisée. Dans l’état où nous sommes, aux portes de l’apocalypse, je ne souhaite désormais plus qu’une chose: que le système présidentiel, sombré dans la démence, crève le plus vite possible et que la France restaure la république et la démocratie à travers un système de gouvernement Parlementaire. L’avenir dépend désormais des élections législatives en juin, celles qui n’intéressent personne. Plus tard, peut-être que la France retrouvera un homme d’Etat capable de restaurer la fonction présidentielle dans sa grandeur, celle qui consiste à fixer un cap digne et visionnaire, tout en laissant les ministres gouverner sous le contrôle du Parlement. Mais aujourd’hui, au paroxysme de la nausée, il faut parer au plus presser: éviter Mélenchon et le spectre infernal d’un second tour le Pen/Mélenchon, à n’importe quel prix, puis tenter de restaurer l’honneur des républicains lors des élections législatives.

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction