L’année 2014 pourrait être la plus chaude jamais enregistrée, selon l’OMM
L’année 2014 pourrait se révéler l’une des plus chaudes, si ce n’est la plus chaude, qui ait jamais été observée, selon une estimation préliminaire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le PAM lance une collecte de fonds pour sauver un programme d’aide pour les réfugiés syriens
Deux jours après l’annonce de la suspension d’une partie de l’aide alimentaire à 1,7 million de réfugiés syriens en raison du manque d’argent, le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé mercredi une campagne de collecte de fonds auprès du grand public pour permettre de continuer ce programme de distribution de bons d’achat de nourriture.
Centrafrique : la Coordonnatrice humanitaire évalue les besoins au nord de Bangui
La Coordonnatrice humanitaire principale en République centrafricaine, Claire Bourgeois a effectué la semaine dernière une visite dans deux préfectures au nord de la capitale Bangui pour évaluer la réponse humanitaire et identifier les besoins prioritaires.
Journée des personnes handicapées : l’ONU appelle à se servir des nouvelles technologies pour assurer l’inclusion
A l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a jugé nécessaire de faire appel aux innovations technologiques pour assurer l’inclusion des personnes handicapées dans le cadre d’un développement durable.
Somalie : un convoi de l’ONU attaqué à Mogadiscio
Un attentat à la voiture piégé a visé mercredi matin un convoi des Nations Unies circulant près de l’aéroport de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a annoncé la Mission d’assistance des Nations Unies dans ce pays (UNSOM).
Mascot, le petit frère japonais de Philae, part à la conquête d’un astéroïde
Ce 3 décembre, l’agence spatiale japonaise (Jaxa) a procédé au lancement de la sonde spatiale Hayabusa-2 dans le cadre d’une mission d’exploration d’unastéroïde qui trouvera son apogée en 2018-2020. A son bord, Mascot, un atterrisseur développé par les Européens à partir de Philae, le robot de la mission européenne Rosetta posé depuis le 12 novembre sur une comète.
Manuel Valls : « L’ambition maritime de la France est notre avenir »
Lire la suite de Manuel Valls : L’ambition maritime de la France est notre avenir[…]
Manuel Valls : L’ambition maritime de la France est notre avenir
Source : marinas-yachting
Bon plan croisière : Le MSC Fantasia en exclusivité pour un Noël en mer
Lire la suite de Bon plan croisière : Le MSC Fantasia en exclusivité pour un Noël en mer[…]
Bon plan croisière : Le MSC Fantasia en exclusivité pour un Noël en mer
Source : marinas-yachting
Lucy, Ardi et Selam prennent leurs nouveaux quartiers au musée national d’Éthiopie
La plus fameuse représentante fossile de l’humanité, Lucy, vient de fêter le 40 anniversaire de sa découverte en Éthiopie. Cette petite australopithèque âgée de 3,2 millions d’années célèbre cet événement en devenant l’une des stars de la nouvelle galerie de paléontologie et de préhistoire du musée national d’Éthiopie, galerie qui ouvre ses portes à Addis Abeba le 3 décembre. Cette exposition permanente est le fruit d’une collaboration scientifique et logistique entre deux laboratoires du CNRS, le Centre français des études éthiopiennes (CFEE, CNRS/ministère des Affaires étrangères et du Développement international) et l’Institut de paléoprimatologie et paléontologie humaine : évolution et paléoenvironnements (IPHEP, CNRS/Université de Poitiers), avec l’appui de l’ambassade de France en Éthiopie et sous l’égide de l’ (ministère de la Culture et du Tourisme d’Ethiopie).
Ariane 6 met sur orbite une nouvelle Europe spatiale
En investissant près de six milliards d’euros dans trois programmes majeurs (lanceurs, station spatiale internationale, Exomars) dont la nouvelle fusée Ariane 6 et en confiant plus de responsabilités à ses industriels, l’Europe s’est donné les moyens de rester une puissance spatiale lors de la réunion interministérielle qui s’est déroulée le 2 décembre au Luxembourg.
Manuel Valls : « Nous devons être ensemble au rendez-vous de la croissance bleue »
Manuel Valls : « Nous devons être ensemble au rendez-vous de la croissance bleue »
Née de l’alliance d’Alstom et EDF, l’usine sera en charge de la construction de trois des six futurs grands parcs d’éolien offshore français. Avec une production qui débutera en février 2015, le nouveau site industriel sera chargé d’assembler les générateurs et les nacelles des éoliennes marines Haliade (6 mégawatts) d’Alstom. Les mâts et les pales seront pour leur part produits sur le site de Cherbourg.
Présente à Saint-Nazaire aux côtés de Manuel Valls, Ségolène Royal a salué, « la preuve que la transition énergétique peut créer des emplois, qualifiés et durables », précisant que la nouvelle usine créera 300 emplois directs et 2 000 emplois indirects. Elle a par ailleurs annoncé le lancement d’un appel d’offres « au premier trimestre 2015, au fur et à mesure que les préfets remonteront les zones propices, après s’être bien concertés avec les acteurs de territoires ».
Pour sa part, le Premier ministre a rappelé les objectifs énergétiques à moyen terme de la France : 50% de nucléaire dans la production d’électricité, 32% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique et 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre. « En 2015, nous élaborerons les trajectoires de développement des énergies », a-t-il confirmé. « C’est important car c’est en fixant des objectifs clairs, stables, que l’on peut structurer, faire croître des filières »
Pour réduire la durée des périodes de recours et accélérer la réalisation des projets, une cour administrative d’appel unique sera désignée. Compétente en premier ressort, elle jugera les contentieux sur l’éolien. Le projet de décret est prêt et va être mis en consultation dans les prochains jours.
Les préfets des façades maritimes lanceront des concertations afin d’identifier de nouvelles zones adaptées à la technologie de l’éolien « posé » et de nouvelles zones de développement, accessible par la technologie de l’éolien « flottant ».
Un nouvel appel d’offres pour l’éolien « posé » sera lancé en 2015, en capitalisant sur le retour d’expérience des premiers parcs pour réduire les coûts:
– Le volume sera fixé dans la programmation pluriannuelle de l’énergie;
– La procédure d’attribution sera revue: l’appel d’offres « sur critères » sera remplacé par un dialogue compétitif.
Un appel à manifestation d’intérêt pour l’éolien « flottant » sera lancé en 2015, financé par les programmes d’investissement d’avenir (PIA).Source: Communiqué du MEDDE du 2/12/14
Éolien flottant: 150 millions d’euros pour les premiers projets de petits parcs
Le Premier ministre s’est ensuite rendu à la 10ème édition des Assises de l’économie maritime et du Littoral à Nantes où il affirmé sa volonté « d’être au rendez-vous de la croissance bleue », tout aussi prioritaire que la croissance verte.
Concernant le développement des énergies renouvelables, le Premier ministre a annoncé que les projets Nepthyd d’Alstom-GDF Suez d’une part et Normandie Hydro d’EDF et DCNS d’autre part avaient remporté l’appel à projets pour construire les premières fermes-pilotes d’hydroliennes au large du Cotentin.
L’énergie hydrolienne étant l’une des nouvelles filières émergentes des énergies renouvelables, cet appel à projets a pour objectif la construction de turbines sous-marines productrices d’électricité. Elles doivent être immergées et installées dans le secteur à très fort courants sous-marins du Raz Blanchard (Manche), au large du Cotentin.
Le projet Alstom-GDF Suez vise l’installation de 4 hydroliennes Oceade™18 1.4 MW ainsi qu’un système d’interconnexion sous-marin d’Alstom dans ce parc expérimental à fort potentiel. Avec une capacité totale de 5,6 MW, les hydroliennes pourront alimenter 5 000 personnes en électricité. Le début du chantier en mer est prévu en 2017, pour une durée d’exploitation de 20 ans.
Le projet Normandie Hydro d’EDF et DCNS propose quant lui une ferme pré-commerciale de 7 hydroliennes. Les turbines, réalisées sur la base de la technologie développée par OpenHydro (filiale de DCNS), auront une puissance unitaire de 2 MW et seront intégralement raccordées au réseau en 2018.
A terme, ces projets « développeront une puissance de 3 gigawatts c’est à dire l’équivalent de deux EPR », a commenté le Premier ministre.
Annoncé à Cherbourg en septembre 2013 par le président de la République, cet appel à manifestation d’intérêt pour des fermes pilotes d’hydroliennes accompagne la réalisation de fermes pré-commerciales afin de favoriser la consolidation de la filière hydrolienne en France. Piloté par l’Ademe cet appel à projet s’inscrit dans le Programme des Investissements d’Avenir.
« A ce stade, il n’a pas été possible de retenir tous les projets », à précisé le Premier ministre qui a toutefois demandé au Commissariat général à l’investissement d’identifier les technologies les plus intéressantes pour les soutenir autrement.
Par ailleurs, Manuel Valls a annoncé le lancement en juin 2015 d’un appel à manifestation d’intérêt de 150 millions d’euros pour les premiers projets de petits parcs éoliens flottants au large des côtes françaises. Les éoliennes flottantes ont pour principal avantage de pouvoir être installées dans des mers trop profondes pour des éoliennes en mer classiques, posées au fond de l’eau.
Quotas de pêche
La France défendra à Bruxelles des quotas de pêche pour 2015, « c’est un sujet important pour l’économie française, et c’est un sujet important pour nos pêcheurs », a expliqué le Premier ministre. « Vous pouvez compter sur l’engagement du Gouvernement à défendre des niveaux tenant compte à la fois des expertises scientifiques et de l’impact économique sur la filière ».
Prônant une pêche « durable et responsable », fondée sur des « avis scientifiques solides », Manuel Valls a salué » les efforts des professionnels pour parvenir à une pêcherie bien encadrée, contrôlée permettant de fixer des niveaux de quotas satisfaisants ». Sur le sujet de la pêche profonde, le Premier ministre souhaite trouver un chemin avec l’appui des scientifiques « entre l’interdiction et le laisser-faire ».
Le Premier ministre a enfin rappelé deux échéances : le débat à l’Assemblée nationale sur la politique maritime fin du second semestre 2015, suivi d’un Comité interministériel de la mer.
Concernant la compétitivité de la marine marchande française, le Premier ministre a salué la qualité des infrastructures portuaires dont la France dispose. Il a notamment rappelé que les nouveaux contrats de plan entre l’État et la région (2015-2020) « prévoient d’investir plus de 1 milliard d’euros dans les grands ports ». Avec près d’un tiers apporté par l’État, ces investissements permettront d’améliorer et d’agrandir les infrastructures portuaires ainsi que leur accès routier et ferroviaire.
Les grands ports sont aussi le lieu de la construction navale, civile et militaire. Ce secteur représente de 8,5 milliards d’euros chiffre d’affaires et 45 000 emplois. Les carnets de commandes des chantiers de l’Atlantique montrent le dynamisme du secteur avec la production de 4 paquebots géants d’ici à 2019. Le projet « navires du futur », économes en énergie et à faible impact environnemental, bénéficiera pour sa part d’un soutien de 30 millions d’euros à travers le programme d’investissement d’avenir
Sanofi en négociation avec Evotec pour lui céder son pôle de recherche de Toulouse
Sanofi a confirmé le 2 décembre être entré en négociations exclusives avec la société allemande Evotec en vue de lui céder la plupart des activités de son site de Toulouse. Lire l’article
Les nouveaux contrats de plan Etat-région : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
Les nouveaux contrats de plan Etat-région : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
J’ai tenu à ce que la réforme territoriale s’accompagne d’une véritable modernisation de l’outil des contrats de plan État-Région, les CPER. Et d’un changement profond des conditions de leur élaboration.
La nouvelle génération des contrats de plan État-région 2015-2020 constitue un enjeu majeur pour l’investissement public et la mise en œuvre d’un partenariat renouvelé entre l’État et les régions. Pour les 6 années à venir, l’État mobilisera 12,5 milliards d’euros. « Je veux insister sur ce chiffre qui témoigne de l’effort réalisé. Il est supérieur au montant engagé lors de la précédente génération des CPER », a rappelé Manuel Valls à Nantes le 1er décembre, lors de la signature du premier contrat de plan État-région nouvelle génération.
« Le rôle de l’État, c’est de catalyser les énergies, de fédérer les volontés autour de projets structurants. Les CPER ont, en effet, vocation à financer les projets avec un effet de levier pour l’investissement local. » Les CPER ont un effet de levier double, d’abord sur l’investissement des collectivités. A titre d’exemple, pour les Pays de la Loire, 412 millions d’euros de crédits d’État généreront 2,75 milliards d’euros de crédits publics pour l’investissement ; des crédits issus des collectivités territoriales mais également de l’Europe. Car l’Europe, c’est en effet le second effet de levier. Depuis janvier 2014, ce sont désormais les régions elles-mêmes qui assurent la gestion des fonds européens. Cet acte nouveau de décentralisation permet aux aides européennes d’être au plus près des besoins des territoires.
5 volets thématiques
Les contrats de plan État-région permettront donc la relance de l’investissement dans les territoires.Ils sont au service d’une priorité transversale: l’emploi durable, et comprennent 5 volets thématiques correspondant aux grands enjeux d’avenirpour les territoires :
mobilité multimodale;
enseignement supérieur, recherche et innovation;
transition écologique et énergétique;
numérique;
innovation, filières d’avenir et usines du futur.
Un effort financier substantiel a été consenti en matière de recherche et d’innovation pour accompagner la mobilisation des régions dans ce domaine.
Le volet mobilité multimodale est également renforcé et bénéficie de près de 6,7 milliards d’euros. « Dont les deux tiers seront consacrés au ferroviaire et au fluvial », a précisé le Premier ministre en clôture de la Conférence environnementale le 28 novembre. « J’ai voulu cet effort colossal car il est
primordial », a-t-il ajouté. Le volet transition écologique et énergétique est, lui doté de 2,9 milliards d’euros.
Le Gouvernement a également souhaité, en lien avec le Commissariat général à l’investissement, conduire une démarche expérimentale de territorialisation du programme des investissements d’avenir sur la thématique de l’innovation, des filières d’avenir et de l’usine du futur. « Le nouveau dialogue entre l’État et les régions passe également par le soutien aux coopérations interrégionales. 720 millions d’euros sont ainsi consacrés aux contrats de plan interrégionaux. C’est une grande nouveauté! » a expliqué Manuel Valls à Nantes.
Les projets financés seront définis avec les régions bien entendu -, mais dans un dialogue étroit avec l’ensemble des collectivités locales. Et le volet territorial des contrats de plan, avec presque 1 milliard d’euros, permettra notamment de financer des projets de proximité au service de l’égalité des territoires.
Par ailleurs, certains opérateurs de l’État seront partie prenante des contrats: l’ADEME et les Agences de l’eau inscriront ainsi une partie de leurs crédits d’intervention dans la logique des contrats de plan État-Région. « Travailler sur la cohérence des politiques publiques, et la bonne articulation des financements, c’est aussi comme cela que l’on donne tous les moyens de réussir aux territoires! »
A ces crédits s’ajouteront dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) le financement d’environ 200 projets d’intérêt régional, conduits par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), à hauteur de 850 millions d’euros.
Renforcer l’égalité des territoires, lutter contre les fractures doivent être des priorités…Plus que jamais, les régions et l’État doivent donc conjuguer leurs forces, leurs investissements, leurs initiatives, au service du développement économique, de la création de richesse, et donc de l’emploi.
Les nouveaux contrats de plan Etat-région : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
Les nouveaux contrats de plan Etat-région : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
J’ai tenu à ce que la réforme territoriale s’accompagne d’une véritable modernisation de l’outil des contrats de plan État-Région, les CPER. Et d’un changement profond des conditions de leur élaboration.
La nouvelle génération des contrats de plan État-région 2015-2020 constitue un enjeu majeur pour l’investissement public et la mise en œuvre d’un partenariat renouvelé entre l’État et les régions. Pour les 6 années à venir, l’État mobilisera 12,5 milliards d’euros. « Je veux insister sur ce chiffre qui témoigne de l’effort réalisé. Il est supérieur au montant engagé lors de la précédente génération des CPER », a rappelé Manuel Valls à Nantes le 1er décembre, lors de la signature du premier contrat de plan État-région nouvelle génération.
« Le rôle de l’État, c’est de catalyser les énergies, de fédérer les volontés autour de projets structurants. Les CPER ont, en effet, vocation à financer les projets avec un effet de levier pour l’investissement local. » Les CPER ont un effet de levier double, d’abord sur l’investissement des collectivités. A titre d’exemple, pour les Pays de la Loire, 412 millions d’euros de crédits d’État généreront 2,75 milliards d’euros de crédits publics pour l’investissement ; des crédits issus des collectivités territoriales mais également de l’Europe. Car l’Europe, c’est en effet le second effet de levier. Depuis janvier 2014, ce sont désormais les régions elles-mêmes qui assurent la gestion des fonds européens. Cet acte nouveau de décentralisation permet aux aides européennes d’être au plus près des besoins des territoires.
5 volets thématiques
Les contrats de plan État-région permettront donc la relance de l’investissement dans les territoires.Ils sont au service d’une priorité transversale: l’emploi durable, et comprennent 5 volets thématiques correspondant aux grands enjeux d’avenirpour les territoires :
mobilité multimodale;
enseignement supérieur, recherche et innovation;
transition écologique et énergétique;
numérique;
innovation, filières d’avenir et usines du futur.
Un effort financier substantiel a été consenti en matière de recherche et d’innovation pour accompagner la mobilisation des régions dans ce domaine.
Le volet mobilité multimodale est également renforcé et bénéficie de près de 6,7 milliards d’euros. « Dont les deux tiers seront consacrés au ferroviaire et au fluvial », a précisé le Premier ministre en clôture de la Conférence environnementale le 28 novembre. « J’ai voulu cet effort colossal car il est
primordial », a-t-il ajouté. Le volet transition écologique et énergétique est, lui doté de 2,9 milliards d’euros.
Le Gouvernement a également souhaité, en lien avec le Commissariat général à l’investissement, conduire une démarche expérimentale de territorialisation du programme des investissements d’avenir sur la thématique de l’innovation, des filières d’avenir et de l’usine du futur. « Le nouveau dialogue entre l’État et les régions passe également par le soutien aux coopérations interrégionales. 720 millions d’euros sont ainsi consacrés aux contrats de plan interrégionaux. C’est une grande nouveauté! » a expliqué Manuel Valls à Nantes.
Les projets financés seront définis avec les régions bien entendu -, mais dans un dialogue étroit avec l’ensemble des collectivités locales. Et le volet territorial des contrats de plan, avec presque 1 milliard d’euros, permettra notamment de financer des projets de proximité au service de l’égalité des territoires.
Par ailleurs, certains opérateurs de l’État seront partie prenante des contrats: l’ADEME et les Agences de l’eau inscriront ainsi une partie de leurs crédits d’intervention dans la logique des contrats de plan État-Région. « Travailler sur la cohérence des politiques publiques, et la bonne articulation des financements, c’est aussi comme cela que l’on donne tous les moyens de réussir aux territoires! »
A ces crédits s’ajouteront dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) le financement d’environ 200 projets d’intérêt régional, conduits par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), à hauteur de 850 millions d’euros.
Renforcer l’égalité des territoires, lutter contre les fractures doivent être des priorités…Plus que jamais, les régions et l’État doivent donc conjuguer leurs forces, leurs investissements, leurs initiatives, au service du développement économique, de la création de richesse, et donc de l’emploi.
Les nouveaux contrats de plan Etat-régions : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
Les nouveaux contrats de plan Etat-régions : 12,5 milliards d’euros pour l’investissement dans les territoires
J’ai tenu à ce que la réforme territoriale s’accompagne d’une véritable modernisation de l’outil des contrats de plan État-Régions, les CPER. Et d’un changement profond des conditions de leur élaboration.
La nouvelle génération des contrats de plan Etat-régions 2015-2020 constitue un enjeu majeur pour l’investissement public et la mise en œuvre d’un partenariat renouvelé entre l’Etat et les régions. Pour les 6 années à venir, l’Etat mobilisera 12,5 milliards d’euros. « Je veux insister sur ce chiffre qui témoigne de l’effort réalisé. Il est supérieur au montant engagé lors de la précédente génération des CPER », a rappelé Manuel Valls à Nantes le 1er décembre.
« Le rôle de l’Etat, c’est de catalyser les énergies, de fédérer les volontés autour de projets structurants. Les CPER ont, en effet, vocation à financer les projets avec un effet de levier pour l’investissement local. » Les CPER ont un effet de levier double, d’abord sur l’investissement des collectivités. A titre d’exemple, pour les Pays de la Loire, 412 millions d’euros de crédits d’Etat généreront 2,75 milliards d’euros de crédits publics pour l’investissement ; des crédits issus des collectivités territoriales mais également de l’Europe. Car l’Europe, c’est en effet le second effet de levier. Depuis janvier 2014, ce sont désormais les régions elles-mêmes qui assurent la gestion des fonds européens. Cet acte nouveau de décentralisation permet aux aides européennes d’être au plus près des besoins des territoires.
5 volets thématiques
Les contrats de plan Etat-régions permettront donc la relance de l’investissement dans les territoires.Ils sont au service d’une priorité transversale: l’emploi durable, et comprennent 5 volets thématiques correspondant aux grands enjeux d’avenirpour les territoires :
mobilité multimodale;
enseignement supérieur, recherche et innovation;
transition écologique et énergétique;
numérique;
innovation, filières d’avenir et usines du futur.
Un effort financier substantiel a été consenti en matière de recherche et d’innovation pour accompagner la mobilisation des régions dans ce domaine.
Le volet mobilité multimodale est également renforcé et bénéficie de près de 6,7 milliards d’euros. « Dont les deux tiers seront consacrés au ferroviaire et au fluvial », a précisé le Premier ministre en clôture de la Conférence environnementale le 28 novembre. « J’ai voulu cet effort colossal car il est
primordial », a-t-il ajouté. Le volet transition écologique et énergétique est, lui doté de 2,9 milliards d’euros.
Le Gouvernement a également souhaité, en lien avec le Commissariat général à l’investissement, conduire une démarche expérimentale de territorialisation du programme des investissements d’avenir sur la thématique de l’innovation, des filières d’avenir et de l’usine du futur. « Le nouveau dialogue entre l’Etat et les régions passe également par le soutien aux coopérations interrégionales. 720 millions d’euros sont ainsi consacrés aux contrats de plan interrégionaux. C’est une grande nouveauté! » a expliqué Manuel Valls à Nantes.
Les projets financés seront définis avec les régions bien entendu -, mais dans un dialogue étroit avec l’ensemble des collectivités locales. Et le volet territorial des contrats de plan, avec presque 1 milliard d’euros, permettra notamment de financer des projets de proximité au service de l’égalité des territoires.
Par ailleurs, certains opérateurs de l’Etat seront partie prenante des contrats: l’ADEME et les Agences de l’eau inscriront ainsi une partie de leurs crédits d’intervention dans la logique des contrats de plan Etat-Régions. « Travailler sur la cohérence des politiques publiques, et la bonne articulation des financements, c’est aussi comme cela que l’on donne tous les moyens de réussir aux territoires! »
A ces crédits s’ajouteront dès décembre dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) le financement des projets d’intérêt régional, conduits par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Renforcer l’égalité des territoires, lutter contre les fractures doivent être des priorités…Plus que jamais, les régions et l’État doivent donc conjuguer leurs forces, leurs investissements, leurs initiatives, au service du développement économique, de la création de richesse, et donc de l’emploi.
Les EAU créent un Emirates de la défense, dirigé par l’ancien patron de Thales Luc Vigneron
Les Emirats arabes unis (EAU) ont annoncé le 2 décembre la fusion de plusieurs sociétés publiques de défense pour créer une entreprise intégrée de services et de construction baptisée Emi…
Marché des pâtes : Barilla bataillera sur le premium en 2015, avec Academia Barilla
En 2015, Barilla veut développer le marché premium où elle détient aujourd’hui le leadership. Après une année 2014 en croissance de 2,7% en volume, la marque de pâtes et de sauces mise aussi sur le « sans gluten » et la mixité pâtes/sauces. Le point sur les ambiitions de l’entreprise en France.. et à l’étranger !
Pour le président du Gifas, le succès de SpaceX incite la filière spatiale européenne à se réorganiser
A l’occasion du Cospace, le comité de concertation Etat-Industrie sur l’Espace, le 12 novembre dernier, le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), Marwan Lahoud, a évoqué les défis qui attendent la filière. « Les succès récents de nos concurrents (comme l’américain SpaceX, ndlr) nous ont incité à revoir complètement l’organisation de la filière », a-t-il admis. « Pour garder l’avantage compétitif que nous avons sur le marché, nous avons dessiné une initiative en trois temps : définir une nouvelle configuration de lanceur pour remplacer Ariane 5, changer la gouvernance de toute la filière lanceurs (en particulier simplifier les interactions entre l’ESA, le CNES et les industriels du secteur), et enfin réunir dans une même entité industrielle tout ce qui concerne la maîtrise d’oeuvre, la propulsion et l’opérateur Arianespace », a détaillé celui qui occupe aussi le poste de directeur général délégué à la stratégie et au marketing d’Airbus Group.
Réunion ministérielle pour l’Europe spatiale : les négociations sont entrées dans le dur
Les ministres européens en charge du spatial se retrouvent, ce mardi 2 décembre, pour le conseil ministériel de l’Agence européenne spatiale (ESA). Déjà des délégations françaises e…
30 innovations technologiques made in France
Même si la France ne s’est pas encore trouvée de « Google » national, mais elle n’a rien à envier à ses concurrents en matière de recherche technologique. Spatial, biotechs, énergie, électronique… Les secteurs où les innovations nationales sont à la pointe ne manquent pas. Découvrez 30 technologies made in France sorties cette année qui font la différence.
La mécanique affiche les bienfaits de l’économie circulaire à Pollutec
Au salon Pollutec, qui se tient du 2 au 5 décembre à Lyon, les industries mécaniques rappellent leur engagement en faveur de l’économie circulaire. Et avancent le meilleur des arguments: les entreprises qui ont…
Coca-Cola Life arrive déjà dans les magasins
Les équipes de Coca-Cola Entreprise sont sur le pont : elles doivent mettre en place les premières animations et promotions pour mettre en valeur le quatrième pilier de la marque de cola, Coca-Cola Life.Lire l’article
Limagrain mise sur la croissance externe pour s’internationaliser
Le groupe coopératif auvergnat Limagrain a réalisé 100 millions d’euros d’acquisitions sur l’exercice 2013/2014 pour augmenter sa présence à l’international. Il souhaite à moyen terme…
Le poisson a tout pour plaire et France Agrimer le crie haut et fort !
France Agrimer, l’établissement national des produits de la mer et de l’agriculture, lance une large campagne publicitaire et des animations en magasin pour mettre fin aux idées reçues concernant le poisson.Lire…
Poisson : France Agrimer dit « stop » aux idées reçues
France Agrimer, l’établissement national des produits de la mer et de l’agriculture, lance toute une campagne publicitaire et des animations en magasin pour mettre fin aux a priori concernant le poisson.Lire l’article
La nouvelle usine d’ALSTOM à Saint-Nazaire : 2 000 emplois liés à transition énergétique
Le premier ministre Manuel Valls et la ministre du Développement durable Ségolène Royal ont inauguré une nouvelle usine d’ALSTOM pour la construction de composants d’éoliennes offshore à Saint-Nazaire, le 2 décembre. A la clé : prés de 300 emplois directs et 2 000 emplois indirects. « La transition énergétique peut créer des emplois qualifiés et durables » L’inauguration de cette nouvelle usine d’Alstom à Saint-Nazaire, qui construit des composants d’éoliennes offshore (les générateurs et les (…)
Snacking : la grande distribution peut mieux faire !
A l’approche du prochain salon du sandwich et snack show, qui se déroulera les 18 et 19 mars 2015, les différents réseaux de distribution ont été passés au peigne fin. Résultat : la grande…
Snacking : la grande distribution a encore du potentiel
A l’approche du prochain salon du sandwich et snack show, qui se déroulera les 18 et 19 mars prochain, les différents réseaux de distribution ont été passés au peigne fin. Résultat : la gra…
Prix entreprises et environnement : 15 entreprises lauréates
Ségolène Royal a remis, le 2 décembre, au salon Pollutec, à Lyon, les Prix entreprises et environnement aux 15 entreprises lauréates. Ces prix récompensent chaque année des entreprises de toutes tailles qui, dans le cadre de leur activité, ont développé des pratiques innovantes en matière d’environnement, de biodiversité et de développement durable. La ministre a salué l’engagement et la créativité de ces entreprises. Leurs initiatives exemplaires sont le signe d’un dynamisme et d’une mobilisation des (…)